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    Va, vis et deviens
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    Biertan64
    Biertan64

    51 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    A travers le destin d'un enfant éthiopien déraciné, Mihaeleanu nous livre un film poignant: ça parle d'intégration, d'amour, de tolérance, ça montre un pan de la société israélienne et de son histoire (années 80-90). Un des films les plus émouvants qui soit.
    Cyril J.
    Cyril J.

    27 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juin 2017
    Théoriquement descendant d’anciens rois d’Israël, les Falashas, ethnie Somalienne Juive fuyant guerre et famine, bénéficient de ce statut religieux pour émigrer en masse vers Israël dans les années 80. Réfugiés à mi-chemin dans un Soudan islamiste, dans des camps où les enfants tombent comme des mouches d’épuisement, de tortures, de maladies et de faim, ils doivent cacher leur foi s’ils veulent rester vivants et poursuivre leur exode. Une mère chrétienne saisit la redoutable opportunité et sauve son fils de 9 ans en l’intégrant dans un wagon juif, avant de lui donner les trois consignes du titre.
    A partir de là le film raconte la parcours géographique, familial, psychologique, éducatif, social, professionnel et affectif d’un usurpateur d’identité durant les 20 années suivantes, contraint à l’excellence, et durant lesquelles il est cette fois vital de passer et de penser en juif. Adoption dans une famille francophone, écoles, synagogue, ostracisme religieux, racisme ordinaire, études, amours et crises permanentes de cœur et de conscience, les briques de sa vie finiront toujours vers l’espoir de revoir un jour sa mère naturelle peut-être encore vivante dans un camp au Soudan.
    Loin derrière l’immense Lion de Garth Davis, et malgré son sentimentalisme un peu long et praliné, et sa série de clichés sur l’affligeant racisme banal, ce beau film franco-israélien reste une jolie saga sentimentale, journalistique, dramatique et sociale, nous faisant vivre et concevoir bien des situations analogues par le prisme original de l’épopée d’un réfugié à la fois Noir, Africain et Judaïsant.
    Claire B.
    Claire B.

    15 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    A part la toute toute fin qui n'était pas assez forte à mon goût, en tout cas pas à la hauteur de mes espérances, ce film m'a beaucoup touché et était vraiment très beau. Encore une très belle leçon de vie.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    202 abonnés 2 519 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2016
    Va, vis et deviens est un film très beau.
    Les acteurs sont bons. Le personnage de Schlomo est superbement écrit.
    L'histoire est sublime.
    Je n'ai pas décroché les yeux de l'écran une seule seconde.
    À voir.
    Marie-Saphire Von HANOVER
    Marie-Saphire Von HANOVER

    19 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2016
    Ah le cinéma alors !...Il nous ravit à la réalité de façon si plaisante ...Parce que bien que ce film soit beau et bien réalise il est parfois mensonger . Tout d'abord il faut remettre une chose en place c'est l'histoire des juifs éthiopiens, c'est une population qui a été convertie par le roi Salomon il y a certes bien longtemps mais elle ne pratiquait pas la thora comme il se doit à savoir ils se transmettait le judaisme par le pere . Or la transmission de la judéité par la mère est un des fondements du judaisme et ce n'est pas anodin . La femme hébergé en elle toute la thora, c'est pour cela qu'elle n à pas besoin de l'étudier pour la transmettre, elle le fait naturellement pas le corps . Alors jetter la pierre aux autorités religieuses de l'époque qui avaient simplement préconise un semblant de circoncision pour les hommes ( c'est très mal fait dans le film !!) n'est pas grand chose pour les inclure dans le peuple juif. Le judaisme ne fait pas toujours dans le rose au grand damne de certains , c'est la que réside sa force , sa beauté et sa durée dans le temps .Je conseillerai à l'équipe du film d'aller se rhabiller et de traiter plus subtilement de la place délicate que tient un une converti e dans la communauté juive. C'est vrai qu ils sont souvent renvoyés à leurs origines , ce qui ne doit pas être facile tous les jours et c'est aussi très injuste au vu de leur parcours admirable . D'un autre côté étant donné que le personnage principal n'est pas juif du tout on peut pousser le raisonnement encore plus loin et se demander quelle est la légitimité de ces personnes qui se rallient au peuple juif alors qu'ils n'ont pas d'intérêt profond pour le judaisme . La place qu ils prennent ne leur revient pas et je me demande ce qu'ils s'inventent comme ressentiment pour se dire appartenir à ce tout alors qu'ils n'ont pas d'âme juive .
    Le lien entre la mère est son fils adoptif est beau mais on se demande finalement si ce point de vue n'est pas lui aussi contaminé par la niaiserie de la vision d'ensemble.
    Enfin c'est une belle romance avec comme fond de toile Israel qui fini de façon très mignonne sur un mariage et un enfant . C'est dans le ton du film. Des sujets profond finalement traités avec beaucoup de mièvrerie et d'irresponsabilité .
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mars 2016
    film très touchant ! et surtout mêler a des faits réels.je m'attendis a a fin mais s'était très surprenant à voir et à revoir sans modération .
    Karim A.
    Karim A.

