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    Le Caïman
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    84 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un Moretti digne des meilleurs, comme palombella Rossa, La messa e finita... On y rit tout le temps, on y réfléchi autant, on est ému. Les acteurs, le montage, la réalisation, tout est extraordinaire. On dit que c'est un film qui parle de Berlusconi, mais tout ce que le film dit de Berlusconi, la figure de la crapule dictatoriale ivre de pouvoir et pleine de haine, on le sait déjà. Ce qui est beau, c'est l'humanité de tous les autres personnages, qui se débattent dans leur époque, la notre, assez triste en vérité. Mais ce film, outre toutes ces qualités transmet la vertu du combat, de l'opiniatreté et dit que tout est bon à prendre pour qui a des rêves à poursuivre. Je le recommande chaudement et même plus que ça.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Film peut-etre un peu trop "intello"... Très loin d'un michael Moore, la critique de Berlusconi se veut plus subtile. A tel point que l'on en vient à se demander s'il s'agit vraiment d'un pamphlet anti-Berlusconi ! Le film ne met en avant, et seulement de temps en temps, que les aspects les plus connus des travers de l'ex président du conseil, ce qui n'apporte rien de nouveau. A moins que le sens soit caché, très caché.
    Film que je déconseille à ceux qui veulent aller se divertir en se cultivant un peu plus sur Berlusconi, car trop subtil... pour pas dire trop "intello".
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Nanni Moretti mêle judicieusement satire politique et mise en abîme cinématographique. Le cinéaste ausculte avec ironie le paysage politique et cinématographique de son pays à travers les soucis d'un couple en pleine rupture et les désastres professionnels du père de famille. Le Caïman débute comme une comédie. Les dialogues sont percutants et les situations cocasses s'enchaînent. Avec une réalisation maîtrisée et fluide, le film prend alors la forme d'une satire réjouissante, d'une chronique corrosive sur l'Italie de Berlusconi. Il serait néanmoins regrettable de résumer Le Caïman à un simple pamphlet politique sarcastique et percutant. En effet, Moretti évoque également la corruption et l'hypocrisie des médias italiens, ses trahisons, sa lâcheté. Le Caïman est donc à la fois un film d'amour, un hommage au cinéma italien et un film politique. On y parle à la fois d'un producteur de série Z en déclin et en instance de divorce ainsi que de la montée médiatique, économique et politique de Berlusconi. Le Caïman prend alors une tonalité plus inquiétante, plus cinglante et perspicace. Comme souvent chez Moretti, la famille est le noyau de l'histoire. Silvio Orlando (qui aurait du recevoir le prix d'interprétation) est excellent dans le rôle du fragile Bonomo (littéralement Brave Homme) qui va renouer petit à petit avec la lucidité et la réflexion. Il se battra pour sauver ce qui reste de son couple et pour préserver ses enfants en réalisant un film dénonçant le régime instauré par Berlusconi, prouvant à sa famille (une reconquête comme le fameux Retour de Christophe Colomb que Bonomo doit réaliser) et aussi à lui-même qu'il est capable de réaliser un film important. Le Caïman est un film multiple qui transpire avant toute chose de l'amour de Moretti pour son pays. La fin évoque une démocratie italienne qui pourrait céder la place à un nouveau totalitarisme. Une démocratie de pacotille où Berlusconi détient encore et toujours la quasi-totalité des médias en Italie...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je m'attendais à voir un film politique sur Berlusconi, ce n'était qu'un film dans le film qui nous fait suivre la façon dont on fait un film, du scénario à la projection en salle ! mais ce que j'ai trouvé surtout c'est que c'est encore un film italien bavard, bruyant, plein de gesticulations inutiles que j'ai eu beaucoup de mal à suivre : trop de mots ! bref, je n'ai pas aimé et me suis ennuyé ferme !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bruno Bonomo, dans l’interprétation magistrale de Silvio Orlando est un producteur italien du genre mondo movie des années 70, si chers à des auteurs tel que Ruggero Deodato avec son inoublié « Cannibal Holocoust », ce genre ancêtre du pulp-gore à la Quentin Tarantino.
    Il rencontre pendant une projection nostalgique de son chef d’œuvre « Cataractes » une jeune et talentueuse cinéaste qui lui propose une histoire pour un nouveau film : « Il Caimano ».
    Sans avoir pas trop comprisde quoi il s’agit, même pas qu’il s’agit d’une histoire sur Silvio Berlusconi, Bonomo, qui déclarera plus tard qu'il avait même voté pour lui aux dernières élections, très troublés par sa situation financière et en nette rupture avec sa femme, commence l’aventure de ce film sur Berlusconi.
    Derrière le sujet proprement politique, nous assistons aux problématiques d’un divorce, celui de Bonomo avec sa femme, et aussi à un rappel à l’omo-parentalité de la jeune cinéaste et de son amie, tellement bref qui nous peut surprendre pour la normalité qui confère à un sujet aujourd’hui si souvent débattu et controversé.
    Moretti fait rire, fait réfléchir, il nous rappelle le danger du laisser-aller politique, de la dégénération qui peut causer le mauvais homme au mauvais endroit.
    Moretti n’est jamais explicite dans sa représentation du désastre berlusconien, mais il est de même très féroce dans sa subtilité.
    Nous avons ici une œuvre politique d’une originalité sans précédents.
    Fritz L
    Fritz L

