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Appuyé au marqueur, épique en diable et foutrement long. Un film salutaire mais pas assez rythmé.
Beaucoup de thèmes abordés et beaucoup de ruptures de tons dans une sublime homogénéité. Disons d'emblée les quelques points négatifs : la durée du film est surprenante (plus de 2h20) et le spectateur décroche un peu au moment où Schlomo se rend en France faire ses etudes de médecine. Dommage que la fin du film soit également tirée par les cheveux. Va, vis et deviens est une histoire humaine contant le déracinement, l'adoption, la judéité, le conflit israélo-palestinien et l'amour. Le réalisateur ne sombre jamais dans le mélo et l'humour équilibre la crédibilité des scènes. Le film devient certes moins interressant au fur et à mesure que Schlomo grandit mais n'en demeure pas moins émouvant, en particulier quand le personnage plus mur se demande où est sa véritable place et quand croit son désir de dire la vérité sur sa véritable identité. Roschdy Zem est comme à son habitude parfait en israelien engagé et amoureux de son pays, Yaël Abecassis est sublime et une véritable révélation et les trois acteurs incarnant Schlomo à trois ages différents sont très credibles nottament le plus petit dont la partie est sans doute plus difficile. Radu Mihaileanu, réalisateur de l'excellent Train de vie réalise une véritable fresque sublime et intelligente.
UN pur petit chef d'oeuvre.
Une excellente observation des Ethiopiens, leurs problèmes d'émigration et d'immigration puis d'intégration.
Beaucoup de subtilité dans les observations de la société israélienne, son racisme ordinaire, son machisme, ses questions existentielles ...
Le tout servi par un très joli scénario, des acteurs excellents, une caméra presque parfaite.
UN tout petit bémol : un petit peu trop de mièvrerie, parfois ... mais on excuse, le mouchoir à la main et le sourire aux lèvres.
Bravo !
Une excellente observation des Ethiopiens, leurs problèmes d'émigration et d'immigration puis d'intégration.
Beaucoup de subtilité dans les observations de la société israélienne, son racisme ordinaire, son machisme, ses questions existentielles ...
Le tout servi par un très joli scénario, des acteurs excellents, une caméra presque parfaite.
UN tout petit bémol : un petit peu trop de mièvrerie, parfois ... mais on excuse, le mouchoir à la main et le sourire aux lèvres.
Bravo !
Un beau drame, simple, humain et drôle qui traite de nombreux sujets actuels et sérieux (racisme, guerre...). Les interprètes sont excellents et émouvants.
BeatJunky
J'en attendais peut-être trop vu les critiques que j'avais pu lire. En effet, je l'ai trouvé un peu trop long et parfois inégal au niveau scénario puisque la première partie de l'histoire du protagoniste est très longue et bien développée comparée à la deuxième sur l'adolescence et le passage à l'âge adulte du héros qui est rapidement expédiée je trouve, j'aurais aimé qu'on développe plus le tiraillement dans sa tête à savoir avoué ou pas sa vérité. Côté positif, c'est le jeu du petit qui m'a bluffé!!! excellent, très émouvant, attachant.... je n'ai pas vraiment réussi à me mettre totalement dedans malgré cela, peut-être n'était-ce pas le jour.... à revoir pour ma part parce que c'est évident que c'est un film plein de sens, intelligent et qui fait réfléchir....
Très beau film sur l'exode voulu par sa mère d'un jeune Ethiopien noir se faisant passer pour juif en Israël durant la famine en Ethiopie. On assiste à son évolution durant trois périodes (enfant, ado, adulte) où il vit dans une famille d'adoption. Très émouvante retrouvaille de sa mère au Soudan alors qu'il est devenu médecin sans frontière. Bref un excellent scénario justement récompensé par un César. Seule la musique m'a paru excessivement larmoyante.
Malgré les bonnes critiques, le troisième long-métrage de Radu Mihaileanu, sorti en 2005, reste convenu. Pourtant doté d’une histoire à faire pâlir les plus grandes comédies dramatiques hollywoodiennes, ce film ne décolle pas vraiment et surfe beaucoup trop sur le pathos superficiel. Alors, bien entendu, tout n’est pas jeter, en particulier la première partie qui retrace l’histoire de cet enfant éthiopien abandonnant sa mère contre son gré pour être adopté par une famille israélienne. Les thèmes du déracinement, de la religion et du racisme s’entrecroisent avec une réelle tension. Malheureusement, la seconde partie, qui le voit devenir adolescent puis jeune adulte, manque d’épaisseur. Bref, le réalisateur tombe dans le cliché sans approfondir les tourments qu’un tel vécu doit susciter.
