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Ykarpathakis157
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 11 octobre 2020
20 nuits et un jour de pluie est un film de Lam Lê sur les nuances de l'amour. À propos des voix du passé. Sur les légendes, les regrets avec Java et la France comme une fiction sur la douleur et la solitude. Une histoire des étapes de base sur la voie de l'auto définition. Un homme et une femme et leur vide cruel et très grand mais il est surtout vide. Une page nostalgique d'auto définition et de mesure du goût du rêve. Il n'y a rien de nouveau et rien de spécial dans ce film...
Voilà encore un film d'auteur qui se voudrait poétique et qui n'est que pathétique !! C'est long, ennuyeux et ce qui est impardonnable, prétentieux... Personne n'a vu ce film, et je conseille à tous de faire en sorte que ça continue !!
Un quasi huis clos intense, sensuel, magique et entrainant, où 2 amants essaient de s'insufler le souffle de leurs pays perdus. Une première heure magnifique et d'une sensualité pure et etonnante très bien rendue par les deux comédiens, la moiteur, le choix des vêtements et une perception vraie de ce qu'est l'érotisme : une épaule, une bretelle de corsage qui tombe, une nuque dégagée...
Curieusement le film se perd un peu dès que l'on part de l'appartement parisien, c'est le seul vrai reproche qu'on peut lui faire, il aurait sans doute fallu pousser jusqu'au bout la logique du huis clos. L'intensité du film se dilue dans les extérieurs de Java et une fin ambigüe.
il n'empeche que le film ne méritait absolument pas le déluge de critiques assassines venues de magazines qui pour la plupart récemment faisaient leurs unes sur King Kong ou les Bronzés...Si chaque pays a la critique qu'il mérite, la France a du souci à se faire.
Hormis une photo digne des plus beaux spots de publicité sensuelle, lhistoire repose sur les épaules de cette charmante actrice, qui malgré une mise en scène très plate, arrive à montrer un jeu pure et touchant. Le thème du film en lui-même est et sera toujours intéressant (Le déracinement et lenracinement), mais ce thème, construit autour d'un face à face très déséquilibré par la prestation très moyenne de «lhomme» (le Viet-parisien), souvent superficiel, et désespérément sur jouer et un monologue sur lévidence et la normalité des colonies ne viendront quenfoncer ce personnage pathétique.
Entre le premier flash back qui explique lengouement de cette femme pour ce pays lointain, et le nième flash forward pour suivre cet homme qui va à la découverte de ce pays, on sen mêle un peu les pinceaux, lespace temps sest complètement défragmenter lors du passage de lespace clos au vaste paysages volcaniques, très beau certes, mais qui nexplique pas cet engouement pour lexotisme, ce qui rend le tout très beau mais très superficiel. Et pour finir une fin entre délire, reves et fantasme, vient nous faire une jolie pirouette incompréhensible pour baisser le rideau.