Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 décembre 2007
Dommage ! L'idée était bonne. Le jeu de G. Melki est excellent. Le début du film, jusqu'à la rencontre de S. Kiberlain avec l'interne, est crédible. Mais plus après : on ne signe pas un "internement à la demande de tiers" sans s'en apercevoir ! Le statut de S. Kiberlain dans le métier de taxi (salarié ou locataire) n'est guère en accord avec son mode de vie (flexibilité de son emploi du temps, logement), on la verrait plutôt artisan. G. Melki n'est pas vraiment abruti par des calmants, comme c'est normalement le cas dans ce type d'internement... Et puis, il y a des longueurs, surtout les scènes de taxi. Un film gâché par les faiblesses de son scénario !
Un fait qui pourrait arrivé à tout le monde : l'engrenage d'un système absurde. Les situations sont tellement dingues que l'on finit par en rire parfois. Très bonne interprétation de Gilbert Melki.
Tout petit film plan, plan. Sandrine Kiberlain n'est pas crédible en "chauffeuse" de taxi, un couple plutôt de classe très moyenne vivant de manière plus bourgeoise. Dommage pour la crédibilité. Le scénario se résume à deux idées : un engrenage de gros problèmes face à une attitude candide et franche. Dès que le Gilber Melki change d'attitude triche et devient malhonnête, il va de succès en succès. C'est un peu court et cela manque de souffle. Mais le plus grave, c'est que ce film voulant absolument nous faire passer le message ci-dessus, est malhonnête à l'instar de ce qu'il prone, déforme fortement la réalité sociétale et donne une image afligeante et surtout d'une bétise crasse de la police, du personnel médical, de l'administration et du monde du travail (ce qui veut dire à peu près tout ce qui nous entoure). "Nous vivons dans une société autiste, bête, qui nous écrase. Soyons fourbe et tout nous réussira". Le problème est que cette démonstration est aussi bidon que le propos. Cette oeuvre est une caricature triste de ce qui se fait de pire dans le cinéma français. A jeter.
Un film mettant en avant la stupidité du côté administratif de notre société, qui malgré un fond de vérité n'a pas su me toucher. J'ai vite décroché au bout d'une vingtaine de minutes en attendant que le film se finisse.
Une étoile aurait été plus juste pour le jeu de Melki (qui devient tout de même lassant à la longue que la pélicule déroule) et celui de Kiberlain (mais là je ne suis pas du tout objectif, mais malheureusement, on ne se sent guère concerné parles (més)aventures de ce couple banal et sans reflet. Ce scénario kafkaien est plus manichéen que n'importe quel conte pour enfant. On s'ennuie sérieusement pendant tout le film et le côté "humour" du film n'a pas assez été exploité. Un vraie déception.
Aaah Sandrine Kiberlain ne nous déçoit quand même rarement. En plus avec un fantastique Gilbert Melki. Le pitch c'est Gilbert Melki qui ne regarde se passer un contôle d'identité. Il refuse de partir, puis refuse de quitter le commisariat sans explication. Résultat, il est amené à la section de l'hôpital psychiatrique. Sandrine est chauffeur de taxi, et crédible en plus, les pieds sur terre. Gilbert se sentirait finalement plus à l'aise en dehors de cette société où tout le monde joue son 'petit' rôle et est un peu collabo...ou est-ce seulement une traduction douce d'une déprime. A voir
Voilà une situation tout a fait plausible, et qui est ma hantise personnelle. Avoir à faire à notre police républicaine, pour avoir essayé de préserver les droits républicains d'une de mes concitoyen. Vous remarquerez que c'est dans "concitoyen' qu'il y a le mot "con" et pas ailleurs. Bon film d'auteur, grand frissons à l'idée que celà peut arriver à n'importe qui d'un peu courageux et attenif à autrui. Surprenant, néanmoins, l'absence d'un avocat ou d'un conseil à un momnt de l'histoire. Je doute que l'entourage d'une victime puisse rester autant démuni devant une telle aventure. En rentrant à la maison, j'ai fait un détour, pour éviter de passer devant le commissariat. La dernière fois que j'y suis allé, c'était pour une procuration pour les présidentielles. On m'a acceuilli aussi bien que si je demandais un droit d'asile ( enfin , j'imagine... hélas ). C'était limite entrave au droit de vote....
