Derniers Avis : Zebraman - Page 2

Zebraman est un film plutôt amusant pour peu que l'on aime le gros n'importe nawak sur pellicules. Si l'histoire se tient relativement pendant un temps avec cet instituteur qui se prend pour le héros costumé et zébré de son enfance, ça part ensuite sérieusement en vrilles quand débarquent des extraterrestres au look grotesque. Là, le scénariste ne semble plus répondre de rien et l'histoire part dans un bon gros délire à base de prophétie et de série télé ringarde. Dommage que le rythme ne soit pas plus maîtrisé et les effets spéciaux un peu plus soignés mais les amateurs de curiosités asiatiques devraient y jeter un oeil.

Un film qui parait au début être assez mauvais mais si on se laisse prendre au jeu on découvre un film qui se laisse regarder qui pourrait presque plaire.
Il faut vraiment aimer le genre pour l'apprécier et il ne plaira sûrement pas a tout le monde mais on passe une bonne soirée.

j'ai vraiment eu beaucoup de mal a regarder ce film.
C'est un film ennuyeux servi par des acteurs franchement mauvais.Film pour les 2 de neurones.

Le film en lui même est juste passable mais attention c'est du Takashi Miike.Alors là ça change tout.Moi je l'adore ce cineaste ,toujours des films décalés,ce petit grain de folie (pas si petit d'ailleurs).Et l'acteur principal,toujours présent et il s'en sort avec brio.Bravo Zebraman et vivement le prochain Takashi

Très particulier. Le scénario s'avère plutot étoffé et intriguant. Mais Zebraman déçoit sur le plan artistique : une mise en scène à l'allure de pseudo-documentaire (souvent filmé caméra à l'épaule), avec une photographie des plus ternes ; inutile de préciser que cette esthétique ne convient guère à l'atmosphère d'un film avant tout fictionnel et crée ainsi un rendu visuel plutôt de mauvais de goût. En parlant de Zebraman comme un cru moyennement réalisé et souvent ennuyeux, on pourrait sous-entendre qu'il s'agit d'un simple ratage ou presque. Cependant non, loin de là. Il y a quelques moments forts, quelques instants de poésie décalée et absurde, qui le rendent attachant lorsqu'il ne se veut pas rébarbatif. Et l'assaut final, qui fait dans le spectaculaire avec les moyens du bord, lui permet d'émerger complètement de sa léthargie. Et puis, ce déferlement d'effets numériques foireux tout autant que fun et qui rappellent nos années Sega... quel bonheur kitsch ! Un petit sentiment de plénitude qu'il ne faut craindre d'avouer, allons. Quant à l'épilogue, il est d'une élégance simple, tendre et touchante, si, si. Zebraman, quoiqu'il ne soit pas l'un des meilleurs Miike, demeure une oeuvrette dont les qualités transcendent les nombreuses maladresses et en font une curiosité.

D'apres moi Zebraman est le meilleur filme de super-hero jamais réalisé, tout simplement, et croyez moi c'est un genre que je connais particulierement bien. Contrairement à bien des realisateurs holywoodiens qui nous pondent en serie des navets censés etres respectueux de l'oeuvre original ( le plus souvent un comics ) Miike a choisi d'inventer son propre super-hero de serie B, Zebraman, l'homme zebre dont l'apelation à elle seul met en garde le spectateur vigilant : Zebraman n'est pas un film à prendre au 1er degré et on l'en remerciera. Apres on aime ou on deteste le genre, mais si vous etes fan de cinema asiatique ou que vous vous etes lassé des niaiseries d'un Spiderman 3 et que vous cherchez quelque chose de nouveau à metre dans votre lecteur DVD alors ce film est fait pour vous.

Mauvais, pas de scénar, personnages ridicules, dialogues mauvais, mauvaise mis en scène.

