AlloCiné
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Votre avis sur Je te mangerais ?
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soniadidierkmurgia
Le film a été vendu dans la presse spécialisée avec une image sulfureuse liée au thème développé de l’homoséxualisté féminine ; Ilsid le Besco étant une habituée du cinéma underground qui n’hésite pas à payer de sa personne pour des rôles à fort engagement personnel. Il s’agit en fait d’une histoire d’amour vue au travers d’une relation dominant dominé entre deux jeunes filles, amies d’enfance réunies après s’être perdues de vue pour terminer leur études supérieures (médecine pour l’une et académie de piano pour l’autre).
Ilsid Le Besco intrigue par sa beauté étrange. Aidée par une une mise en scène prenant d’emblée le parti du suspense elle donne immédiatement par sa blondeur diaphane une tonalité hitchcockienne à cette relation passionnelle. Classiquement la relation s’inverse et la plus forte n’est pas celle que l’on croyait. La période de la fin de l’adolescence est l’écrin idéal pour servir le jeu troublant qui s’instaure entre les deux jeunes femmes. Au-delà de la relation perverse, on peut comprendre les réactions de chacune par leur histoire familiale et leur origine sociale.
Ilsid Le Besco intrigue par sa beauté étrange. Aidée par une une mise en scène prenant d’emblée le parti du suspense elle donne immédiatement par sa blondeur diaphane une tonalité hitchcockienne à cette relation passionnelle. Classiquement la relation s’inverse et la plus forte n’est pas celle que l’on croyait. La période de la fin de l’adolescence est l’écrin idéal pour servir le jeu troublant qui s’instaure entre les deux jeunes femmes. Au-delà de la relation perverse, on peut comprendre les réactions de chacune par leur histoire familiale et leur origine sociale.
Je te mangerais de Sophie Laloy est
Un film dramatique traitant d'homosexualité entre deux jeunes femmes, de cette relation si troublante et intéréssante, de cet amour fou : entre folie, envie, jalousie, soumission .. Judith Davis, Isild Le Besco s'en sortent bien.
Le résultat est très étrange, très particulier, l'ambiance du film est assez prenante mais aussi destabilisante.
Je suis ressortit de la salle en n'étant finalement pas très convaincu, avec un avis assez mitigé.
Car il est clair que dans ce film il y a de très bonnes choses, c'est sûr.
Mais aussi beaucoup de petits détails qui dérangent, comme par exemple les réactions de certains personnages, qui sont pas tout le temps compréhensible, mais aussi la relation entre les deux femmes qui n'est pas très clair. Le jeux des deux actrices en début de film sonne complètement faux, j'avais peur que cela dure tout le film, mais finalement, une fois que les personnages se revelent, le jeux d'acteurs s'intensifie et commence à devenir intéréssant.
La bande originale classique est agréable à entendre, moi qui ne suit pas du tout fan de ce genre de musique, j'ai étais surpris, j'ai trouvé ça superbe.
Au final, "Je te mangerais" est un film à voir, car chacun verra le film à sa façon. Je ne pense pas que l'on peut avoir le même avis sur le film, le résultat est si spécial que chacun le regardera et l'appréciera ( ou pas ) à sa manière.
Un film dramatique traitant d'homosexualité entre deux jeunes femmes, de cette relation si troublante et intéréssante, de cet amour fou : entre folie, envie, jalousie, soumission .. Judith Davis, Isild Le Besco s'en sortent bien.
Le résultat est très étrange, très particulier, l'ambiance du film est assez prenante mais aussi destabilisante.
Je suis ressortit de la salle en n'étant finalement pas très convaincu, avec un avis assez mitigé.
Car il est clair que dans ce film il y a de très bonnes choses, c'est sûr.
Mais aussi beaucoup de petits détails qui dérangent, comme par exemple les réactions de certains personnages, qui sont pas tout le temps compréhensible, mais aussi la relation entre les deux femmes qui n'est pas très clair. Le jeux des deux actrices en début de film sonne complètement faux, j'avais peur que cela dure tout le film, mais finalement, une fois que les personnages se revelent, le jeux d'acteurs s'intensifie et commence à devenir intéréssant.
La bande originale classique est agréable à entendre, moi qui ne suit pas du tout fan de ce genre de musique, j'ai étais surpris, j'ai trouvé ça superbe.
Au final, "Je te mangerais" est un film à voir, car chacun verra le film à sa façon. Je ne pense pas que l'on peut avoir le même avis sur le film, le résultat est si spécial que chacun le regardera et l'appréciera ( ou pas ) à sa manière.
