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Radu Mihaileanu a réussi à traiter de manière intelligente des sujets aussi durs que la perte d'un être cher, la perte de sa propre identité, ainsi que le racisme avec beaucoup d'humanité et de simplicité. Les musiques de Armand Amar sont sublimes, elles nous font vivre les scènes intensément qui sont la quasi majorité du temps chargées en émotion.
Un superbe film, haletant, émouvant, tendre et réaliste à la fois.
Le sujet n'est pas simple et il est abordé en tout franchise.
Un film à voir et à revoir.
Le sujet n'est pas simple et il est abordé en tout franchise.
Un film à voir et à revoir.
Film magnifique, très émouvant. La scène de fin... WOAW!
Malgré que le film tire un peu en longueur, avec ses 2h20, il ressemble un peu à Forrest Gump, de par la vie entière du héros qui est retracée. Les acteurs sont d'ailleurs inconnus, ce qui permet de rendre le film un peu plus sérieux. Tout le monde n'aimera pas ce film, qui est assez biographique et appartient plutôt à du cinéma d'auteur, le genre de film qui est souvent primé à Cannes. On peut toutefois le regarder, ne serait-ce que pour la belle reconstitution des faits historiques et pour les nombreux prix qu'il a décroché, dont le César du meilleur scénario original en 2006 ou le Grand Prix du festival de Valenciennes.
Xavi_de_Paris
Radu Mihaileanu nous éclaire sur un sujet peu connu d'histoire immédiate, tout en nous alarmant sur l'urgence de la situation africaine. Le sujet est beau, l'interprétation est juste, la mise en scène épique, apportant un vent de fraîcheur inattendu. Le sort de cet immigré éthiopien en terre israëlienne est passionnant, édifiant quant à la perception qu'a l'Etat et de manière plus générale la population israëlienne de ses immigrés. Poignant et bouleversant.
Va, vis et deviens est sans conteste l'un des plus beau et des plus bouleversants films de ce début de siècle. Effectivement, en prenant appuie sur des faits réel survenu dans les années 80, le réalisateur Radu Mihaileanu nous raconte l'histoire de Schlomo, un jeune éthiopien chrétien qui, poussé par sa mère, se fait passer pour un juif afin de d’être adopté en Israël et ainsi avoir la vie sauve. Avec ces acteurs très juste et sa réalisation soignée, Va, vis et deviens est une véritable ode à la vie, à l'amour et à la tolérance qui vous touchera droit au cœur.
Tres bon film, emouvant et original. Il RACONTE véritablement une histoire on voit le personnage grandir et évoluer. Et merci au réalisateur de ne pas être tombé dans les clichés des difficultés de l'adoption etc... qu'il a réussi à souligner tout en subtilité. Les acteurs sont attachants et le scénario révèle une partie ignorée pour ma part de l'histoire d'Israël et de l'Ethioopie.
Le point de départ de ce film est basé sur un fait historique méconnu de la plus part des gens et donne lieu a une belle aventure qui mène le héros de ses origines éthiopiennes misereuses jusqu'a sa vie en israel. Ça aurait pu donner un très grand film mais l’interprétation et la réalisation dans l'ensemble peut convaincante ajouté a un doublage moyen ainsi qu'une dernière partie expéditive et accumulant les clichés (Schlomo fait son service militaire ,devient médecin et papa ,se marie et retrouve sa mère par "hasard" dans un camp) ne permet pas souvent a l’émotion de transpirer.De très nombreuses longueurs une musique arabisante agréable au debut mais lassante a force d'une utilisation trop répétitive (on dirait un spot de l'Unicef) finissent par rendre cette oeuvre assez fade.A vouloir brasser différents thèmes aussi varier que le déracinement, les cultures, le racisme, la judéité, le conflit israélo-palestinien, l'amour...il n'aboutit qu'a un survol qui laisse un gout d'inachevé.