Je n'ai pas accroché à cette histoire, j'aurai voulu ressentir de l’émotion mais ça n'a pas été le cas. Peut être en partie à cause de la pathétique VF dans laquelle je l'ai vu.
Même si j'ai aimé la première partie, j'ai quand même préféré la deuxième. Un film bouleversant, il faut vraiment le voir ! On apprend et on découvre énormément en regardant ce petit chef d'oeuvre et la fin est tout simplement magnifique !
Le film monte constamment en puissance et en émotion...très belle histoire...
Si vous avez un cœur de pierre, ce film n’est pas fait pour vous !
Drame à dire avant de regarder le film.
L’histoire des « Falashas » (qui signifie en éthiopien, émigré, sans terre).
Ceux-là se désignaient entre eux « Beta Israel » (la maison d’Israel).
Ils préfèrent aujourd’hui qu’on les appelle « juifs éthiopiens »…
Exode de plus de 8000 humains… 4000 drames : tués, morts de faim, de soif, d’épuisement, torturés, malades…
Nous sommes en 1984.
Parmi ceux là, dans un camp de réfugiés, un camp d’affamés, une mère, pousse son fils dans l’avion de l’opération Moïse, organisée par Israël et les Etats-Unis pour sauver les Falashas.
« Va, vis et deviens » lui dit-elle…
Le film se situe donc dans un contexte historique précis, réel.
A travers trois parties bien distinctes (l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte de Shlomo), le ...scénario aborde tous les thèmes liés à la famille, la religion, la guerre, la mort, l'absence, le déracinement, la recherche de ces racines...
Quête d'identité donc.
Et le gamin Africain prend le nom de Salomon, Schlomo en hébreu, pour être accepté en Israël...
Mais Schlomo, n’est ni chrétien, ni juif, ni éthiopien, ni israëlien… Il est tout cela à la fois !
Réflexion sensible, émouvante sur l'adoption.
Parents adoptifs et enfant adopté doivent apprendre à se connaître, à se comprendre, à se respecter.
Schlomo grandira, se confrontera avec les rites, les dogmes et les rigidités mentales…
Il sera soutenus pas la bienveillance des "cœurs purs" ouverts et tolérants…
Il grandira à travers ce parcours initiatique…
Ce film est une réussite…
Les acteurs jouent juste. La prise de vue est lumineuse et d'une grande beauté. Les dialogues sont merveilleux de justesse, de profondeur et de réalisme.
En le regardant on est parcouru par des sentiments et des désirs intemporels, universels : amour, haine, action et immobilisme, entraide et indifférence, générosité et égoïsme,...
"Va, vis et deviens" souligne la dualité de l'humain.
Être si fragile, emporté sur la barque du destin, et qui, au gré des circonstances, est tiraillé entre générosité ou sombre intolérance, entre pardon et cruel désir de vengeance, tourmenté par ses valeurs sociales, culturelles et religieuses
Voilà, le drame c’est qu’il peut choisir !
Ainsi est la vie remplie de bruit et de fureur, d'amour aussi !
Drame à dire avant de regarder le film.
L’histoire des « Falashas » (qui signifie en éthiopien, émigré, sans terre).
Ceux-là se désignaient entre eux « Beta Israel » (la maison d’Israel).
Ils préfèrent aujourd’hui qu’on les appelle « juifs éthiopiens »…
Exode de plus de 8000 humains… 4000 drames : tués, morts de faim, de soif, d’épuisement, torturés, malades…
Nous sommes en 1984.
Parmi ceux là, dans un camp de réfugiés, un camp d’affamés, une mère, pousse son fils dans l’avion de l’opération Moïse, organisée par Israël et les Etats-Unis pour sauver les Falashas.
« Va, vis et deviens » lui dit-elle…
Le film se situe donc dans un contexte historique précis, réel.
A travers trois parties bien distinctes (l'enfance, l'adolescence et l'âge adulte de Shlomo), le ...scénario aborde tous les thèmes liés à la famille, la religion, la guerre, la mort, l'absence, le déracinement, la recherche de ces racines...
Quête d'identité donc.
Et le gamin Africain prend le nom de Salomon, Schlomo en hébreu, pour être accepté en Israël...
Mais Schlomo, n’est ni chrétien, ni juif, ni éthiopien, ni israëlien… Il est tout cela à la fois !
Réflexion sensible, émouvante sur l'adoption.
Parents adoptifs et enfant adopté doivent apprendre à se connaître, à se comprendre, à se respecter.