Un trés beau thème/ sujet parfaitement interprété et réalisé. Et dire que certains pense que le cinéma d'auteurs en France est mort...
Emmanuelle Cuau apporte un démenti en ce temps de sinistrose pour le cinéma francais et démontre qu'il est possible de faire des films de société sur la société.
Comme souvent Gilbert Melki sert admirablement bien les intentions de l'auteur.
La rareté d’Emmanuelle Cuau au cinéma traduit la modestie de sa filmographie. «Très bien, merci» (France, 2007), le nouveau film de Cuau, apparaît dans le paysage cinématographique comme un reflet songé de l’actualité politique et sociale. Non pas qu’il s’agit d’une œuvre ponctuelle et vouée à l’oubli mais d’un pivot ancré faisant graviter les tenants des fonctionnements de la société occidentale. Alex, homme du commun et comptable lambda au caractère tenace, se trouve épris d’une crise de liberté. La contexture qui meut le film incline l’évolution sociale vers une mesure hors proportion avec une maîtrise logique telle que Cuau semble brider élégamment les codes de la rationalité au cinéma. Autant que l’abus de pouvoir de la police, l’entêtement de la raison médicale, les injustices du travail et le conditionnement à la déception, «Très bien, merci» distille dans chacune de ses scènes le totalitarisme larvé de notre société contemporaine occidentale. Gilbert Melki et Sandrine Kiberlain, aux interprétations réalistes et convaincantes par une vigueur de diction, sont le couple trivial qui se démène dans les aléas soucieux de la vie. Paris petite ville, Paris terrain des carrefours d’infimes conflits, Emmanuelle Cuau ose nous offrir la capitale sans la magnifier pour mieux en exploiter les histoires qui s’y déroule. De la critique de l’officiel au compte-rendu de notre société, la réalisatrice réussit à créer un lien étroit et infrangible qui garrote le film en un souffle naturel de véracité. Le réalisme disséminé en tout lieu et la logique d’harmonie confère à «Très bien, merci» une puissance de propos qui permet une abréaction efficace et relève l’imperfection assourdie de nos rapports à l’officiel.
On m'avait dit beaucoup de bien de ce film que j'ai pu vérifié durant la première heure. En effet le personnage de Gilbert Melki (très bon comme toujours) est pris dans une spirale infernale très réaliste, alors que tout le long il veut simplement faire valoir ces droits. Au bout d'une heure, j'ai eu l'impression que le film pâtinait un peu. Il accuse quelques longueurs. De plus si tout ce qui touche les entretiens d'embauche ratés m'a paru crédible, le fin me semble peu réaliste. Un film néanmoins surprenant et audacieux dans le paysage du cinéma Français.
Bien écrit et magnifiquement interprété , une fable peut-être , avec des situations pas toujours crédibles , mais c'est voulu, une mise en scène trop lente , manquant de tranchant, à voir tout de même pour les bonnes intentions et la critique (douce) d'une société à la dérive.
encore un film bien-pensant avec de méchants policiers et de méchants controleurs, qui osent s'en prendre à de gentils délinquants. la soupe commence à être franchement indigeste surtout avec des ficelles aussi grossières. Navrant de trouver kiberlain là dedans. Nul doute que la réalisatrice serait la première à hurler de voir son film piraté (toujours par des gentils délinquants, pourtant !) l'anarchie c'est toujours bien "pour les autres"...
Le début est prometteur, mais la suite tellement poussée à l'extrême qu'on a du mal à y croire. Si ça se veut être un film dénonciateur de tout le système administratif pourri jusqu'aux racines(je l'admets), c'est raté. Il aurait fallu s'arrêter avant l'hôpital psy. (tout de même, faut pas pousser). Un court-métrage avec les problèmes actuels du fumeur un peu rebelle avec qq emmerdes aurait été parfait. Mon étoile va à Gilbert Melki, que je ne connaissais pas avant, son jeu est simple et naturel, parfait dans un rôle de provocateur et fouteur de ... La leçon d'anglais bourré est simpa!