Le film de super-héros revisité par le très énervé Takashi Miike? Pourquoi pas... On aurait pu s'attendre au pire du pire de la part d'un réalisateur qui a tendance à plonger dans l'ultraviolence gratuite, en fait pas du tout, "Zebraman" pourrait presque être un film pour enfants. C'est l'histoire d'un homme timide et peut sûr de lui, humilié par ses élèves et regner par sa famille. Il va devenir le superhéros préféré de son enfance: Zebraman, et sauver l'humanité d'une invasion de petits hommes verts et gélatineux. Oui, ça à l'air hilarant comme ça, en fait pas du tout, Miike prend son histoire tellement au sérieux que s'en est insupportable, tout est risible dans ce film, autant le scénario que les effets spéciaux, qui parfois sont appréciables car sont une référence au kaiju eiga, et sont sinon des images de synthèses ratées et d'une simplicité si affligeante que l'on se demande si il s'agit de modéstie ou de restriction de budget... On retrouve quand même un univers opaque et étrange propre aux films de japonais et en particulier à ceux de Miike. Le vrai but du film alors? A mon avis ce qu'à voulut transcrire le réalisateur à travers "Zebraman", c'est une petite synthèse sérieuse et polie de tout ce qu'à pue produire le cinéma fantastique japonais jusqu'à lors. On voit des références grosses comme ça à des films dans la lignée des "Godzilla" et aux films de la Shaw Brothers genre "Super Inframan", ou encore à tous les sous-produits que les productions nippones ont pu pondre (on remarque également un petit clin d'oeil farceur à Zorro soit dit-en passant). Donc, de ce côté, Miike à remplie sa part du contrat, en plus, "Zebraman" était une commande donc on ne peut pas directement repprocher à Miike toutes les erreurs suivantes: c'est un film cruellement chiant, qui manque de ritme, d'action, et surtout de second degré et donc d'humour. Je le conseille quand même, car dans le genre O.F.N.I., on a rarement fait de choses semblables à "Zebraman".

Takashi Miike est connu pour ses films complètement barrés, extrêmement violents et presque toujours étranges. Son nom est associé à Audition, à Ichi the Killer et à Visitor Q, trois films que je ne recommanderais à personne ayant moins de 16 ans...

Zebraman est à part dans la filmographie pléthorique du réalisateur. En effet ce film est visible par tous (et semble même par moment destiné aux enfants). Ca ressemble à un film de super héros typique mais c'est un mélange entre Bioman et la chronique sociale d'un japon décadent et décalé (le héros est un instit minable que sa femme trompe pendant que sa fille couche avec le premier venu, en l'occurrence un maniaque sexuel se déguisant parfois en crabe pour commettre ses méfaits). Pour passer le temps l'instit se déguise en Zebraman, un héros ringard d'une série TV s'étant arrêté au 7eme épisode faute d'audiance et n'ayant jamais été rediffusé depuis 20 ans. Il saute tout chez lui et déchire son costume...

Dans Zebraman les institutions sont bancales : l'école avec sa surveillance de plus en plus poussée mais inefficace, la cellule familiale en pleine dissolution, des militaires faisant une enquête sans qu'on les écoute vraiment, le gouvernement Japonais se faisant donner des ordres par les américains.

Le film plonge progressivement dans un univers plus connu mais moins réel : celui des super héros aux costumes délirants à la X-Or affrontant des aliens tous plus étranges les uns que les autres. Plus le film avance plus on prend ses repères alors que tout se désagrège. Ca ressemble presque à Kairo avec les gens qui vaquent à leurs occupations alors que le monde perd les pédales. Une nouvelle réflexion sur la société japonnais ? Je ne sais pas. En tout cas c'est un film rafraîchissant, bien construit (bien déconstruit, en fait) et maîtrisé du début à la fin.

Ne dites plus Z comme Zorro mais comme... Zebraman ! L'incroyable Miike rend hommage aux Tokusatsu (séries tv des super héros nippons) en restituant parfaitement leur dimension héroï-comique de laquelle émergent la gnangantise et le burlesque, leur donnant ce mignon penchant ringard ascendant nostalgie des eighties. Après trilogie mafieuse et autres auditions sanglantes, Miike prouve qu'il est aussi capable de déconnade sans se prendre au sérieux: c'est souvent hilarant et jouissif, parfois idiot et délirant, invraisemblable ou totalement nigaud, mais au final c'est si drôle et si naif... et c'est fait exprès.

A partir d'un scénario original (Un gars raté devient le super-héros dont il est fan depuis des années), Takashi Miike en tire le meilleur: de l'humour et de l'action à floison en restant bien loin de toute prétention visuelle à la Daredevil.
Sho Aikawa assure en mari cocu et Takashi Miike, bien loin de toute ultra-violence habituelle, offre une mise en scène réussie et bien déjantée (Le méchant avec le masque de crabe, l'infirmière avec un casque en forme de gland,...).
Zebraman, avec ses quelques effets spéciaux ratés, est une pure tuerie !!!

