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3,0
Publiée le 19 janvier 2024
Sur une formule simple de celle de la biographie, "The Boy in Blue" (1986) est ce que l'on appelle habituellement une très sympathique sèrie B! Le film raconte la vèritable histoire du rameur Ned Hanlan, champion du monde et symbole de la noblesse, incarnè avec conviction par le jeune Nicolas Cage qui rame comme un champion en flottant tel un oiseau sur la rosèe! C'est d'ailleurs la toute première fois que l'acteur se trouve en tête d'affiche aux côtès de David Naughton ("An American Werewolf in London"), Christopher Plummer et la charmante Cynthia Dale! L'ensemble se tient bien pour une biographie des 80's et ne dèçoit pas notre attente! Cage sort les muscles et gagne notre estime! D'autant plus que la reconstitution est belle et soignèe, de la règate du centenaire aux bateaux à vapeur en passant par les dècors et les costumes! Les courses se suivent donc sans ennui avec un homme qui ne pense qu'à l'aviron...
En 1986, Nicolas Cage commence vraiment à se faire un nom dans le cinéma indépendant américain, surtout après Birdy d’Alan Parker, dans lequel son second rôle a marqué les esprits.
Le voilà donc dans son premier film où il est seul en tête d’affiche, The Boy in Blue. Ironie du sort, le film n’est pas américain, mais canadien. Sous prétexte de parler d’aviron et d’innovation technique qui changèrent la face de ce sport à jamais (le siège coulissant), le film est un véhicule parfait pour Nicolas Cage, justement, qui y trouve un rôle assez similaire à ce qu’il a eu auparavant : un type sympathique, attachant, vraiment très étrange et incontrôlable. Contrairement à Cotton Club où il prend le mauvais chemin, dans The Boy in Blue, son personnage n’a qu’une envie en tête : s’amuser et ça passe forcément par l’aviron. Nicolas Cage donne le maximum et se trouve être parfait pour ce rôle, tandis que les seconds rôles comme Christopher Plummer et David Naughton sont tout aussi bons. Le film de Charles Jarrott, bien qu’il soit réalisé de manière impersonnelle, est plutôt bien écrit et ne perd jamais la légèreté dont il fait preuve dès ses premiers instants. Malheureusement, la musique omniprésente de Roger Webb est assez datée et finit par très vite casser les oreilles des spectateurs des années 2000’s, 2010’s, même s’ils aiment les synthés hallucinés…
The Boy in Blue n’a rien de bien original ni même de bien indispensable. En revanche, c’est clairement un bon film du samedi soir, une jolie petite trouvaille qui aurait méritée d’être plus connue.
Film biographique sur la personne de Ned Hanlan, champion du monde d'aviron, The Boy in Blue est ce qu'on appelle généralement un mauvais film, mais qu'il faut néanmoins saluer pour la belle prestation d'un Nicolas Cage encore jeune et en plein devenir. Le métrage reste en effet beaucoup trop simpliste et pas assez élaboré pour être pleinement apprécié, donnant davantage des allures de téléfilm à sa photographie et à ses dialogues. Le final, trop prévisible, est accentué au ridicule et donne l'impression d'un travail inabouti de la part des scénaristes, tant on trouve ça bâclé. Dommage.