    45 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Histoire poignante, on s'attache à ce gamin à son intégration dans la société israelienne
    et à son retour sur sa terre natale.
    Un bijou d'humanisme et de tolérance.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    35 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2016
    Va, vis et deviens ne peut laisser indifférent parce que bien qu'il semble traiter d'une situation spécifique dans un pays en particulier et dans une communauté, ce film parle de nous tous que se soit de manière collective ou individuelle . Il parle du lien social, du lien humain qui nous unie et nous sépare. Radu Mihaileanu nous partage une histoire forte, pleine de sens et surtout d'Humanité qui est portée par un casting des plus convaincants et remarquables. J'en profite aussi pour donner une mention spéciale au personnage attachant de Papy, interprété par Rami Danon, qui bien que secondaire n'en reste pas moins un rôle clé dans le cheminement personnel de Schlomo ou de nous tous d'ailleurs. Des questions se bousculent dans nos têtes et l'on pense les pieds nus s'il vous plait.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 septembre 2015
    Un pur chef d'oeuvre et sans doute la plus grande réussite de Mihaileanu. Ce film incarne parfaitement la beauté et l'amour du lien maternel, qui est si joliment exploité à travers le film.
    Stephenballade
    Stephenballade

    402 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2015
    "Va, vis et deviens" est un film que j’ai dû regarder en deux fois. Non pas qu’il m’a été insupportable, ou plutôt si. Mais pas dans le mauvais sens du terme. En effet, j’ai commencé par regarder la première demi-heure, fortement secoué par le sujet, les images, la musique. Jusqu’à ce que je me trouve trop secoué par les émotions qui m’étreignirent par la suite de longues heures durant, allant même jusqu’à ressurgir quelques jours après, rien qu’à la simple évocation du peu que j’en ai vu ! Et puis je l’ai repris depuis le début, afin de m’immerger à nouveau dans cette ambiance à la fois si triste et si belle. Force est de constater que les trente premières minutes constituent le moment le plus fort du film, et je me dois de préciser que les cinq premières minutes sont carrément d’anthologie. La narration du contexte est faite en voix off délicieusement suave et grave, accompagnée d’images d’archives présentant un exode calamiteux d’éthiopiens juifs en quête de leur terre : Jérusalem. Alors nous sommes projetés sur ces camps montés de toute pièce par les organisations humanitaires d’une part, et certaines autorités d'autre part, dont le Mossad en tête de liste, autrement dit les services secrets israéliens. Nous sommes ainsi plongés dans une chronique de vie de ce camp, avec des portraits tous plus magnifiques les uns que les autres, dont les expressions des visages et le langage corporel remplacent avantageusement les dialogues. Un gros plan a donc été choisi sur une poignée main échangée entre un médecin de la Croix-Rouge, et une mère qui vient de perdre son enfant mais qui reste humble devant cet épouvantable coup du sort. Le spectateur sent la profonde désolation du médecin malheureusement impuissant, et la détresse somme toute résignée de cette mère magnifique dans son humilité. Un peu plus loin, une mère chrétienne voit toute la scène, et décide après une courte nuit de confier son propre enfant à cette mère orpheline, afin de le sauver d’un fort risque de destin tragique devant les moyens limités et insuffisants des organisations humanitaires. C’est donc en toute logique que nous suivons le destin de cet enfant chrétien propulsé dans la fuite des juifs éthiopiens vers ce qui est sensé être leur terre de salut. Le spectateur est alors confronté à la détresse de cet enfant, arraché de sa mère contre son gré, pour des raisons qu’il ne comprend pas. C’est pourquoi je donnerai une mention spéciale à Moshe Agazai qui a su retranscrire cette profonde détresse infantile en toute simplicité. Bien sûr, la musique accompagnant cette chronique y est pour quelque chose, superbement composée par Armand Amar, auquel j’attribue aussi une mention spéciale. Au bout de trente minutes, cette grosse séquence émotion se termine avec l’entrée en scène des parents adoptifs de ce gamin déchiré, dont l’homme est incarné par Roschdy Zem que je n’attendais pas du tout dans ce genre de film, puisqu’il nous a habitués à des films de policier/action. Ce n’est pas son meilleur rôle car il manque parfois de justesse en surjouant par moments son personnage, mais c’est un de ses meilleurs films. La femme est quant à elle interprétée par Yaël Abecassis, superbe de naturel, touchante de par la tendresse qui déborde d’elle (en tout cas de son personnage), et je décerne à elle aussi une