J'ai vraiment du mal avec ce réalisateur....je voulais lui donner encore une chance apres avoir visonné la Trilogie Dead or alive mais la trop c'est trop il est banni de ma videothèque....la raison?? Prise de substances tres certainement dangereuses pour sa santé mentale à ce monsieur, parce que c'est pas possible de faire sortir des débilités pareils d'un esprit sain.

Après avoir vu Sergent Kabukiman NYPD, tout droit sorti des productions Kaufman de la Troma, Zebraman offre lui aussi un personnage haut en couleur et surtout, non formaté. Il ne faut s'attendre à rien avec ce film de Miike... Mais à rien. Et alors le film vous transporte vers un crescendo insensé, aussi insensé que le contenu du film se veut réel. Quelques longueurs toutefois ont ralenti mon plaisir. La psychologie des personnages, elle, est boudée (comme dans tous les films de Miike par ailleurs). Pour tout ceux qui ont marre des super-héros super-sérieux, ce FILM est RAYé ET NON à RAYER !
(Note : une bonne blague dans le film. Une bombe doit être lâché, son inscription se trouve être "made in USA"... Plus tard, un général de l'armée appelle "Dîtes au Président Bush qu'on ne veut pas de cette bombe")

Takashi Miike est un cinéaste totalement dégénéré du bulbe, changeant de style et de type de films à chaque fois, avec une seule constante : faire dans l’outrance, la démesure, le non-sens grand-guignolesque le plus fou ! Après des œuvres plus ou moins remarquées telles « Bird People in China », « Audition », la trilogie « Dead or alive », « Fudoh », « Ichi the Killer » ou « Visitor Q », voici maintenant qu’arrive en France « Zebraman », son film de super héros. Mais ne vous attendez pas à la grâce d’un Spiderman ou à la noirceur ténébreuse d’un « Batman », car Miike décide d’entrée de jeu de faire dans la parodie. Son super héros est un pauvre type, un prof raté et raillé par ses élèves, ses collègues et sa famille. La nuit, il se déguise en Zebraman (héros de son enfance, découvert dans une série télé tellement minable qu’elle ne connut pas plus de 7 épisodes avant d’être arrêtée par la chaîne), et va faire le guignol dans les rues. Et, sans savoir pourquoi, à la rencontre d’un petit garçon handicapé et également fan de cette obscure série télé, notre pseudo super héros va acquérir de véritables pouvoirs et reproduire, geste après geste, tous les épisodes de la série : en gros il va devoir sauver le monde d’une invasion d’extra-terrestres qui sont le fruit, visuellement, d’une union entre ceux de « Mars Attacks ! » et des fantômes de « Ghostbusters ». Bref, c’est du grand n’importe quoi, mais cela fera s’écrouler de rire tous les fans de Miike, ainsi que les amateurs de cette vague de cinéma japonais outrancier.

Zebraman est au départ une sorte de parodie de Sentaï, genre bien connu en France grâce à
X-Or, Bioman, San Ku kai… Et avec Miike comme réalisateur, le projet était plutôt excitant. D’où la d’autant plus grande déception. Ce film aurait pu être au Sentaï ce qu’Incassable de Shyamalan était au comics, c'est-à-dire une sorte de rationalisation d’un univers fantastique. Et au départ, tout semblait parti pour. Filmé caméra à l’épaule, souvent en recul, le film donnait un aspect presque documentaire qui insérait véritablement ses personnages dans le réel. Seulement le scénario est bien loin des ambitions du réalisateur. Sans compter les nombreux gouffres scénaristiques qui n’expliquent rien, ou qui quand ils veulent se justifier ne font que bredouiller un langage incompréhensible, le film ne sait pas sur quel pied danser. Ce n’est pas vraiment une parodie, ce n’est pas vraiment un film de héros. On regrette le manque de parti pris et certaines niaiseries. Quelques gags sont tout de même vraiment drôles, le style de Miike rend tout de même l’histoire intéressante, et le film n’est qu’un semi-échec mais qui penche plus le verre à moitié vide que le verre à moitié plein.
(+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques_films.htm)