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Votre avis sur Je te mangerais ?
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Ce petit jeu de séduction et d’amour non partagé entre deux jeunes filles qui tourne à l’affrontement pervers repose essentiellement sur ses deux actrices convaincantes. Pour ce qui est du scénario, c’est quand même trop lisse pour être réellement passionnant.
Les 2 actrices mènent ce film de bout en bout, mais il manque un petit quelque chose pour que ce film soit passionnant. N'étant pas un affolé du piano, les très nombreuses scènes de classique m'ont un peu gonflé, mais ça se regarde tout de même.
🎬 RENGER 📼
Une collocation entre deux amies qui virent à la passion fusionnelle et charnelle, jusqu’au point de non retour. Marie est une étudiante qui part vivre à Lyon pour y étudier le piano et Emma, une étudiante en médecine. Ce qui les rapproche, c’est qu’elles sont seules et vulnérables, toutes les deux vivant dans un grand appartement vide et aux couleurs chaudes. Le piano à une place prépondérante au sein de ce drame et pourtant, c’est cette relation « malsaine » qui prend le dessus. Premier long-métrage pour Sophie Laloy qui retranscrit parfaitement cet amour difficile avec une mise en scène travaillée et qui prend le temps de nous immerger au cœur de ce duo destructeur. Ajoutez à cela, la très belle distribution (Judith Davis & Isild Le Besco). Je te mangerais séduit mais reste trop sage face à un pareil sujet.
JE TE MANGERAIS est un thriller psychologique sulfureux où perversité rime avec intensité. Le film de Sophie Laloy n’a pas grand chose à dire, il faut bien le reconnaître, mais la capacité qu’elle démontre en rendant son œuvre dérangeante avec des non-dits, des regards, la complexité des personnages, font que cette partition sur la possession est passionnante. La musique amplifie l’intensité de l’œuvre et la composition des deux actrices est remarquable (Isild Le Besco, vraiment troublante). Un très beau film qui aborde avec subtilité l'abandon de soi et la folie; un peu inégal mais néanmoins captivant.
Un film long. Très long. Trop long. C'est plat, on ne ressent rien, on finit par se foutre de ce qu'il se passe à l'écran. Une étoile pour la B.O et c'est tout !
Caine78
Après une très longue hésitation entre 2 et 3 étoiles, c'est finalement le 3 qui l'emporte, principalement pour l'étonnant pouvoir de fascination qui arrive à se dégager de l'ensemble. En effet, si l'on pouvait craindre un torrent de clichés sur l'homosexualité servie par une mise en scène bien banale, il n'en est rien. Une grande élégance arrive au contraire à se dégager de l'ensemble, ne tombant jamais dans le vulgaire ou l'exhibition. De plus, le film ne nous impose jamais quoi que ce soit, nous laissant au contraire une grande liberté de pensée devant les différents événements, le manichéisme n'étant lui jamais de mise. Hélas, au-delà de ce malaise fort bien rendu, on pourra en revanche trouver tout cela légèrement long, notamment dans une deuxième partie se faisant moins inspirée, moins inventive et moins séduisante, et cela bien que la musique envoutante (bien que légèrement envahissante) soit toujours du meilleur effet. En somme, et même si l'on aurait pu espérer quelque chose d'encore plus fort, l'oeuvre n'en demeure pas moins d'un intérêt profond : il serait donc dommage de passer à côté. Du cinéma comme on l'aime.
Pour son premier long métrage, Sophie Laloy choisit l'art délicat de la possession. Je te Mangerais est un film tendrement féroce, une oeuvre pleine de charme et d'intentions vénéneuses. L'interprétation, au diapason, est remarquable : contre toute attente, c'est Judith Davis qui s'affirme comme LA révélation du film en volant littéralement la vedette à Isild Le Besco, pourtant déjà talentueuse. On sent bien que la réalisatrice aspire à un cinéma purement sensitif : ainsi, et ce malgré quelques lourdeurs, cette histoire d'amour et de jalousie témoigne d'une réelle sensibilité. Je te Mangerais bénéficie donc d'un formidable duo d'actrices et d'un sujet intéressant, traité sur le mode de la comédie noire : le désir de la femme, par la femme et pour la femme. Rien de vraiment révolutionnaire mais ne boudons pas notre plaisir : le film est efficace, sans prétentions, musicalement troublant et progressivement palpitant. Bref, je le conseille vivement ( malgré les afféteries des premières minutes ). A voir absolument.
"Je te mangerais" n'a pas bénéficié lors de sa sortie en salles d'un nombre de copie exceptionnel. Pourtant ce petit film brille par son ambiance très oppressante et son jeu d'actrice notamment celui de Judith Davis qui est très juste. La musique est splendide. Le scénario est habile et bien fait. Les sentiments de Marie sont ambigus et le film le démontre très bien. Isild le Besco n'a plus a prouver son talent mais j'ai vraiment du mal avec son jeu d'acteur. On ne s'attend pas a la tournure que le film prend. C'est un film étonnant et très troublant. On n'en ressort pas indemne. Une réalisatrice a suivre.
