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1970. Un couple et leurs deux enfants vivent dans un milieu aisé. Mais les parents, qui vivent mal de la situation sociale actuelle vont se rallier à des causes politiques jugées infâmes pour l'époque. Leur fille aînée, très chamboulée par ce changement, va essayer de lutter de toute manière possible pour reprendre sa vie d'avant. N'allons pas par 4 chemins, ce film est fabuleux. Mal de l'époque, ce film est, en dépit que sa situation se déroule en 1970, est très contemporain. Avortement, communisme, féminisme, Lutte, tout y passe... à travers les yeux d'une enfant de 11ans qui ne comprend pas mai qui, finalement va ouvrir les yeux et se faire son propre choix. Impressionnante de vérité, Nina Kervel-Bey a tout d'une grande. C'est sur, sans elle, LA FAUTE A FIDEL n'aurait pas la même saveur. Emouvant, brillant.
Bel essai de Julie Gavras pour nous faire partager le cheminement de cette petite fille projetée au cœur du militantisme et des idéaux d'adultes qui bouleversent un peu sa vie bourgeoise.
Nina Kervel-Bey est excellente… le petit Benjamin Feuillet est à croquer… Julie Depardieu et Stefano Accorsi sont d'une grande justesse.
Très jolie musique et bon moment de cinéma, tendre et attachant.
Nina Kervel-Bey est excellente… le petit Benjamin Feuillet est à croquer… Julie Depardieu et Stefano Accorsi sont d'une grande justesse.
Très jolie musique et bon moment de cinéma, tendre et attachant.
Avec "La faute à fidèle", Julie Gavras marche sur les pas de son illustre père en réalisant un film incontestablement engagé. Oui mais voilà, cela ne suffit pas...
Les différents thèmes évoqués dans le film n'évitent pas toujours une démagogie irritante.
Reste que le sujet est traité avec une légèreté qui efface un peu les clichés. La jeune Nina Kervel livre une prestation très honorable même si selon moi elle est loin d'égaler une petite actrice comme Georgie Henley (dans un tout autre registre).
Un film dans lequel une génération se reconnaitra peut-être. Ce n'est pas mon cas...
Les différents thèmes évoqués dans le film n'évitent pas toujours une démagogie irritante.
Reste que le sujet est traité avec une légèreté qui efface un peu les clichés. La jeune Nina Kervel livre une prestation très honorable même si selon moi elle est loin d'égaler une petite actrice comme Georgie Henley (dans un tout autre registre).
Un film dans lequel une génération se reconnaitra peut-être. Ce n'est pas mon cas...
Tout l'intérêt et toute la finesse du film résident dans le procédé amusant que Julie Gavras maintient d'un bout à l'autre du récit: voir et décrire le communisme à travers les yeux d'une petite fille de 9 ans, dont l'affreux égocentrisme -inévitable chez les enfants- n'a d'égal que son incompréhension face au nouveau mode de vie de ses parents. Toujours suivant le point de vue de la fillette et ne montrant jamais à l'écran ce qu'il se passe hors de sa vue, la réalisatrice signe un joli petit film, à la fois empreint de légèreté et de gravité. Ainsi les réactions et répliques cinglantes de lenfant contrastent avec les bouleversements politiques de cette époque, les contestations féministes et les divers problèmes et notions qu'une petite fille ignore, comme l'avortement ou le partage des richesses.
Ce décalage permet à Julie Gavras - réalisatrice et scénariste du film- de nous offrir tout aussi bien des scènes quasi dramatiques à double lecture (cf. la manif et le désarroi de Anna) et des scènes à l'humour savoureux (cf. le partage de l'orange). La réalisation ne reste pas figée et prend des initiatives qui méritent d'être remarquées, et l'interprétation est très bonne (Julie Depardieu, toujours convaincante). Les troubles sociaux des années 70, les tracas d'une fillette, le combat de parents engagés qui tentent malgré tout de concilier leurs luttes avec l'éducation de leurs enfants: La faute à Fidel aborde tous ces thèmes sans en faire trop. Malgré une dernière partie plus lente, le film reste plaisant et touchant.
Ce décalage permet à Julie Gavras - réalisatrice et scénariste du film- de nous offrir tout aussi bien des scènes quasi dramatiques à double lecture (cf. la manif et le désarroi de Anna) et des scènes à l'humour savoureux (cf. le partage de l'orange). La réalisation ne reste pas figée et prend des initiatives qui méritent d'être remarquées, et l'interprétation est très bonne (Julie Depardieu, toujours convaincante). Les troubles sociaux des années 70, les tracas d'une fillette, le combat de parents engagés qui tentent malgré tout de concilier leurs luttes avec l'éducation de leurs enfants: La faute à Fidel aborde tous ces thèmes sans en faire trop. Malgré une dernière partie plus lente, le film reste plaisant et touchant.
Le talent est héréditaire, en effet Julie Gavras signe un petit film attachant nous racontant la montée en puissance de la pensée communiste dans les années 60 par le regard d'un enfant. Le sujet est admirablement traité, joué par des acteurs très attachants avec une réalisation maitrisée de bout en bout. Bref, un bon moment de cinéma.
