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Un visiteur
0,5
Publiée le 7 mai 2007
Ce film est un ovni... mais pas dans le sens on on pourrait l'entendre! après 10 minutes de film, on commence sérieusement à avoir peur : beaucoup de films amateurs méritent bien mieux que ca! pour ce film, un court métrage aurait été amplement suffisant pour aborder ce sujet : du coup, le réalisateur est obligé de filmer des courses en taxi totalement inutiles, la cellule de garde à vue pendant 5 minutes, des acteurs qui boivent un café, etc, etc...le tout bien sûr sans musique et une mise en scène misérable (pas beaucoup mieux pour les acteurs) . je ne sais même pas comment je peux écrire tellement de choses tellement ce film était vide en tout point ! allez j'arrete là... je vous aurait prévenu :-)
Film agréable à suivre. Le couple Kiberlain-Melki est crédible et attachant. On ne peut que se retrouver dans ce film, tourné,il est vrai comme un téléfilm et plus proche de notre quotidien. Le film pêche parfois par une lenteur, mais on est reste captivé par les malheurs que vit notre comptable avec les diverses administrations.
Nul, nul, nul .... Un film lent, mou, sans envergure ... Des acteurs peu convaincus (à part G.Melki) ... Bref, un grand moment de solitude. Dire que tant de petits films ne voient pas le jour faute de budget ... De l'argent foutu en l'air. J'aurai mieu fait de me casser une jambe: le temps m'aurait paru moins long. Mention spéciale à S. Kimberlain qui est plus molle que jamais. J'ai jamais vu un film qui porte si mal son titre!
C'est un film réaliste qui traite de situations que chaque personne peut rencontrer dans son quotidien confronté à la violence policière actuelle et pris dans un engrenage ou la loi a basculé et le bon droit est bafoué. ces événements transforment un citoyen rigoureux et honnête en un homme obligé de < retravailler >son CV pour survivre. le ton des acteurs est juste , la réalisation sobre et efficace. courez voir ce film
Parfois, en tant qu'adepte de ciné je me dis que c'est bien d'essayer d'aller voir plein de type de film différent (ouverture d'esprit oblige) et après de longs mois à fuir nos productions françaises je me suis dit "allez ça ne peut pas faire de mal!". Résultat : 1h40 de trou noir dans ma vie. Et je l'ai bien cherché : couleurs ternes, travail des cadres et des ambiances sonores quasi inexistant (ne parlez pas de musique on croirait à une blague), rythme lent, montage mou souvent inutile. Tout repose uniquement sur le travail des acteurs (qui jouent dans l'intériorisation et la retenue...) et le message du "scénario" sorte de critique sociale que l'on voit arriver gros comme une maison dès les premières minutes. Bref, une comédie très dramatique qui aurait pu arracher quelques sourires sous forme de court métrage et pour moi un véritable vaccin à l'année contre notre merveilleuse exception culturelle cinématographique qui me fait trouver mon quotidien plus palpitant que se qu'il se passe à l'écran. On a envie de tout dire sauf "Très bien, merci".
Ce film ne peut laisser indifférent, par sa façon de bousculer le spectateur, confronté à la oression voire l'étouffement exercé par la plupart des institutions comme la police. L'histoire du personnage interprété par Gilbert Melki inquiète par son côté implacable et. Il décrit notamment avec une froideur réaliste le monde de l'entreprise. Sandrine Kimberlain et Gilbert Melki sont éblouissants de justesse et de crédibilité. A voir absolument.
Malgré l'interprétation excellente des acteurs et un scénario qui en dit plus que vrai sur la société française de maintenant,"Très bien,merci!" nous laisse un goût amer,comme si le film était inabouti. Dommage.
Le critique doit aider le spectateur à ne pas se faire manipuler. Face à un film manipulateur, plus que face à nimporte quel autre média, le spectateur est piégé. Pas sûr que le critique remplisse toujours parfaitement son rôle.
Les critiques de Très bien, merci, qui se sont pâmés devant l « inexorable enchaînement conduisant un honnête citoyen au désastre » ont vraiment abusé de leur pouvoir ! Car le héros, dès le début, c'est le beauf moyen qui pense faire preuve de personnalité, dindépendance desprit en contestant tout ce qui représente lautorité, tout ce qui porte un uniforme. A commencer par le pauvre contrôleur de la RATP lui demandant davoir la civilité élémentaire de ne pas fumer dans lenceinte du métro On les connaît, ces rebelles auto-proclamés qui le soir, en retirant leurs chaussettes, sont tout fiers : ils se sont comportés en résistants
A partir de là rien ne tient debout, linternement en psychiatrie avec des soignants dignes des hôpitaux staliniens est grotesque lexcellentissime Sandrine Kiberlain ne peut rien pour sauver un personnage presque aussi borné que son époux. Très nul, merci !
Pour que la manipulation puisse fonctionner, pour que le spectateur se persuade que, victime d'un état policier, il peut être à tout moment plongé dans un délire kafkaien, faudrait juste que le scénar soit un peu moins bête....
Si vous voulez voir un film sublime (et plausible, celui là!) sur le même sujet, soit: comment l'entêtement peut conduire au naufrage, prenez donc au vidéo club "Quiu Ju, une femme chinoise", du bon vieux temps, hélas révolu, où Gong Li tournait des chefs d'oeuvre...
