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JimBo Lebowski
400 abonnés
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3,5
Publiée le 24 mai 2019
Film d’épouvante franco-italien, à mi chemin entre une production Hammer et un Mario Bava, qui tient très grandement la route, notamment pour son atmosphère gothique, sa réalisation (quelques travellings intéressants), son utilisation du Technicolor, et surtout son suspense qui réussit à se renouveler au beau milieu, avec un changement de point de vue assez habille et d’un jeu entre rêve et réalité, une plongée dans les coulisses du macabre. Belle découverte.
Une perle des films gothiques, à l'ambiance délicieusement ténébreuse avec toute la panoplie de ce qui a codifié ce genre dans les années 60: actrices glamours, décors moyenâgeux, savant fou, découvertes macabres et cris dans la nuit. Le rythme est lent mais le charme désuet opère toujours. Une grande influence du cinéma de l'épouvante, au même titre que les métrages de Mario Bava.
Ce petit film au charme désuet peut satisfaire les irréductibles nostalgiques du genre, mais c'est à peu près tout: le rythme est lent et ennuyeux, le concept des mannequins féminins plus vrais que nature est un plagiat non-assumé de l'Homme au masque de cire sorti quelques années plus tôt, et enfin les amourettes entre le héros et ses deux prétendantes paraissent aujourd'hui bien mièvres. Pour preuve cet extrait bouleversant entre Pierre Brice et sa Liselotte (on ne rit pas! ça vaut bien Britney ou Kimberly non?): "Tu m'aimes? - Oui depuis toujours. - Moi aussi mais je ne le savais pas - Comment l'as-tu su? - Ce qui m'a fait comprendre mon amour, c'est ton amour. Mais cet amour je ne puis te le donner. - Pourquoi? - Je ne peux te le dire". De rien c'est gratuit. Reste l'intrigue du film, qui tient en haleine tout de même: Notre bellâtre a vu sa deuxième prétendante mourir devant lui, et la revoit vivante le lendemain. Quel est donc le secret de ce moulin??
Quel titre racoleur... Ce que les français appellent (contrairement au titre original) un "supplice", c'est une prise de sang...et encore, on ne voit jamais le moment de la piqûre... On a vu des films pour enfants plus violents que celui-ci. Néanmoins, la fin du film est vraiment bonne et morale, ce qui rattrape la première partie d'une heure où il ne se passe absolument rien (en bon film d'épouvante des années 60). Les paupières ont dû être maintenues manuellement pour ne pas rater la transition, souvent nette dans ce genre, entre l'exposition laborieuse et le concentré d'action qui constitue la fin. La chute qui révèle le secret de cette famille de fous est très ingénieuse, on ne s'y attend pas, sauf pour la véritable identité des mannequins de cire, si vous avez déjà vu La Maison de cire (vous serez spoilés). Et même sans l'avoir vu pour ma part, j'ai tout de suite compris la supercherie macabre (on a trop d'indices donnés dès le départ, dommage pour le suspens). Mais le vrai dénouement surprenant est celui de l'identité d'Elfie qui est le seul coup de théâtre qu'on attend réellement. Les dernières minutes se savourent comme un bon vieux Frankenstein spoiler: et son moulin qui brûle, avec le médecin taré et sa créature bloqués dans les flammes . La première partie est laborieuse, mais la fin en vaut la patience. Alors venez voir le manège macabre, mais pas effrayant ni sanglant pour deux sous, du Moulin des Supplices...
Un chef d'oeuvre d'épouvante franco-italien avec le légendaire Pierre Brice et le regretté Gilles Carrel. Une fable envoûtante sur le vampirisme. Un film d'horreur à l'état pur qui nous terrifie avec effroi. Une oeuvre fascinante sur le mythe des vampires.
Digne rejeton de ces horrors-movies des 5O's-60's ayant tellement influencé d'auteurs par la suite (mais contenant également de ces oeuvres à constante sado-masochiste tellement mauvaises que même une critique semble déplacée...), ce film en l'occurence contient quelques sentences bien senties en dehors d'une esthétique suffisamment codée; & de la relation médecin/savant dont on ne peut s'empêcher d'en remarquer la singularité particulièrement réaliste!
02 / 20 Alors oui c'était sans doute bien pour l'époque ! Mais le reardé actuellement est une véritable torture , on s'ennui , c'est plat ! On s'endore même ! Un filmqui va ravire les amateurs de vieux films fantastique des années 60 ! Mais pour moi c'est tous simplement insuportable ! J'ai detesté ! Mais alors réellement detesté ! Clairement à évité ! A savoir aussi quand je me suis mis a le regardé je ne savais pas de quand il daté ! ...
