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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Deuxième opus des aventures de Kiba, celui-ci surpasse son prédécesseur à bien des niveaux. Là où on pouvait voir poindre un certain pessimisme dans le premier opus, ici celui-ci se montre ouvertement. Le bon Kiba a beau se battre de toutes ses forces et courir en tout sens pour aider et sauver tout le monde, ce nest pas un seul homme qui peut empêcher la face noire du cur humain de prendre le dessus. Ici cest un parcours initiatique vers une cruelle réalité que Kiba doit subir, le meurtrissant autant physiquement que mentalement. Au fur et à mesure que son sourire charmeur disparaît, le désespoir envahi le film et assombri le ton. Là où subsistait une once de clarté dans le premier celle-ci disparaît dans ce film. Pourtant les personnages de ce film ne sont pas entièrement mauvais. Et peut-être est-ce justement là le plus douloureux. Car cest le même homme a qui Kiba a sauvé la vie, qui va causer sa descente enfer. Et cest encore lui qui sauvera la vie de Kiba, et qui entre deux meurtres de sang froid, renoncera lespace dun instant à son égocentrisme pour celle quil aime. Ni un salaud, ni un saint, juste un homme agissant dabord pour lui et sil a le temps un peu pour les autres. Les autres personnages sont fait du même bois, cumulant les vices mais possédant un petit quelque chose qui les sauve et les humanise. La seule a être vraiment pure est une folle. Cest dire la vision de Gosha sur les hommes. Et cest justement parce que Kiba est pure sans être fou quil en souffrira autant et verra sa verve séteindre. Totalement ? Non car Kiba reste un utopiste, qui continuera, même à bout de force, à croire en une certaine justice. (+de critiques sur http://www.guillaumetauveron.com/Textes/chroniques.htm)