mention spéciale. Le titre décortique le film en trois temps, comme l’explique justement le réalisateur. Tout d’abord l’arrachement et le voyage vers la survie, ensuite c’est l’adolescence et ce qui va avec comme la réconciliation avec la vie, pour finir avec l’accomplissement de son destin. Moshe Abebe prend le relais de Moshe Agazai pour la partie adolescente de Schlomo, puis vient le tour de Sirak M. Sabahat, qui s’est investi dans la réalisation du film aux côtés de Radu Mihaileanu puisqu’il a vécu lui-même les événements relatés dans le film, à la différence près qu’il s’est orienté vers la comédie dès la sortie de son service militaire. Il en ressort une réalisation efficace, magnifiquement filmée et présentant une bien jolie photographie, sur un fonds de conflit israélo-palestinien timidement abordé. Bien qu’on puisse regretter cette baisse d’intensité après les trente premières minutes, il en ressort que "Va, vis et deviens" est un film intimiste et profondément humain sur lequel on voit ce jeune évoluer et se poser bien des questions sur son existence. Il sera aidé à chaque étape de sa vie par son grand-père d’adoption incarné par Rami Danon, celui-là même qui donne envie au téléspectateur d’avoir le même papi dans la vie réelle, ce qui vaut à cet acteur ma dernière mention spéciale. Pour argumenter le thème principal qu’est la quête de sa propre identité, rien n’a été oublié à partir du moment où l’enfant se trouve arraché de la protection maternelle : l’intégration sociale, le choc des cultures, l’acceptation du destin. Cela aura valu à ce film quelques récompenses, comme le César 2006 du meilleur scénario (en plus des 3 autres nominations comme le meilleur film, le meilleur réalisateur et la meilleure musque), 3 prix majeurs au festival de Berlin, et quatre autres prix de moindre renommée mais non négligeables. "Va, vis et deviens" n’a franchement pas volé sa note actuelle qui est de 4/5, et à laquelle j’adhère totalement.
    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2021
    Je n ai pas vraiment été convaincu. S il y a de très belles choses dans Va vis et deviens. L ensemble du film m a paru trop superficiel et trop tire larme pour que je l apprécie vraiment. Après une scène d ouverture dure mais qui attrape le spectateur on va suivre l histoire d un enfant éthiopien que sa mère va faire passer pour un juif afin qu il échappe à la famine et parte vivre en Israël. Comme je le disais il y a d excellentes choses dans ce film comme la scène où l enfant va prendre une douche qui est marquante juste après son arrivée et la sécheresse qu il vient de quitter. Le premier repas familial que j ai trouvé très bon. Mais la plus marquante selon moi qui mérite pour elle seule de voir le film, c est la scène à la sortie de l école ou l on annonce à la mère adoptive de Shlomo que les autres parents veulent qu il quitte l école. C est une scène extrêmement forte sur le racisme froid et presque banal qui va s abattre sur un enfant. En revanche le film souffre d être trop long et en voulant suivre une trop longue période de la vie de Shlomo j ai eu l impression d en rester juste à la surface. C est particulièrement gênant dans les scènes qui traitent du conflit israélo palestinien qui semblent complètement à côté de la plaque. Comme je le disais au départ le côté lacrymal du film ne m a pas plu, ce qui l illustre le plus c est une scène finale finalement assez attendue, qui en étant poussée de la sorte cherche à exacerber les émotions et du coup ne m en a procuré aucune.
    lograt
    lograt

    11 abonnés 500 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2015
    Un film magnifique sur un moment de l'histoire méconnu mais passionnant à découvrir. L'histoire parvient à susciter l'émotion sans susciter la pitié, à montrer le racisme ou la vie en Israël sans caricature ni simplification excessive. On ressort de ce film avec une vision du judaisme plus riche et complexe
    François S.
    François S.

    8 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Un film fabuleux sur le thème de la transmission, forme ultime d'éducation intelligente. L'émotion engendrée par la vision d'un tel film est de taille. Je m'étais promis d'en parler, voilà : c'est fait.
    Jeanluc.M
    Jeanluc.M

    23 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2014
    Pas toujours très bien interprété, mais malgré cela c'est un film très touchant, traitant son sujet de façon sobre et ajustée.
    Les dialogues m'ont plu, ainsi que la façon dont tout cela a été présenté.
    joevebulle
    joevebulle

    4 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 avril 2014
    Excellent film qui parle de la religion, du racisme, de la misère, de l'amour ... bref de la vie. Seul bémol, la fin quand même.
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