Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ronny1
36 abonnés
913 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 17 mars 2018
MARISA LA CIVETTA doit beaucoup à Marisa Allasio dont la plastique avantageuse à la Marylin Monroe correspondait bien aux années cinquante, avec davantage de rondeurs, que de nos jours. Le périple amoureux de cette allumeuse est joyeux, souvent enjoué, parfois larmoyant, mais reste un film pour midinette, avec autant de fond que les romans photos que lisait ce type de clientèle. Malgré la présence de Renato Salvatori et Francisco Rabal, tous deux peu inspirés, c'est Giancarlo Zarfati (Fumetto, le gosse effronté) qui offre la meilleure prestation, et le dialogue final avec sa copine est un des rares grands moments. Parfois embrouillé dans le montage ou dans le script, le tout est sympathique mais certainement pas important.
Lhomme et la femme face à lamour.... tellement de choses à dire mais surtout que lhomme passe sa vie à le chercher et que la femme la passe à le tortiller, le compliquer. Marisa est une tornade, une Marylin Monroe italienne. Une tornade qui, quand elle passe, emporte tous les hommes sur son passage, sans pitié. Elle est une splendeur, une rose torride, comme le dit son jeune ami Fumetto. Elle collectionne les hommes, les fait souffrir et cela sans remord. Mais un jour elle tombe sur un marin, qui, pour la première fois de sa vie, va lui faire connaître le véritable amour et la souffrance de ne pas être aimé. Quelle superbe film avons-nous là ! Mauro Bolognini, qui se voit être lobjet dun cycle sur Arte, filme ici la vie de tous les jours, la société italienne des années 50, dans toute sa simplicité et sa fraîcheur mais également dans la complexité de ces personnages. Car la vie ici nest finalement quune abstraction, une obligation que prend le cinéaste pour faire évoluer ces acteurs, tous formidables, dans une mare de romance et de recherche damour. Une romance facile à abordée, au début magnifique mais à la continuité assez répétitive, qui se voit envahie par les frivolités sentimentales de Marisa. Une Marisa quon prend plaisir à voir souffrir tellement elle énerve par son assurance au premier plan et son ignorance au dernier.Un film très beau, qui prouve que lon peut faire de très belle choses dans la simplicité.