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Un visiteur
0,5
Publiée le 17 mars 2009
En général, je prefere ne pas écrire une mauvaise critique sur un premier film. Surtout quand il est français (un peu de chauvinisme...je sais). Mais là , ça dépasse les bornes. Alors j'y vais. Tout est grotesque et les comédiennes n'arrive pas du tout à tirer leur épingle du jeu. Le scénarion est mal fagoté. Quand à la mise en scène , c'est du filmage...
Isild est toujours aussi craquante mais la direction d'acteur un peu tendre, le ton n'est pas souvent juste ce qui a pour conséquence un manque terrible d'émotion devant la toile, c'est frustrant parce que le sujet s'y prêtait vraiment mais on reparlera certainement de Sophie Laloy réalisatrice.
Un nouveau film sur une passion dévorante, bien mis en scène et interprété, mais qui ne va pas assez loin. On désespère de ne pas voir la réalisatrice percer les contradictions de son personnage principal. De fait, on est cantonné au regard des parents et elles n'apparaissent que comme autant de caprices. Même la passion entre les deux femmes n'explose pas, restant superficielle ou trop psychologique. En somme, on passe son temps à attendre quelque chose qui n'arrive pas... Et "Je te mangerais" en devient un film passable.
Je te mangerais de Sophie Laloy est Un film dramatique traitant d'homosexualité entre deux jeunes femmes, de cette relation si troublante et intéréssante, de cet amour fou : entre folie, envie, jalousie, soumission .. Judith Davis, Isild Le Besco s'en sortent bien. Le résultat est très étrange, très particulier, l'ambiance du film est assez prenante mais aussi destabilisante. Je suis ressortit de la salle en n'étant finalement pas très convaincu, avec un avis assez mitigé. Car il est clair que dans ce film il y a de très bonnes choses, c'est sûr. Mais aussi beaucoup de petits détails qui dérangent, comme par exemple les réactions de certains personnages, qui sont pas tout le temps compréhensible, mais aussi la relation entre les deux femmes qui n'est pas très clair. Le jeux des deux actrices en début de film sonne complètement faux, j'avais peur que cela dure tout le film, mais finalement, une fois que les personnages se revelent, le jeux d'acteurs s'intensifie et commence à devenir intéréssant. La bande originale classique est agréable à entendre, moi qui ne suit pas du tout fan de ce genre de musique, j'ai étais surpris, j'ai trouvé ça superbe. Au final, "Je te mangerais" est un film à voir, car chacun verra le film à sa façon. Je ne pense pas que l'on peut avoir le même avis sur le film, le résultat est si spécial que chacun le regardera et l'appréciera ( ou pas ) à sa manière.
Quelquefois un peu trop trouble, on ne comprend pas toujours les récations de Marie. Cependant, de très beaux morceaux qui donnent envie de réécouter du classique, des très très bonnes actrices, un bon suspens, et une ambiance un peu dérangeante... très bon film.
