Euh.. ok le film a beaucoup de défauts, c'est vrai. Pas mal de scènes étranges et il faut avouer que si " un éléphant rose avec une seule patte et mangeant des corn flakes" était apparu à l'écran ça n'aurait probablement pas choqué. Mais c'est justement la force de ce film, il se moque des balises directrices, se créer son propre chemin avec une volonté d'innover tout en s'inspirant. Voila pourquoi selon moi il n'est pas prétentieux. Il m'a parfois fait penser aux films expérimentaux asiatiques, souvent très lent mais à l'atmosphère pesante et à une créativité innatendue. On en est pas là, mais ce "Héros" nous permet de voir enfin un peu de cinéma et de révolte, chez nous les.. Gaulois
Un film assurément hystérique et angoissant. MY ne fait pas dans la dentelle avec son personnage de psychopathe. Sacré rôle n’empêche. Le film est souvent irritant de par la musique aussi. Agressive. Et les sonneries de téléphone insupportables. Fait penser quelque part à du Dupontel dans cette folie furieuse qu’on ne sait arrêter et dans cette poésie également folle qui naît à la fin de la tragédie mentale. On a l’impression d’assister à la fin du monde…..
Un 8 clos assez spécial, avec un Michael Youn méconnaissable. Le film est psychologiquement fort, mais scénaristiquement faible. On fini par s'ennuyer sans pouvoir comprendre qu'elle est la finalité de ce film. Même si le pari était risqué et pas totalement perdu, héros n'est pas à la hauteur de ce que l'on pouvait attendre et ceci est dommage.
“Je ne veux plus faire rire !” hurle ici à tue-tête un Michaël Youn maquillé en clown. Il semblait pourtant que c’était déjà chose faite, lorsqu’il déambulait les fesses à l’air, un mégaphone à la main, ou quand il s’illustrait dans des comédies comme “Les 11 commandements”, “Iznogoud” ou “Incontrôlable”. Sauf qu’ici, le comique remise toute pitrerie au placard, et tente de gagner ses galons d’acteur sérieux, comme ont si bien su le faire certains récemment (José Garcia, Benoît Poelvoorde ou Jean Dujardin). Et là, surprise : Youn prouve qu’il peut ne pas être mauvais, et réussit même à convaincre, au cours d’une ou deux scènes. Malheureusement le reste du film ne suit pas, et l’histoire de ce chauffeur de salle qui, frustré de n’être que drôle, kidnappe et séquestre l’idole des foules Clovis Costa, s’oriente bien vite vers le ratage total, à grands coups de plans pseudo-expérimentaux (en plus d’une alternance, aussi gratuite qu’incompréhensible, entre la vidéo et le 35 millimètres) et d’ellipses qui finissent par agacer. On a donc tôt fait de déclarer forfait, alors que l’hystérie(visuelle et sonore) monte et gagne peu à peu chaque photogramme, anihilant, au passage, la prestation de Michaël Youn. Lequel devra alors retenter l’essai, car son “Héros” n’est ici que la contraction de “Zéro” et “Hystéros”.
Un ramassis de prétention, un sujet banal ultra-gonflé à l'image pour en sortir quelque chose, tout juste sauvé par ses acteurs (Patrick Chesnais en tête) et par quelques trouvailles intéressantes noyées au milieu d'une hystérie visuelle écoeurante.
Complétement hallucinant de tout part, j'avoue avoir totalement accroché à ce film assez cauchemardesque et dingue à la fois. On ne pige pas tout mais l'ensemble fonctionne biene t reste attachant. Fera certainnement partie des films qui explose des années après leurs sorties et reservé à un certain publique.
Je ne pensais vraiment pas mettre une telle critique mais le seul intérêt du film réside dans un Michaël Youn à contre emploi dévoilant une large palette d'émotions dans son personnage de tortionnaire et un Patrick Chesnais qui lui donne bien la réplique. Mais même si le duo fonctionne bien, les propos restent vides de sens et si l'on sent bien qu'il cache une dénonciation, Héros n'arrive pas à trouver le ton juste pour faire passer le message. La réalisation, brouillon elle aussi, fatigue malgré quelques bonnes idées (les poissons, le caméraman). Un 1er film, assez original, dont on n'arrive pas vraiment à saisir le sens ce qui nous prive d'un réel intérêt. Bref, un réalisateur intéressant malgré tout et un Michaël Youn surprenant.
