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Kage
1 critique
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2,5
Publiée le 8 décembre 2024
Pas vraiment le meilleur Zatoichi de la série dont c'est le 21 éme film sur les 27 existant à aujourd'hui. Tourné en 1970, il est l'un des derniers épisodes et surtout le dernier tourné par Misumi Kenji.
Le problème de ce "Shogun de l'ombre" est un scénario assez mince tournant autour d'une succession au sein des clans de Yakuza du Kantô (Région de Tokyo). Les personnages y sont caricaturaux avec un méchant chef aveugle cruel et dévergondé à souhait. Une jeune fille romantique et bien naïve qui tombe amoureuse du masseur (et que celui -ci va défendre comme un chevalier servant), des scènes hyper classiques comme le final avec le héros solitaire qui marche vers le soleil couchant (on dirait Lucky Luke) et des semblants de réflexions profondes particulièrement creuses.
Voyant que le personnage a été bien trop exploité, Misumi Kenji l'abandonnera avec ce film pour se tourner vers Kozure Okami (子連れ狼) qui connaîtra un immense succès dés l'année suivante
Un des tous meilleurs opus de la franchise (avec le 1er, le 8e et le 19e) où Misumi signe son dernier épisode avant d'enchaîner sur les Baby Cart. Expérimentations, maîtrise de l'humour, violence cathartique (la scène des thermes est un des moments cultes de la série) : un très bon Zatoichi !
Après un cour arrêt sur la saga Zatoichi, je mis remet et découvre celui ci : encore un chef d'oeuvre du grand Kenji Misumi, réalisateur culte pour tout fan des films du genre. Ce "Zatoichi" nous offres encore plus de combats, de sang que les précédents films que j'ai vu et nous plonge dans un univers différent comparer aux autres films de la saga, un univers plus proche de celui de "Baby Cart" du même réalisateur, un univers plus violent. Après avoir passé quelques magnifiques scène de combats, avec le plus grand des plaisir Kenji Misumi nous clos son film certainement l'une des plus belle scènes de sabre jamais réalisé, ambiance violent, a mis chemin entre le film de genre et le Western Spaghetti. "La Légende de Zatoichi: le shogun de l'ombre" est une fois de plus une réussite et me donne que de hâte pour les prochains films à venir.
21ème film sur Zatoichi et ultime épisode réalisé par Kenji Mitsumi considéré comme le meilleur réalisateur récurent de la série. Il est étonnant de voir à quel point le réalisateur continue a fourmiller d'idées de mise en scène malgré le rythme des tournages. Même dans son sixième épisode pour la franchise, certaines séquences relèvent presque du cinéma expérimental, il ose encore s'essayer à des effets (même si parfois ça ne marche pas). Est-ce à l'age d'or du cinéma érotique japonais des années 70 que nous devons cette remanescence ormonale dans cet épisode ? Sûrement. C'est d'ailleurs le premier épisode à avoir été interdit aux moins de 12 ans (et pas pour sa violence assurement). Enfin il faut signaler la musique surprenante et incroyablement moderne pour l'époque signé par un compositeur que l'on commence à peine à découvrir de nos jours en occident: Isao Tomita.
Super ZATOICHI, normal c'est KENJI MISUMI qui réalise, et les meilleurs Zatoïchi c'est ceux réalisé par Misumi, la plus part parce que Zatoïchi contre Yojimbo c'est surement le meilleur, mais c'est pas réalisé pas Misumi mais par Kihachi Okamoto, je conseille fortement Zatoïchi le shogun de l'ombre, de toute façon quasiment tous les Zatoichi qui sont sortie en france sont bien, à par 2 ou 3 un peu moins bien (Z. La Blessure, et Z.: Mort ou Vif...) mais ça reste des bon films quand même.