Depuis que le monde a été perturbé pour la première fois par Attraction Fatale en 1987, le public a eu droit à de nombreux hommages à ce conte classique d'amour obsessionnel qui a terriblement mal tourné et ce film s'inscrit dans ce qui est maintenant devenu une tradition cinématographique. On ne sait pas exactement quelles expériences elle a eu elle-même mais pour ceux qui recherchent un scénario lesbien de qualité ce serait un mauvais choix. Ce n'est pas non plus le choix parfait si l'on cherche une histoire d'amour obsessionnel et si l'orientation sexuelle n'est pas importante pour vous dans une intrigue ne cherchez pas plus loin que l'imposante performance d'Isabelle Huppert dans La Pianiste car c'est ainsi que l'obsession et le désir devrait être joué. Plutôt que d'offrir un scénario lesbien satisfaisant ou même une histoire captivante d'obsession et de ses conséquences Je te mangerais est plus une histoire sur l'immaturité émotionnelle d'un certain nombre de personnes à la fin de leur adolescence ou au début de la vingtaine et donc cela n'ajoute rien de nouveau à ce sous-genre. Voilà donc un film très décevant...
ferdinand75
Un très beau film , qui mérite 4 étoiles coup de coeur.Allez vite le voir en salle!!! Faites jouer le bouche à oreille. C'est une vraie belle réussite. Un régal.Bravo tout d'abord à la mise en scène :une direction d'acteurs exceptionnelle pour une jeune réalisatrice. Isild le Besco est parfaite . Elle joue la JF mûre pour une fois et elle y est excellente. C'est une des meilleures jeunes actrices françaises , elle est éblouissante à chacune de ces apparitions. Et puis la jeune révélation Judith Davis qui est très bien . Au début : jeune fille timide et ingénue , adolescente, qui évoluera pour se transformer en une femme forte , grâce à la musique d'abord et à la passion qu'elle apprend à découvrir par l'amour obsessionnel de Isild. Son personnage se transforme : la chrysalide devient papillon et cette transformation du personnage est parfaitement controlée. Tous les personnages secondaires sont très bons, bien dirigés : la prof de piano, la famille , le père , le fiancé..
En fait le personnage de Marie se source dans l'amour de Isid. Elle n'en veut pas , elle n'est pas attirée sexuellement , mais cette passion folle, destructrice la fascine et lui procure l'émotion qui lui manquait pour bien jouer du piano..C'est une belle hisoire d'initiation et d'accession à la maturité..L'image est belle, très bien filmée.
Il y a aussi parfois un vrai climat angoissant , proche des films américains , de De Palma, on sent le drame proche , l'intrigue nous oppresse la mise en scéne est maitrisée avec brio ; Et puis la musique est parfaitement choisie , un régal cette bande son, bien sûr basée essentiellement sur de la musique classique...A noter la ville de Lyon , très joliment filmée aussi, les pentes de la Croix Rousse, les quais, les couleurs jaunes.;
Bravo Miss Sophie Laloy , une 1ere réussite et une oeuvre très prometteuse..
En fait le personnage de Marie se source dans l'amour de Isid. Elle n'en veut pas , elle n'est pas attirée sexuellement , mais cette passion folle, destructrice la fascine et lui procure l'émotion qui lui manquait pour bien jouer du piano..C'est une belle hisoire d'initiation et d'accession à la maturité..L'image est belle, très bien filmée.
Il y a aussi parfois un vrai climat angoissant , proche des films américains , de De Palma, on sent le drame proche , l'intrigue nous oppresse la mise en scéne est maitrisée avec brio ; Et puis la musique est parfaitement choisie , un régal cette bande son, bien sûr basée essentiellement sur de la musique classique...A noter la ville de Lyon , très joliment filmée aussi, les pentes de la Croix Rousse, les quais, les couleurs jaunes.;
Bravo Miss Sophie Laloy , une 1ere réussite et une oeuvre très prometteuse..
C'est un film très efficace qui ne parait pas très interessant en vue du sujet mais qui suscite beaucoup d'interet au fil des minutes. Il y a une ambiance très oppressante et qui nous tient en haleine. Le personnage d'Emma est extra de par sa complexité mais aussi dans l'interprétation. Un bon film.
Un film magnifique tenu de bout en bout par Isild Le Besco qui joue à la perfection ainsi que Judith Davis que j'ai découvert. Une B.O. bien sûr bien choisie avec des morçeaux au piano bouleversants. Un film mélangeant douceur, passion, folie, manipulation, preversité et poésie avec maestria! C'est un film à voir et revoir sans modération.
Avec ce genre de sujet, l'on s'attend à quelque chose de virulent, poignant, restant dans les mémoires... Bien que le film soit assez captivant, il n'en est rien... On suit les 2 personnages dans leurs tourments psychiques mais à force, l'histoire tourne en rond pour finalement rien d'apporter de plus qu'un banal "tour de vie" chez des gouines...
Je ne m'attendais pas tout à fait à cela en visionnant ce film.
Avant tout, un bon point pour la musique qui accompagne tout le film.
Je m'attendais à voir une Emma plus méchante, plus malsaine, plus vicieuse...
