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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 août 2007
Bon film, Assayas nous livre un très bon thriller avec un petit budget. Les acteurs sont excellents, que soit Asia Argento ou Michael Madsen ou encore les seconds rôle qui sont de très bonnes qualités. Ce film n’a pas subit d’abattage médiatique et n’est pas distribué dans beaucoup de salle, aussi, allez le voir le plus rapidement possible si vous en avez la possibilité.
Grand fan de "demonlover" qui fut pour moi une claque dans la tronche, je m'attendais à bien mieux du duo Assayas - Argento. Après une première demi-heure de bavardages interminables et surtout minables, le film se décide enfin à démarrer et nous entraîne pendant une dizaine de minutes dans un nouveau polar vertigineux et sombre. Le cinéaste retrouve alors le souffle du film évoqué plus haut... avant de se crasher pour de bon à l'atterrissage. Ne racontant pas grand chose, ce "boarding gate" paraît bien excité pour rien et semble être un ratage quasi complet. On en sort plus énervé qu'autre chose, alors évitez cet embarquement-là, il ne mène nulle part.
La bande annonce présageait un bon film ... mais quelle déception ! Ennui, vulgarité, dialogues sans fin, sans intérêt, Asia Argento dénudée, défoncée ... voilà le résumé du film. A fuir !!!!
Pour être clair : film pourri auquel j'aurai mis 0 étoile s'il n'y avait Asia Argento que je trouve fascinante. Sans elle, j'aurais quitté la salle après la scène de la vente de la drogue... et j'aurais bien fait ! Olivier Assayas me déçoit beaucoup.
Le film mériterait 3 etoiles s'il ne sombrait pas dans un classisme trop rencontré. Dommage puisque le début est plutot bien orchestré. il faut dire que l'acteur Michael Madsen contibue grandement a cela. Dommage que la 2eme partie du film ne soit pas aussi réussi que la 1er.
A force d’accumuler les essais, Olivier Assayas est devenu un styliste. Lui manque encore l’essentiel : exprimer des sentiments, pour que ces personnages aient une chance de quitter l’anecdote pour le mythe, et que l’émotion qui manque pour l’instant à ses films contribue à laisser autre chose de lui que le souvenir d’un tout petit maître du " dispositif " cinématographique. Dans Bording gate, Olivier Assayas se vautre dans la dernière ligne droite, où il fuit une fois de plus son sujet, à l’instar de son héroïne, qui d’amante religieuse se transforme sous nos yeux déçus en petite demoiselle gentillette.
Un grand merci à Assayas pour cet excellent film !!! Boarding Gate est tout simplement génial. Une réalisation simple mais surtout très efficace ! Le talent incontestable d’Asia Argento sublime ce thriller du début à la fin ! Assayas m’a foutu une bonne claque en pleine tronche, et j’en redemande !!! Petit budget, casting d’enfer et surtout une bonne intrigue font du film d’Assayas un petit bijou à voir absolument !!!
Ils seront sûrement encore nombreux les esthètes qui, à travers ce "Boarding Gate », loueront une fois de plus la démarche jusqu’au-boutiste d’Olivier Assayas pour ce qui est du parti pris formel. Et, comme à l’habitude, il y aura tous les autres qui, parce qu’ils ne viennent au cinéma pour regarder une démonstration de techniques abstraites, s’ennuieront de pied ferme de la première à la dernière minute. A vrai dire, toute la question est là : comment peut-on encenser un film qui n’est qu’une simple mécanique qui tourne à vide ? Car oui, que tous le reconnaissent, ce film ne parle de rien finalement ! Effrayé qu’il est d’avoir à répondre à ne serait-ce qu’un seul code en vigueur dans le cinéma contemporain en terme de construction narrative, Assayas déconstruit tout à tout bout de champs, quand ce n’est pas pour laisser certains passages de son intrigue totalement en friche. Une telle démarche, à ce point poussée à l’extrême, ne relève même plus de l’obscurantisme, elle relève carrément du mépris absolu pour le public. Si c’est là la quintessence du cinéma - ne plus chercher à transmettre mais s’extasier sur des mécaniques qui tournent à vide - alors le cinéma n’a plus rien d’un art, c’est de la simple technique. Navrant.