Dans un moulin de Hollande, le sculpteur Wahl confectionne des statues de cire. Hans qui le visite tombe amoureux de sa fille, qui y vit cloîtrée. Le titre italien est plus intéressant, mais on retrouve ici un sujet déjà traité, entre autre et avec maestria par Michael Curtiz (the mystery of the wax museum, 1933). Le film vaut donc plus par son décor : magnifique intérieur du moulin, saisissant défilé de suppliciés en cire ; et par son ambiance : tombeau lugubre, effets de vents, éclairages blafard ; que par le suspens lui-même. Mais si l’on devine aisément le mystère, certaines séquences sont assez réussies, et parfois angoissantes. Les deux rôles principaux sont joués sans panache, seule l’héroïne (Scilla Gabel) est interprétée avec bonheur. Quelques naïvetés, une scène finale prévisible mais grandiose, et un laboratoire assez fendard complètent cet ensemble qui mérite un (petit) détour.
Le Moulin des supplices est une bonne illustration de ses films gothiques italiens des années 60, un type de cinéma qui a disparu et qui était souvent imparfait mais au combien charmant à sa façon. Le Moulin des supplices met un peu de temps à démarrer mais dans sa seconde moitié vire pleinement vers le fantastique et le mystérieux. Joué correctement, bien réalisé mais sans véritable éclat, Le Moulin des supplices insiste avant tout sur son atmosphère qui se veut sinistre et étrange telle cette scène ou le personnage principal se voit lui-même devant la morte ou encore ce carrousel fait à partir de marionnettes à la provenance douteuse. Le scénario n'expliquera pas plus que cela les expériences du docteur radié sur la fille du professeur mais qu'importe Le Moulin des supplices parvient à nous emmener dans son univers gothique.
"Il mulino delle donne di pietra" est connu pour être l'un des premiers (le premier ?) film d'horreur italien en couleur. Enfin c'est surtout l'occasion d'aller généreusement piocher dans le cinéma d'horreur gothique en couleur que proposait alors la Hammer depuis peu. On retrouve en effet de nombreuses similitudes avec les confrères britanniques. Un héros qui débarque dans un moulin austère, au 19ème siècle. Un vieil homme aigri et sec, savant fou sur les bords. Des couleurs vives et costumes sympathiques. Un peu de sang. Une touche d'érotisme (un regard attentif sur la version internationale verra même l'un des tétons de Dany Carrel, chose étonnante pour l'époque). Et une histoire sordide mêlant cadavres, expériences, et amour paternel. Je ne critique pas le fait que les Italiens s'inspire de la Hammer (pourquoi pas, après tout). D'autant que sur la forme c'est plutôt soigné. Avec en prime des décors extérieurs qui apportent du cachet (le film a été tourné en partie en Belgique et aux Pays-Bas). Par contre "Il mulino delle donne di pietra" met beaucoup de temps à démarrer. Il faut pratiquement attendre la moitié du film pour qui l'inquiétude et le fantastique fasse son entrée. Quant au reste de l'intrigue, il n'y a pas énormément de surprise. Non seulement le titre et l'introduction laissent un doute limitée sur la provenance des statues du sculpteur, mais en prime il y a un peu de déjà vu. spoiler: 7 ans plus tôt, dans "House of Wax", Vincent Price récupérait déjà ses victimes pour en faire des statues de cire. Certains verront aussi le coup du père qui sacrifie des jeunes femmes pour sauver sa fille comme un emprunt direct aux "Yeux sans Visage". Mais soyons honnête, les deux films sont sortis à quelques mois d'écart.
Néanmoins les amateurs d'horreur gothique seront satisfaits. A noter qu'il existe plusieurs versions (française, italienne, internationale), qui présentent chacune des petites variations de montage.
Vieillerie franco/italienne inconnue, le "Moulin des supplices" n'a pas la saveur désuète des meilleures productions horrifiques de la Hammer. Sans être mauvais sur le plan de la réalisation, on s'ennuie ferme avant que l'histoire ne démarre vraiment. "Le moulin des supplices" est nullement angoissant, plutôt mal écrit, et en plus les acteurs sont plus que médiocres, donc je ne recommande pas.
Petit film d’un débutant qui laisse entrevoir de bonnes choses pour la suite. Des jeunes écologistes ont pour bonne habitude d’organiser des descentes dans des centres de vivisections pour libérer les malheureux cobayes. Lors d’une expédition un des leurs trop aventureux se trouve le pied enserré dans un piège à loup. Ses petits camarades l’abandonnent à son triste sort ce qui est quand même bien loin de l’idéal qui les fait agir.Quelques mois passent et les « coupables » décident d’aller chercher leur camarade enfermé pour trois ans et qui semble être victime d’expériences. En fait il s’agit d’une vengeance qui se soldera par la mort de la plupart d’entre eux dans un sous-sol labyrinthique. La première heure est captivante. La partie dans le sous-sol est moins réussie comme si l’auteur ne savait plus trop quoi faire de ses personnages. Soyons indulgents ne sachant pas ce que nous ferions nous-mêmes si on nous confier les manettes d’une réalisation
Faire dérouler la majeure partie de l'intrigue dans un moulin est original. Également le thème du savant fou voulant sauver sa fille en vidant ses victimes de leur sang et les transformant en statues. Une curiosité.