Assez épouvantablement joué et mise en scène, beaucoup de gens ont quitté la salle. Tant qu'à voir un film gay, autant en faire un vrai, en respectant les règles du genre. Personnellement, je m'attendais à quelque chose du plus pertinent. Là on dirait un téléfilm bâclé monté par un stagiaire. Du mauvais cinéma français... !
Avec "Je te mangerais", la rèalisatrice Sophie Laloy, qui signe là son premier long-mètrage, traite de la relation tumultueuse entre deux ètudiantes en travaillant ènormèment sur la couleur! Le rouge face au noir, face au blanc, l'opposition constante de ces jeunes filles, dont Isild Le Besco, vèritablement troublante en hèroïne hitchcockienne, toujours avec des grands dècolletès, un chignon blanc! Face à elle, on n'a la rèvèlation Judith Davis, personnage de jeune fille très naïve qui n'est pas consciente de la sensualitè de son corps! il faut souligner la justesse des deux comèdiennes qui parviennent à dèvelopper une tension èrotique et psychologique tout en prèservant une belle esthètique, malgrè une intensitè sexuelle qui reste ici au point mort! Très belle musique avec ce piano omniprèsent qui traduit l’infinie dèlicatesse du dèsir...
Je te mangerais est drame très bien interprété par les deux comédiennes mais je souligne surtout Isild Le Besco, impeccable. Ce thriller envoutant sur la relation entre deux femmes vire au cauchemar. Pas de fausses notes dans ce scénario
Un film m'ayant déçu pour plusieurs raisons, un scé nario ne tenant pas ses engagements et semblant irréel, des dialogues sonnant faux, des acteurs approximatifs et peu impliqué. Un premier film pour ma part décevant et peu crédible dans sa forme.
On pourra constater que, globalement, le milieu de la musique classique (et en particulier le piano), n'inspire que les psycho-drames les plus malsains et les plus douteux ; "La pianiste" de Haneke avait posé le ton, ont suivi "La tourneuse de pages" et "Quatre minutes" , comme si le rapport au clavier était le lieu d'étalement d'une somme de toutes les frustrations passées, comme si tous les pianistes étaient, malgré eux, des psychorigides mals dans leur peau. Bon évidemment, le coup de gueule est facile quand on est soi-même pianiste. Mais passons, car après tout pourquoi pas, si ces films sont bons (ce qui n'est pas vraiment le cas jusque-là). Laissons alors une chance à ce premier film certainement plein de bonnes intentions mais qui ne parvient jamais à décoller. Relation saphique et pics de folie sur fond de hargne musicale, le film amasse un nombre incalculable de stéréotypes musicaux et typiques du cinéma d'auteur français en général. La description naïve et à côté de la plaque du monde de la musique classique (rappelons que l'apprentissage de la matière n'est pas forcément le bagne, et que les musiciens ont une vie!) et l'élaboration enfantine de la relation mystérieuse qui se noue entre les deux jeunes femmes piétine complètement le seul atout majeur du film, à savoir ses deux - excellentes - actrices. Reste une soupe psychologique d'une platitude sans nom, 1h30 de mollesse et d'impersonnalité, ratée dans la mise en espace d'un climat lourd et dans la représentation dialoguée de l'amour. L'amateurisme et la non-fantaisie de la mise en scène se mêlent à un scénario soporifique, sans crescendo. Même l'utilisation de la musique plombe l'image au lieu de la rendre magique : chaque pièce se superpose et le film devient une vulgaire playlist dont chaque titre (de Mozart à Ravel) semble en désaccord avec l'image qu'il doit soutenir. C'est seulement dans cette abondance (immature pour l'occasion) des choix musicaux que l'on peut reconnaître à Sophie Laloy une âme
le pitch du film et st intéressant et plutôt bien traité dans l'ensemble mais force est de reconnaitre que le tout est très lent et lasse vite. Les actrices principales, même si elles jouent plutôt bien ne dégagent pas suffisamment de charisme pour que l'on s'y intéresse.
La BO elle par contre est bien choisie tant par le contexte de l'école de musique que pour traduire les émotions.
La BO elle par contre est bien choisie tant par le contexte de l'école de musique que pour traduire les émotions.
tixou0
Première réalisation surfant avec complaisance sur la vague de l'homosexualité comme nouvelle source d'inspiration pour le cinéma - ici, il s'agit de petits jeux saphiques. Un thème à la mode cependant, cela ne suffit pas à faire, ne serait-ce qu'un BON film. L'histoire que nous conte Sophie Laloy est en effet insuffisamment charpentée pour susciter, et plus encore, entretenir, l'intérêt pour la relation entre ses deux héroïnes, qu'elle a sans doute voulu forte, chaotique et passionnelle, alors que celle-ci ressort à l'écran comme décousue et languissante, au rythme des allées et venues d'une Marie sans grandes convictions, voire sans caractère. On s'attache donc peu aux personnages, on s'ennuie, en dépit des efforts des interprètes ; et l'on regrettera aussi que le contexte musical, très présent, loin d'être une autre façon d'exprimer les tourments supposés de Marie et Emma, de les souligner ou de les estomper - selon les moments - apparaisse au contraire comme artificiel, maladroitement appliqué, presque étranger.
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