Exercice de style un brin maniéré et prétentieux, ce polar snob pour bobos branchés est au cinéma policer ce que Assayas est à Scorsese. Asia Argento est pourtant charismatique et on y trouve de jolis mouvements de caméra.
Je tenais juste à mettre mon zéro pointé .. par principe. Pour faire baisser la côte surestimé de se film ennuyeux, bavard, hyper et inutilement sado-sexuel. On a bien vu que "ça fait bien" d'avoir Asia Argento dans ce film, et "ça fait encore mieux" de la déshabiller comme une poupée tatouée. A part assouvir les fantasmes du réalisateurs, ce film n'a rien à faire dans un cinéma ... Je suis sorti. Lisez les critiques 1 et zéro étoiles, vous aurez mon point de vue ... et certains le disent tellement mieux que moi ! :)) Allez plutôt voir "la naissance des pieuvres" ... C à la fois naïf et profond.
Ca démarre plutôt bien et la façon de filmer nous plonge au coeur de l'action; mais l'intrigue s'essouffle bien vite au profit d'une succession de plans, esthétiques certes, mais ça ne fait pas un film. C'est le genre de film encensé par la critique et qui au final se révèle assez plat, sans que l'on en ressorte bouleversé comme on s'y attendait. On voyage à Hong-Kong certes, mais je le répète: ça n'est pas une suite de jolis plans et des acteurs qui font ce qu'ils peuvent qui font un film. J'ai vu des gens sortir de la salle tellement on y comprenait rien, où le réalisateur a voulu nous emmener, et bien je me pose encore la question...
Mais pourquoi Assayas tourne des plans tant saccadés qu'on ne saisit visuellement plus l'image, est-ce un affreux cache-sexe du vide de sa technique narrative? Pourquoi aussi s'échine-t-il à filmer platement l'action dans le champ en n'utilisant qu'une seule fois, un peu ridicule et surtout très convenue, le hors-champ? Pourquoi enchaîne-t-il tous les clichés de la série B sans recul ni contre-pied (cf le porte-clef à l'eau, ...)? Là où Assayas est fort c'est dans la direction des acteurs, et à cet égard les plans fixes entre Argento et Madsen sont remplies d'une tension palpable. Les deux acteurs arrivent à rendre intelligibles des dialogues qui pourraient facilement friser le ridicule. Asia Argento porte le film sur ses épaules et ne se borne pas à quelques mimiques de façade. Elle incarne parfaitement son personnage dans toutes ses nuances et lui donne un relief hors des poncifs. La seule véritable scène d'action du film est étonnament bien maîtrisée et, là, les plans saccadés ont tout leur impact. Même si la fin peut laisser un gros goût d'inachevé, elle ouvre la porte à l'après et aux fantasmes du spectateur. Par son climat, ses personnages souvent abstraits, ses situations et dialogues implicites, c'est un film qui stimule grandement l'imagination alors même que trop de films grand public la ligotent, comme s'il n'y avait rien d'autre à voir que ce qui est déjà à l'écran. Rien que pour cela, merci Mr Assayas!
De très bons acteurs, une bonne photographie qui restitue très bien (à mon avis) l'atmosphère oppressante de la tentaculaire Hong Kong mais une intrigue tortueuse qui fait tourner l'ensemble un peu à vide. Dommage. Mention spéciale à Asia Argento.
D'un scénario alambiqué et confus, d'une mise en scène d'une lenteur exaspérante, et de dialogues parfaitement indigents, on ne sait quel défaut majeur tue cette réalisation. Olivier Assayas multiplie les emprunts - scènes de film de triades chinoises, pseudo-érotisme à la Oshima - et ne nous offre que quelques plans interessants avec ses jeux de miroirs et ses cadrages de scènes d'action. A retenir cependant le numéro convaincant d'Asia Argento, plus trouble et ambigüe que jamais.
Je ne sais plus qui a dit qu'on ne s'ennuyait pas une seule minute mais je ne suis pas certain qu'on ait vu le même film. Je suis plutôt déçu par Olivier Assayas qui nous avait habitués à mieux. En effet le film est très lent, les dialogues pas très incisifs et le pire c'est qu'on ne s'attache aucunement aux personnages. L'intrigue est aussi assez trouble et la fin plus que moyenne. Enfin je ne vais pas m'attarder sur le sujet, disons film à oublier pour ma part!