Rarement le terme de "clown triste" aura si bien collé à un personnage. Car le réalisateur le dit lui-même et c'est tout à fait ce que l'on ressent à la vision de son film : "...c'est un individu qui clame son droit à la tristesse". Pour son premier long métrage, Bruno Merle nous offre un film noir, très noir même. Un film bizarre, halluciné, constamment sur le fil de la folie où l'on ne sait jamais très bien si l'on voit la réalité ou une vision onirique. Dans tout les cas un film pessimiste où jamais une lueur d'espoir apparaît, même quand on pense qu'elle va venir. L'ambiance est donc très lourde, confinée, et le huit-clos accentue encore plus l'impression d'étouffement...
...Certes Héros est un film qui peut dérouter au premiers abords. Mais dès l'instant où l'on arrive à rentrer dans l'ambiance et à adhérer au propos, c'est un film qui tient en haleine, qui intrigue, qui dérange, bref qui le laisse pas indifférent. La demie-mesure n'est pas de mise ici, soit on aime, soit on déteste. Malgré quelques baisses de régime et quelques défauts inhérents à tous premiers films, il faut saluer l'audace et l'originalité du scénario et de la mise en scène, ainsi que le haut niveau d'interprétation. Pour un premier essai ce n'est pas donné à tout le monde. Malheureusement la presse tire à boulets rouges sur Bruno Merle et son film, l'enterrant à l'avance et ne lui laisant que peu de chance d'être vu. Dommage. Pour rattraper, moi je lui mets **** étoiles. N'attendant rien de particulier, surtout pas de Michaël Youn, la surprise est donc totale. Une grande claque... Suite sur mon blog.
Si on m'avait dit qu'un jour, j'irais voir un film avec Michaël Youn en vedette; qu'en plus ce serait à Cannes ! Dans le cadre de la semaine de la ... critique ! Et qu'en plus, je trouverais des qualités au film; et à Michaël Youn ! Des qualités, et des défauts. Car le film est un mélange de très bon, voire d'excellent et de très mauvais, voire d'excécrable ! Le scénario du film est très banal : un chauffeur de salle (Michaël Youn) a enleve un chanteur célèbre (Patrick Chesnais), très johnnyesque, car il veut partager 10 minutes de célébrité avec lui sur une grande scène. Je ne mens pas : il y a dans ce film 2 des plus belles scènes que le cinéma français ait donné depuis bien longtemps. Je ne mens pas : il y a de réelles trouvailles de mise en scène. Je ne mens pas : Michaël Youn prouve qu'il peut être, si il le veut, un excellent comédien, très juste, très émouvant. Malheureusement, le film et Michaël Youn partent également en vrille relativement souvent. En fait, on regrette souvent que Michaël Youn en soit la vedette, tout en reconnaissant que lui seul pouvait tenir ce rôle. En fait, il n'est pas impossible que j'aille voir, plus tard, d'autres films avec Michaël Youn en vedette. Ca ne dépend que de lui : préférera-t-il continuer à montrer ses fesses ou bien choisira-t-il d'exhiber, dorénavant, son talent ?
Ne cherchez plus un film ou Michael Youn fait une bonne prestation d'acteur, finit les Iznogood, les Incontrolable, la Beuze ou toute ces merdes, Youn jette son costume de clown débile pour endosser celui de clown mal dans sa peau et psychotique, et il le fait bien. Enfin le talent de ce monsieur peut s'exprimer correctement, dommage que la distribution de ce film ai été très maigre au cinéma car c'est un film qui est a voir uniquement au cinéma je pense. Au niveau de la réalisation on peut voir clairement que le réal frenchy experimente des effets de style et emprunte à droite a gauche. Au final cela passe tres tres bien et on se dit que le cinéma Francais de genre n'est pas mort. Bien sur ce n'est pas un cinéma ultra accessible à la masse de consommateurs filmiques qui attendent des films ou ya des taxis qui volent au dessus du canigou mais ce hui clos est vraiment un ptit bijou. Un gros coup de chapeau a la scène finale dont les effets visuels accompagnés aux effets sonores m'ont foutus de sacrés frissons... J'ai hate de voir le prochain film de Bruno Merle !