Une très bonne histoire, de bons comédiens mais un film pitoyable, des longueurs qui ne servent à rien, amenant même parfois à décrocher de l'histoire... dommage
une étoile pour la performance des acteurs, car le propos du film est purement insupportable : nous vivons dans un système aberrant, ou les institutions sont au service du politiquement correct, et puisque le système est malhonnete, il faut l'être à son tour car c'est le seul moyen de s'en sortir. naturellement servi par une histoire elle-même aberrante, ou les acteurs ne connaissent ni les avocats, ni les prud'hommes ni les juges d'instruction pour faire valoir leurs droits, et pour mieux encore les victimiser. ajouter à cela que la réalisatrice aurait dû auparavant prendre quelques cours de droit, ce qui lui aurait permis d'éviter des écueils dont on se demande s'ils ne sont pas là justement pour prouver la faillite de notre système. ne lui en déplaise, on ne peut pas être viré pour faute lourde quand on ne se présente pas à son travail, un détail parmi tant d'autres; manipulateur, ce film ressemble aux films de propagande aux grandes heures de l'union soviétique qui voulaient prouver la faillite du système à l'ouest. malhonnête qui plus est.
Par le plus grand des hasards,je découvre de bons acteurs.Un Gilbert Melki qui joue vraiment bien et il en est de même pour Sandrine Kiberlain qui est pas mal non plus. Le film est très lent et quelques passages notamment ceux se déroulant dans le taxi pourront rebutés les plus impatients mais ce nest pas ça qui gène justement. Je pense au contraire que cette lenteur nous imprègne totalement dans ce que peut vivre ce couple. De cette manière, on pèse complètement la lourdeur de leur situation plus que difficile. Certains passages sont sombres mais en même temps comiques, lhumour noir est présent jusquau bout mais il arrive quon ne rigole pas, tellement il arrive des misères à Alex. Il est victime d'un excès de pouvoir de la police qui lempêche de regarder la demande de papier quils font à un passant juste parce qu'il gène.De cette façon, Emmanuelle Cuau dénonce les accusations policières qui ne reposent sur rien de juste et la maltraitance de quelquun qui est pourtant dans son droit le plus légitime. Le film est une critique de ce système stricte où il existe des règles quil faut impérativement respecter même si ce que lon fait ne porte préjudice à personne et que notre comportement est tout à fait moral. De plus, la réalisatrice pose la question de : quest ce que la normalité ? On voit bien quil est difficile détablir des frontières entre le normal et lanormal car les délimitations entre ces deux états sont trop flous. Dune autre façon, il est évoqué la problématique actuelle qui touche surtout les emplois dans le domaine du tertiaire, cest le licenciement abusif pour encore des raisons de respect trop excessif des règles. On le voit bien ces lois en tout genre amènent plus à de linhumain quà de la justice sociale. Dans le même sens, jai trouvé ce film plus politique quil nen a lair ! Cette façon de critiquer ce respect trop abusif des codes est en quelque sorte une façon de dénoncer un système qui ressemble de plus en plus à une dictature.
Ce film est avant tout une réflexion philosophique profonde, peut-être un rappel de lallégorie de la caverne : un homme descend du monde des idées et se trouve confronté à lincompréhension des autres, incompréhension qui comme toujours dégénère en violence. Jusquoù peut aller la situation de quelquun qui utilise son droit sans raison compréhensible par les autres ? Cest ce quessaye de savoir notre personnage. Lengrenage kafkaïen dans lequel il senfonce ne prend fin que dés lors où il décide de retourner dans la caverne, quittant le monde des idées pour la magouille la plus basse. Une vision pessimiste de lhomme donc.
Ce film est avant tout une réflexion philosophique profonde, peut-être un rappel de lallégorie de la caverne : un homme descend du monde des idées et se trouve confronté à lincompréhension des autres, incompréhension qui comme toujours dégénère en violence. Jusquoù peut aller la situation de quelquun qui utilise son droit sans raison compréhensible par les autres ? Cest ce quessaye de savoir notre personnage. Lengrenage kafkaïen dans lequel il senfonce ne prend fin que dés lors où il décide de retourner dans la caverne, quittant le monde des idées pour la magouille la plus basse. Une vision pessimiste de lhomme donc.
On dit que cest un Lynch à la française. Pourquoi pas, néanmoins on remarquera une vision cinématographie clairement différente de celle du réalisateur américain, marqué par un naturalisme/minimalisme débridé, choix dautant plus cru pour un enchaînement daction qui, vu de loin ou raconté par un ami, paraîtrait absurde.
Un film réaliste qui devrait nous alerter sur les dangers de l'arbitraire érigé en système,la mise au pas des citoyens avec l'aide des grands corps constitués: police, psychiatrie, entreprise, quand ils perdent de vue leurs valeurs pour n'être plus que des exécutants zèlés, attentifs seulement aux procédures définies par d'autres qu'eux..A partir de quand a lieu le dérapage et que peut-on faire pour réagir? Un film aussi sur la société du paraître et du bluff.Sommes nous normaux pour tolérer tant de folie?
Malgré quelques longueurs, j'ai trouvé le film particulièrement intéressant par le propos qu'il délivre: doit on se conformer à ce qui est posé par une norme parce que c'est la norme reconnue par tous comme telle, ou bien l'homme doit il chercher au delà des règles le sens qu'elles donnent à la société? Ce film renvoie à notre propre responsabilité et à notre capacité affaiblie à encore oser nous indigner. Qu'est ce qu'être citoyen finalement si ce n'est être aussi un peu rebelle. La fin du film nous apporte une réponse un peu pessimiste mais sans doute assez proche de la réalité