Dialogue avec mon jardinier ou dialogue entre un peintre parisien, qui vient chercher l'inspiration dans la campagne de son enfance, et qui prend conscience de la vraie vie, des vraies valeurs, des choses simples (on pense à la publicité pour le jambon sous vide) et un jardinier, ou plutôt un cheminot retraité qui a trimé toute sa vie, et qui maintenant profite d'une vie routinière au possible. Quel ennuie comme vie. Les clichés sont partout. Un antagonisme (amical) intéressant entre les deux compères mais qui est mal exprimée. Bref, c'est moraliste, on perçoit une sorte de compassion pour les ruraux, puis une sorte de respect pour le campagnard qui n'a pas été atteint par les vices de la ville voire de la civilisation. On nous présente un homme pur. Eh oui, là, ça devient dangereux. Finalement, un téléfilm pour gens de la ville qui idéalise la campagne comme une sorte de refuge.
Un film fait par des parisiens pour des parisiens. Becker n'y connait apparemment rien du tout à la campagne et Jean-Pierre Darroussin aurait du passer quelques temps en milieu rural pour peaufiner son jeu car il fait dans la carricature permanente. Les dialogues sont creux et plats, et on tombe dans le mélo facile.
Un bien mauvais film, bourré de clichés et fait à la va vite. Pas de scénario, quelques tranches de vie entre un jardinier (le mec rural qui connait tout de la météo en regardant les nuages, qui pêche et qui montre au mec de la ville comment couper l'herbe) et un citadin (qui divorce, qui est en froid avec sa fille et qui plus est, est un artiste)se retrouvent pour partager des bons moments. J'ai comme une impression de déjà vu...
je vois rarement des films d'une traite, ça me fatigue... "Dialogue avec mon jardinier" ne m'a pas fait mettre en pause une seule fois ; je n'y ai pas non plus songé. J'ai toujours désiré en tant spectateur de la vie que soit porté à l'écran la relation conflictuelle et sociale qu'impliquerait la rencontre d'un ouvrier (sédentaire, manuel, modeste, peu porté à l'imagination) et d'un artiste (vagabond, moderne, spirituel et porté au plaisir de l'imagination), jusqu'à se dire, se poser cette question : l'artiste est-il au service du peuple ou est-il son propre interlocuteur ? Nous avons ici deux facettes distinctes dans un même film. Même s'il reste superficiel, c'est à nous spectateur de travailler notre conscience pour en retirer de précieux enseignements, dont le fait qu'il y a de la beauté partout et pour toutes les conditions, et que ces conditions doivent transcender la vision de l'art. L'art est à côté, l'art est sur le côté, on évoquera du petit nombril de ce monde de vernissages mais on n'en discutera pas le point.
c'est rare de voir un film aussi riche en émotion où le rire est fin et les larmes réelles. Les principaux personnages sont attachants de simplicité dans leur complexité. Acteurs de premier choix au top !
Un film magnifique... On rit parce que l'on se sent bien, on pleur parce que l'on aime... Des émotions et de la vie!!! Auteuil et Daroussin sont exceptionnels et je pense que Daroussin est complètement magnifié dans ce rôle qui lui colle à la peau... c'est lui.
Ce film est vraiment magnifique. De très beaux dialogues, une nature magnifiée, deux acteurs extraordinaires, une amitiè comme un pont entre deux mondes à laquelle on arrive à croire, sans lieux communs, ni sentimentalisme. Bravo.