On pourra constater que, globalement, le milieu de la musique classique (et en particulier le piano), n'inspire que les psycho-drames les plus malsains et les plus douteux ; "La pianiste" de Haneke avait posé le ton, ont suivi "La tourneuse de pages" et "Quatre minutes" , comme si le rapport au clavier était le lieu d'étalement d'une somme de toutes les frustrations passées, comme si tous les pianistes étaient, malgré eux, des psychorigides mals dans leur peau. Bon évidemment, le coup de gueule est facile quand on est soi-même pianiste. Mais passons, car après tout pourquoi pas, si ces films sont bons (ce qui n'est pas vraiment le cas jusque-là). Laissons alors une chance à ce premier film certainement plein de bonnes intentions mais qui ne parvient jamais à décoller. Relation saphique et pics de folie sur fond de hargne musicale, le film amasse un nombre incalculable de stéréotypes musicaux et typiques du cinéma d'auteur français en général. La description naïve et à côté de la plaque du monde de la musique classique (rappelons que l'apprentissage de la matière n'est pas forcément le bagne, et que les musiciens ont une vie!) et l'élaboration enfantine de la relation mystérieuse qui se noue entre les deux jeunes femmes piétine complètement le seul atout majeur du film, à savoir ses deux - excellentes - actrices. Reste une soupe psychologique d'une platitude sans nom, 1h30 de mollesse et d'impersonnalité, ratée dans la mise en espace d'un climat lourd et dans la représentation dialoguée de l'amour. L'amateurisme et la non-fantaisie de la mise en scène se mêlent à un scénario soporifique, sans crescendo. Même l'utilisation de la musique plombe l'image au lieu de la rendre magique : chaque pièce se superpose et le film devient une vulgaire playlist dont chaque titre (de Mozart à Ravel) semble en désaccord avec l'image qu'il doit soutenir. C'est seulement dans cette abondance (immature pour l'occasion) des choix musicaux que l'on peut reconnaître à Sophie Laloy une âme
Scenario convenu, ambiguité des personnages trop peu exploitée, dialogues catastrophiques et actrices mal dirigées font trop souvent sombrer le film dans le ridicule et tuent toute forme de sensualité qui aurait pu émerger et troubler le spectateur. Du travail baclé.
Je te mangerais est drame très bien interprété par les deux comédiennes mais je souligne surtout Isild Le Besco, impeccable. Ce thriller envoutant sur la relation entre deux femmes vire au cauchemar. Pas de fausses notes dans ce scénario
Assez épouvantablement joué et mise en scène, beaucoup de gens ont quitté la salle. Tant qu'à voir un film gay, autant en faire un vrai, en respectant les règles du genre. Personnellement, je m'attendais à quelque chose du plus pertinent. Là on dirait un téléfilm bâclé monté par un stagiaire. Du mauvais cinéma français... !
Belle et violente confrontation féminine sur fond de musique classique entre la possessive Emma (Isild Le Besco, troublante) et l'ingénue Marie (la belle Judith Davis, à la peau laiteuse et aux lèvres pourprées...). La réalisatrice (qui raconte ses propres souvenirs) arrive parfaitement à semer le trouble chez ses personnages: Marie n'est pas totalement la victime d'Emma, cette dernière n'est pas totalement un monstre dévorant... Le film de Sophie Laloy évoque finement les amitiés particulières et les passions homosexuelles des jeunes adultes au sortir de l'adolescence. Le côté thriller n'est pas totalement abouti, mais répétons-le: les deux actrices sont excellentes et portent ce joli film.
Vu a Nancy hier soir en avant première , J'ai beaucoup aimé ce film , le sujet était semble t il délicat a aborder mais la jeune réalisatrice l'a traité avec beaucoup de sensibilité et d'intelligence. La musique colle au scénario sans l'envahir, et les couleurs (Appartement, vêtements) SUPERBE ... Beaucoup de charme pour cette histoire passionnelle qui ne laisse pas indifférent. Merci
Pour son premier long métrage, Sophie Laloy choisit l'art délicat de la possession. Je te Mangerais est un film tendrement féroce, une oeuvre pleine de charme et d'intentions vénéneuses. L'interprétation, au diapason, est remarquable : contre toute attente, c'est Judith Davis qui s'affirme comme LA révélation du film en volant littéralement la vedette à Isild Le Besco, pourtant déjà talentueuse. On sent bien que la réalisatrice aspire à un cinéma purement sensitif : ainsi, et ce malgré quelques lourdeurs, cette histoire d'amour et de jalousie témoigne d'une réelle sensibilité. Je te Mangerais bénéficie donc d'un formidable duo d'actrices et d'un sujet intéressant, traité sur le mode de la comédie noire : le désir de la femme, par la femme et pour la femme. Rien de vraiment révolutionnaire mais ne boudons pas notre plaisir : le film est efficace, sans prétentions, musicalement troublant et progressivement palpitant. Bref, je le conseille vivement ( malgré les afféteries des premières minutes ). A voir absolument.