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Un visiteur
5,0
Publiée le 6 décembre 2006
Vu aujourd'hui et je suis encore sous le choc... Ou plutôt non, sous le charme. La réalisatrice dresse là un superbe portrait d'enfant, magnifiquement interprété par la petite Nina Kervel-Bey, qui incarne avec énormément de justesse les incompréhensions d'une enfant face à certaines décisions de ses parents, mais aussi son évolution dans cette famille assez atypique et tellement attachante! Les acteurs sont tous excellents, à moi aussi le petit Benjamin Feuillet m'a rappelé Ponette... Beaucoup de grâce dans ce film qui traite de sujets "sérieux", de sujets "d'adultes", mais vu à travers le regard de cette petite fille... Un très grand film pour moi.
Comment montrer sous l'oeil d'un enfant le monde qui l'entoure? Et bien c'est fait grâce à ce film qui nous montre merveilleusement bien ce que ressentir un enfant fasse à ses parents dans une période politique très mouvementé: les années 70. La jeune actrice est excellente. Les dialogues sont parfait. A voir
le film est excellent et particulièrement le rôle de la petite Anna. On assiste avec un sourire à l'engagement de la famille DE LA MESA et ses conséquences sur leur vie quotidienne. Ce fut détendant, touchant et parfois drôle. Je verrai donc avec plaisir les futurs films de Julie GAVRAS...
un film ô combien charmant, sur l'enfance et les contradictions des adultes. POur ceux qui ont connu cette époque, où tout était possible parce que les carcans existaient, et qu'on rêvait d'en sortir. les questions que pose la fillette (formidable) sont pertinentes, la dérive des parents dans un monde qu'ils connaissent mal et l'obligation qu'ont les enfants d'abandonner leurs certitudes, leur pouvoir d'adaptation aussi; que c'est touchant, et bien rendu.
Mêlant humour et petits drames du quotidien, Julie Gavras nous offre un film qui sinterroge sur léducation et le militantisme et qui nen finit pas de rappeler que la famille est une belle invention. Julie Depardieu est vraiment tres bien.
Faut croire que ce n'est pas ma période ! Encore un ennui qui a duré 1 h 40 et quelques ! Comme pour le précédent, "Je pense à vous". A propos de ce dernier film Nadette proteste : elle n'est pas "moins sévère que moi" au sujet de ce film; elle a, au contraire, bien aimé malgré un petit bémol vers la fin. Concernant "La faute à Fidel", là, on est en phase !
La faute à Fidel de Julie Gavras
Comment ne pas réussir un film avec un bon sujet de départ ? Demandez donc à Julie Gavras, la fille de Costa-Gavras. Le sujet : au début des années 70, à Paris, une fillette d'une dizaine d'années voit ses parents d'origine bourgeoise embrasser la cause de Salvadore Allende ainsi que les thèses féministes. Ses parents lui font quitter brutalement une existence douillette dans une grande maison avec jardin pour aller habiter un appartement dans lequel se réunissent sans arrêt des chiliens barbus et des femmes favorables à la légalisation de l'avortement. Petit à petit, la fillette passe de l'incompréhension totale à une certaine maturité politique. Comment rater le film ? Par une réalisation molle du genoux qui entraîne vite un ennui assez profond. Par une mauvaise direction d'acteur qui fait que, dans certaines scènes, Julie Depardieu en arrive même à être mauvaise. Faut le faire ! Par le choix de l'actrice principale, la fameuse fillette, Nina Kervel-Bey, dont le jeu est beaucoup trop monocorde et ne montre pas du tout l'évolution que suit le personnage. Dommage ! Heureusement, 2 ou 3 scènes ressortent du lot et montrent ce que le film aurait pu donner s'il avait été tout du long de ce niveau.
Une vision intéressante d'une époque pas comme les autres ! Sans être exceptionnel, ce film fait réfléchir tout en nous faisant passer un agréable moment. Bravo
Un film qui se voudrait porteur d'un message et qui loupe le coche. Même le témoignage d'une certaine époque est maladroit. Un film creux dont le seul atout est une petite actrice extraordianire de vérité et de talent. C'en est à se demander si elle ne joue pas son propre rôle dans la vie !
La cinquantaine aujourd'hui, 1968, l'Espagne de Franco, le Chili, la mort de De Gaulle, le combat pour l'émancipation des femmes... ça me dit forcément quelque chose. C'est sans doute pour cela que ce film m'a fait vibrer le coeur jusqu'à l'émotion parfois. Une succession de scènes de vies, sans intrigue ni histoire à vraiment raconter, qui nécessite peut-être pour apprécier d'avoir quelques pré-requis, ne serait-ce que pour situer les interrogations et défis de la période évoquée dans ce film. Pour un public insuffisamment averti, un dossier pédagogique est proposé sur le site officiel du film. Sa lecture, est certainement à recommander à ceux qui ne sont pas férus d'histoire sociale et politique contemporaine.
Avec "La faute à fidèle", Julie Gavras marche sur les pas de son illustre père en réalisant un film incontestablement engagé. Oui mais voilà, cela ne suffit pas... Les différents thèmes évoqués dans le film n'évitent pas toujours une démagogie irritante. Reste que le sujet est traité avec une légèreté qui efface un peu les clichés. La jeune Nina Kervel livre une prestation très honorable même si selon moi elle est loin d'égaler une petite actrice comme Georgie Henley (dans un tout autre registre). Un film dans lequel une génération se reconnaitra peut-être. Ce n'est pas mon cas...
La faute à Fidel est censé être un film dramatique mais -merci mon Dieu- on ne tombe pas dans le cliché mélo. Le film est émouvant et drôle (souvenir, souvenir de la scène avec la mère de la gamine blonde qui fait la poule...), jamais ennuyeux. C'est français, mais tellement bien réussi qu'on ne s'en aperçoit pas (je ne critique pas les films français, mais faut avouer qu'ils sont pas toujours géniaux... Enfin, je m'égare.)
Une fable rafraichissante sur l'engagement politique vu des yeux d'un enfant... et où l'idéologie "désuète" des sixties sonne étrangement à nos oreilles, sans doute par effet conjugué du recul de l'Histoire et de la campagne présidentielle. La vision manichéenne gauche/droite, populo/bourgeois, en prête à sourire tant les débats n'ont finalement pas vieilli. Le film brille surtout par la prestation de sa jeune héroïne, incarnée par Nina Kervel-Bey. Les adultes autour semblent quelque peu transparents... pourtant, on s'attache à leur idéaux (notamment lors des séquences traitant du combat pour l'avortement). En un mot, Julie Gavras livre un premier long-métrage réussi. Gageons qu'il y en aura d'autres.
Après un début un peu lent, cette comédie dramatique prend toute son ampleur. ce film pourrait s'intituler les années 7O expliquées à ma fille;.. Les combats de ses années là sont bien décrits, le vent de liberté, la lutte des femmes pourl'avortement, la remise en question de tout notre socièté au travers le regard d'une fillette de 9 ans.Et puis ce film éveille aussi la nostalgie d'une époque heureuse et utopiste...Un vrai bonheur on rit c'est vrai, mais on ressort avec l'oeil humide et le coeur ramollo. Pascal court court voir ce film le vieux monde est derriere toi!