Magique, émouvant, plus qu'à la hauteur de mes attentes. Ce film devient un des meilleurs films de l'année, autant par sa tendresse, par son regard fragile avec encore derrière une âme d'enfant. Le point de vue de Ana est très bien représenté, et la fin est très jolie. Elle symbolise parfaitement la jeune fille mature, qui a compris beaucoup de choses. Le jeu de Julie Depardieu est sublime. On voit qu'elle fait des choix. Ses films sont toujours beaux. Mention spéciale également aux acteurs: Stefano Acorsi, Martine Chevallier et l petit François. Je vais être sous le choc pendant un bon petit bout de temps, à mon avis. Alors la meilleure chose à faire, c'est d'aller voir le prochain, en l'ésperant bientôt!!! Bravo!
merveilleuse petite fille qui grandit avec la vie que ses parents, militants lui font mener. De plus en plus attachante, elle découvre les valeurs de la vie...
Film très émouvant qui montre combien la vie familiale d'un enfant peut être bouleversée par un régime tout puissant et dictatorial qu'il n'a pas choisi, engendrant chez lui de nombreuses frustrations personnelles... Film démontrant aussi l'engagement politique de parents qui, tout en continuant bien sûr d'aimer leur progéniture, font le deuil d'une vie faite de petits plaisirs au quotidien. Malgré une certaine longueur, on arrive à rentrer dans l'histoire de ce film grâce à de très bons acteurs ainsi qu'une mise en scène impeccable.
Comment montrer sous l'oeil d'un enfant le monde qui l'entoure? Et bien c'est fait grâce à ce film qui nous montre merveilleusement bien ce que ressentir un enfant fasse à ses parents dans une période politique très mouvementé: les années 70. La jeune actrice est excellente. Les dialogues sont parfait.
A voir
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Un film qui se voudrait porteur d'un message et qui loupe le coche. Même le témoignage d'une certaine époque est maladroit. Un film creux dont le seul atout est une petite actrice extraordianire de vérité et de talent. C'en est à se demander si elle ne joue pas son propre rôle dans la vie !
Non mais quel excellent film! Une surprise totale et quelle interprétation de la petite héroine. La fille e Costa-Gavras, bon sang ne saurait mentir. Mille fois bravo!
On connaissait le cinéma politique de Costa-Gavras mais pas celui de sa fille, Julie Gavras. Pourtant, elle avait déjà réalisé pour le cinéma, mais ses films n'avaient pas l'ampleur de celui-ci. La Faute à Fidel est une comédie dramatique sur le communisme vu par les yeux d'une fille de neuf ans. Cette dernière se pose plein de questions sur l'esprit de groupe, le partage, etc... Elle ne comprend pas la montée du communisme qui arrive chez elle. Elle décide ainsi de faire une sorte d'enquête, pour comprendre le changement qu'elle est en train de vivre. La Faute à Fidel est avant tout assez drôle dans le sens où la protagoniste, jouant à la perfection, très déterminée, n'arrive jamais à ses fins. Au fil du film, elle rencontre quelques personnes, en particulier sa grand-mère capitaliste essayant de lui expliquer le communisme - cette scène est très drôle. Même si la réalisation n'est pas toujours vraiment cinématographique et trop calme, le spectateur ne s'ennuie pas et apprécie. Intéressant.
Vu aujourd'hui et je suis encore sous le choc... Ou plutôt non, sous le charme. La réalisatrice dresse là un superbe portrait d'enfant, magnifiquement interprété par la petite Nina Kervel-Bey, qui incarne avec énormément de justesse les incompréhensions d'une enfant face à certaines décisions de ses parents, mais aussi son évolution dans cette famille assez atypique et tellement attachante! Les acteurs sont tous excellents, à moi aussi le petit Benjamin Feuillet m'a rappelé Ponette... Beaucoup de grâce dans ce film qui traite de sujets "sérieux", de sujets "d'adultes", mais vu à travers le regard de cette petite fille... Un très grand film pour moi.
Après un début un peu lent, cette comédie dramatique prend toute son ampleur. ce film pourrait s'intituler les années 7O expliquées à ma fille;.. Les combats de ses années là sont bien décrits, le vent de liberté, la lutte des femmes pourl'avortement, la remise en question de tout notre socièté au travers le regard d'une fillette de 9 ans.Et puis ce film éveille aussi la nostalgie d'une époque heureuse et utopiste...Un vrai bonheur on rit c'est vrai, mais on ressort avec l'oeil humide et le coeur ramollo. Pascal court court voir ce film le vieux monde est derriere toi!
Une fable rafraichissante sur l'engagement politique vu des yeux d'un enfant... et où l'idéologie "désuète" des sixties sonne étrangement à nos oreilles, sans doute par effet conjugué du recul de l'Histoire et de la campagne présidentielle. La vision manichéenne gauche/droite, populo/bourgeois, en prête à sourire tant les débats n'ont finalement pas vieilli. Le film brille surtout par la prestation de sa jeune héroïne, incarnée par Nina Kervel-Bey. Les adultes autour semblent quelque peu transparents... pourtant, on s'attache à leur idéaux (notamment lors des séquences traitant du combat pour l'avortement). En un mot, Julie Gavras livre un premier long-métrage réussi. Gageons qu'il y en aura d'autres.
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