Fascinant, comme le destin hors-norme de Shlomo, peut-être effectivement un peu trop exemplaire et déconcertant de facilité, mais est-ce bien l'essentiel ? Film d'une intelligence remarquable qui éblouit par le nombre de thèmes abordés, thèmes qui ne sont pas forcément très présent dans nos médias ou nos productions culturelles. A côté de Shlomo, les personnages du chef de la communauté ethiopienne et celui de la mère adoptives sont des réussites formidables, incarnés avec inspiration par les acteurs. Des questions posées sur la nature ou les natures du judaïsme qui sont passionnantes pour le béotien que je suis; Une coupe transversale d'Israël, très nuancée, cela repose l'intellect fatigué par les passions manichéennes que les débats (c'est un grand mot la plupart du temps vu leurs niveaux) engendrés autour de ce pays finalement comme les autres, avec ses abrutis intolérants, ses gauchistes maladroits à bonne conscience et ses gens simplement admirables par leur ouverture d'esprit. Une réserve tout de même sur la forme, la musique, pas désagréable, est un peu trop envahissante. Par ailleurs, le réalisateur a parfois tendance a céder à des effets de style visant à renforcer le pathos (ralentis avec violons derrière), mais il est heureusement assez intelligent pour les distiller au minimum. Avec le Concert, autre excellent film pas du tout dans la même tonalité, voilà un réalisateur à suivre. Un nouveau film est prévu fin 2011, j'ai hâte (relativement, je suis pas non plus super pressé de vieillir)
Ce film commençait de manière brillante. Dès les premières images, on est pris par la gravité du sujet, l'enfer supposé des camps africains, puis la musique qui accompagne ces images. Le malheurs de petit shlomo, son arrivée difficile en Israël sont au bord de nous tirer des larmes. A ce moment-là, le film pose de vraies questions sur l'intégration, les limites de la tolérence, le tout vécu à travers les yeux d'un enfant totalement innocent. Malheureusement, après une heure de film, l'épopée devient barbante, le film émouvant se transforme en petit téléfilm pathos. Le personnage de Shlomo ado (et adulte) est nettement moins intéressant. De l'enfant perdu, déraciné, qui a été confronté de trop prêt à la mort et à l'abandon, on passe à un jeune adulte à la réussite (trop) parfaite (études, armée, mariage, enfants puis intégration des forces humanitaires - Faut pas éxagérer!) et aux petits problèmes du quotidien banals et sans intérêt (relation plus difficile avec le père). Sans compter de nombreuses scènes téléphonées (le débat sur la couleur d'Adam) voire ridicules (la scène finale)... bref, au final, un film gâché, qui avait tout pour plaire et qui ne tient pas ses promesses. Déçu!
Film très émouvant peut être trop je pense car les moments clefs de la vie de Schlomo se succèdent les uns après les autres plus ou moins touchant voir larmoyant, on reste donc quasi-toujours dans l'émotion et aussi la compassion.De plus le récit n'a ni l'âme ni vraiment la force de ce qu'il veut nous dire, mais, néanmoins le sujet est grave et saisissant.
C'est un film émouvant qui met en scene un enfant qui partira d'Ethiopie avec sa mèere, sa petite soeur et son grand frere, pour se rendre dans un camp au Soudan. Il perdra sa soeur en chemin et verra mourir son frere dans le camp Soudannais. Cet anfant passera par des moments très difficile(la séparation avec "ses" mères).Le film parle d'un sujet qui n'est jamais ou peu abordé; le transfers des juifs éthiopien vers Israël. Il traite également du déracinement des personnes: ici un enfant... film à voir émouvant du début jusqu'à la fin
Un film émouvant sur la famine en Afriqueen 1984 et le sauvetage des juifs du Soudan et d'Ethiopie par Israël. La vie d'un jeune ethiopien se faisant passer pour juif pour être sauver de la famine et de la guerre en Afrique. Un film bouleversant par le réalisateur de "Le Concert"
Magnifique film sur l'amour, la tolérance. Un film qui montre que partout il y a des gens au grand coeur, des gens engagés pour un monde meilleur. Un film qui rebooste.
Touché de toutes parts par les thèmes de l'identité et de l'exil,Radu Mihaileanu,se fendait d'une longue fresque sur un sujet méconnu.Soit un petit Ethiopien,que sa mère,pour sauver d'une famine certaine,envoie en Israël,lors de l'opération "Moïse".Recueilli par une famille équilibrée,Shlomo doit s'accomplir,alors que son émigration repose sur un double mensonge(ni juif,ni orphelin),et qu'il en proie au racisme et aux guerres de religion d'un pays déchiré.La force d'un tel sujet pouvait intimider,mais Mihaileanu s'efforce toujours de le rendre accessible,en restant au plus près de son personnage,durant les 3 actes du film(enfance/adolescence/adulte).Le problème,et il est de taille,c'est que le réalisateur roumain saute à pieds joint dans le mélodrame,au pathos excessif,à la musique pompeuse,aux intentions didactiques surlignées,et au jeu d'acteur emphatique.Bien sûr que "Va,vis et deviens" réserve de beaux moments d'émotions,mais ils sont continuellement affaiblis par des tics gênants de mise en scène.Mihaileanu aurait du réduire la durée totale de 20 minutes pour plus de percussion,et limiter ses élans d'humanisme,qui passés une certaine limite,deviennent embarrassants.Dommage,car il faudrait plus de films instructifs comme celui-ci.
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