Elle n'est en fait qu'une jeune femme devenue limite psycho-rigide par la force des choses qui tombe amoureuse passionnément d'une jeune femme "légère" respirant la joie de vivre.
Marie, l'héroïne, en revanche, m'est apparue comme la plus "mauvaise" des deux. Elle torture le coeur et l'esprit de la pauvre Emma à qui il a suffit un instant de tendresse pour ne plus pouvoir vivre sans elle.
Pour ceux qui n'ont pas vu le film, ne vous attendez pas à une fin en apothéose ou en catastrophe, les choses ne sont que suggérées pour ces derniers instants.
Un petit bémol tout de même pour les quelques scènes "intimes" entre les deux femmes... cela manque de passion, le désir de l'autre ne se fait pas beaucoup ressentir, ou peut-être n'ai-je pas été assez réceptive...
Avant tout, un bon point pour la musique qui accompagne tout le film.
Je m'attendais à voir une Emma plus méchante, plus malsaine, plus vicieuse...
Elle n'est en fait qu'une jeune femme devenue limite psycho-rigide par la force des choses qui tombe amoureuse passionnément d'une jeune femme "légère" respirant la joie de vivre.
Marie, l'héroïne, en revanche, m'est apparue comme la plus "mauvaise" des deux. Elle torture le coeur et l'esprit de la pauvre Emma à qui il a suffit un instant de tendresse pour ne plus pouvoir vivre sans elle.
Pour ceux qui n'ont pas vu le film, ne vous attendez pas à une fin en apothéose ou en catastrophe, les choses ne sont que suggérées pour ces derniers instants.
Un petit bémol tout de même pour les quelques scènes "intimes" entre les deux femmes... cela manque de passion, le désir de l'autre ne se fait pas beaucoup ressentir, ou peut-être n'ai-je pas été assez réceptive...
En général, je prefere ne pas écrire une mauvaise critique sur un premier film. Surtout quand il est français (un peu de chauvinisme...je sais). Mais là , ça dépasse les bornes. Alors j'y vais. Tout est grotesque et les comédiennes n'arrive pas du tout à tirer leur épingle du jeu. Le scénarion est mal fagoté. Quand à la mise en scène , c'est du filmage...
Le film commencait bien avec les deux actrices parfaites dans leur roles, mais dans la deuxième partie du film ca part n'importe comment, Emma pète les plombs et n'a plus du tout son charisme, sa froideur qui la rendait si interressante au début du film.
Le scénario aurait pu être plus reflechi, on s'attendais à la fin.
Le scénario aurait pu être plus reflechi, on s'attendais à la fin.
Un conte de la folie "ordinaire" avec des actrices très en forme jouant au jeu de la dominante/dominée avec beaucoup de justesse
Belle et violente confrontation féminine sur fond de musique classique entre la possessive Emma (Isild Le Besco, troublante) et l'ingénue Marie (la belle Judith Davis, à la peau laiteuse et aux lèvres pourprées...). La réalisatrice (qui raconte ses propres souvenirs) arrive parfaitement à semer le trouble chez ses personnages: Marie n'est pas totalement la victime d'Emma, cette dernière n'est pas totalement un monstre dévorant... Le film de Sophie Laloy évoque finement les amitiés particulières et les passions homosexuelles des jeunes adultes au sortir de l'adolescence. Le côté thriller n'est pas totalement abouti, mais répétons-le: les deux actrices sont excellentes et portent ce joli film.
Me voici partagée entre fascination et répulsion pour ce récit autobiographique ...... exactement les sentiments éprouvés par les 2 protagonistes de cette histoire! En effet, une relation sado-masochiste saphique sur grand écran n'est pas à priori ce qui m'attire. Et pourtant, je n'ai pas quitté la salle lors de l'avant-première avant la fin curieuse de savoir comment cela allait se terminer. Ceci est sans doute lié à l'interprétation sans faille des 2 comédiennes qui réussissent à faire vivre un scénario pourtant assez simple : Isild Le Besco, lumineuse au début et inquiétante à souhait ensuite dans sa démesure amoureuse, Judith Davis, qui passe de la lâcheté (provoquant ainsi une situation de plus en plus inextricable) à la cruauté mentale, la musique ne devenant alors pour elle qu'un simple exutoire! En conclusion, le (ou la) plus faible n'est pas toujours celui (ou celle) que l'on croit!
J adore et puis c'est tout ...Isild Le besco et Fabienne Babe réunies suffit à mon plaisir
Un nouveau film sur une passion dévorante, bien mis en scène et interprété, mais qui ne va pas assez loin. On désespère de ne pas voir la réalisatrice percer les contradictions de son personnage principal. De fait, on est cantonné au regard des parents et elles n'apparaissent que comme autant de caprices. Même la passion entre les deux femmes n'explose pas, restant superficielle ou trop psychologique. En somme, on passe son temps à attendre quelque chose qui n'arrive pas... Et "Je te mangerais" en devient un film passable.
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