Schlomo grandira, se confrontera avec les rites, les dogmes et les rigidités mentales…
Il sera soutenus pas la bienveillance des "cœurs purs" ouverts et tolérants…
Il grandira à travers ce parcours initiatique…
Ce film est une réussite…
Les acteurs jouent juste. La prise de vue est lumineuse et d'une grande beauté. Les dialogues sont merveilleux de justesse, de profondeur et de réalisme.
En le regardant on est parcouru par des sentiments et des désirs intemporels, universels : amour, haine, action et immobilisme, entraide et indifférence, générosité et égoïsme,...
"Va, vis et deviens" souligne la dualité de l'humain.
Être si fragile, emporté sur la barque du destin, et qui, au gré des circonstances, est tiraillé entre générosité ou sombre intolérance, entre pardon et cruel désir de vengeance, tourmenté par ses valeurs sociales, culturelles et religieuses
Voilà, le drame c’est qu’il peut choisir !
Ainsi est la vie remplie de bruit et de fureur, d'amour aussi !
Caine78
Un bon film sur un thème peu évoqué au cinéma, et tout à fait digne et intéressant. Mihaileanu arrive à signer ici une oeuvre assez intelligente, sans réel pathos, mais qui, hélas, se révèle peut-être un peu longue, et pas aussi passionnante qu'elle n'aurait pu l'être. Dommage, car certains passages sont vraiment très touchants, et le réalisateur beaucoup de facilités, pour aller relativement en profondeur et expliquer les enjeux du problème. Les trois passages de la vie de l'enfant sont quant à elles plutot intéressantes, et assez représentatifs. Ce film est également l'occasion de découvrir une actrice absolument magnifique et bouleversante : Yael Abecassis, que j'espère revoir le plus souvent possible. Rien que par sa présence, elle illumine le film à de nombreuses reprises, qu'elle porte clairement par le haut. Va, vis et deviens reste dans l'ensemble un assez bon film.
Je n'ai pas accroché plus que ça mais ça vaut quand même le détour.
C’est un très beau film. Mais c’est assez étrange car le réalisateur passe très vite sur certaines choses laissant le spectateur réfléchir un peu et malgré cela c’est assez long. Normal, me direz vous, on retrace plus de 20 ans de la vie d’un homme. Mais il n’empêche que le temps aurait pu être paraitre moins long. La musique de Armand Amar est toujours aussi belle et on reconnait bien son style. L’histoire est empreinte d’humanité et de tolérance mais aussi d’espoir, de l’espoir que peut avoir une mère pour son fils.
Quelque peu déçue par certaines longueurs mais un film touchant du début a la fin.
Quelque peu déçue par certaines longueurs mais un film touchant du début a la fin.
Des scènes très belles:la mère qui lèche son fils ,la contreverse religieuse.Du rajout de pathos inutile.Une fin peut-être un peu trop...attendue oui et non.On le voit gandir mais les scènes ont l'air rapiécées,quelque chose me chagrine.On suit bien l'évolution de Schlomo(et perso je craque pour sa copine)Tous les acteurs sont bons et les passages où Schlomo parle français font récitations.
Et surtout une quête d'identité religieuse et filiale qui est peit-être traité avec trop de lourdeur,mais elle reste très belle dans l'ensemble.La musique en rajoute à certains moments où les images se suffiraient à elles-même.
Tiraillé entre sa nouvelle identité qu'il ne parvient jamais à accepter et relancé par une ruptutre horrible,véritable moteur de toute l'action.Une vie basée sur un mensonge et une construction identitaire douloureuse qui en découle.L'enfance est très bien traitée;le mutisme et l'acceptation partielle de sa nouvelle identité passe bien mais il manque peut-être une fluidité dans le rythme qui là,il me semble,est bien saccadé.
Et pourquoi faire clamé que cette famille est de gauche puisque les images nous le font comprendre?
Il perd encore en légéreté.Dommage,le propos était très bien.
Et surtout une quête d'identité religieuse et filiale qui est peit-être traité avec trop de lourdeur,mais elle reste très belle dans l'ensemble.La musique en rajoute à certains moments où les images se suffiraient à elles-même.
Tiraillé entre sa nouvelle identité qu'il ne parvient jamais à accepter et relancé par une ruptutre horrible,véritable moteur de toute l'action.Une vie basée sur un mensonge et une construction identitaire douloureuse qui en découle.L'enfance est très bien traitée;le mutisme et l'acceptation partielle de sa nouvelle identité passe bien mais il manque peut-être une fluidité dans le rythme qui là,il me semble,est bien saccadé.
Et pourquoi faire clamé que cette famille est de gauche puisque les images nous le font comprendre?
Il perd encore en légéreté.Dommage,le propos était très bien.
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