    181 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Il faut peu de chose pour que d’un tas de cendres jaillisse une petite flamme qui ravivera le feu que l’on croyait éteint. Que ce brasier devienne à nouveau vivifiant, chaleureux et rassurant. Cette métaphore aurait pu illustrer les trois grandes thématiques du film de Moretti : le cinéma, la vie et la situation politique de l’Italie d’aujourd’hui.

    Sa petite flamme c’est la foi en un avenir meilleur, même si le présent semble définitivement et inéluctablement le condamner. Le film démarre sur une apologie de la période pré-Berlusconi. Bruno Bonomo est un producteur en faillite, aussi bien personnelle que professionnelle. Il n’est plus qu’une ombre engoncée dans un passé glorieux où son couple, sa profession et le pays étaient au zénith. La construction du film découlera de là. Avec un ton est vindicatif et très politique, il va égratigner toute la société, quelque soit son niveau, seule responsable du marasme présent.

    Mais bien que très proche sur le fond du cinéma Italien militant des années 70, Moretti nous donne un petit plus par une profondeur émotionnelle sensible. Mais il ne joue pas sur le tableau de l’angélisme non plus, et la fin telle qu’il l’a retenue nous fait froid dans le dos.

    Un scénario très achevé illuminé par une mise en scène sobre et efficace. Ajoutons à cette excellence l’interprétation magistrale de Silvio Orlando digne d’un Nino Manfredi. Après Romanzo Criminale et avec Le Caïman, le cinéma Italien, tel le Phénix, reviendrait-il au niveau qui jadis l’a imposé internationalement ?
    Vladimir.Potsch
    Vladimir.Potsch

    20 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Nanni Moretti, une fois n'est pas coutume, s'efface en temps qu'acteur pour raconter cette histoire de réalisateur en fin de course. Il n'est là que pour le message politique, pour incarner lui même son pire ennemi, Berlusconi, au cours d'une scène haute en couleur, qui vient conclure de façon subtile une comédie dramatique menée tambour battant. Grâce à ce clin d'oeil final, Moretti tape un grand coup, assene son message politique, sans déséquilibrer le film dans son ensemble. L'acteur Silvio Orlando, une habitué des films de Moretti, rend palpable la détresse de ceux qui sont finis, qui ont perdu la confiance de tous, producteurs, acteurs vedettes, réalisateurs...Ce côté "raté" que dégage ce personnage, accentué par l'incroyable nullité de ses anciens films à succés, des sériez Z de la pire tenue, est compensé par l'humanité du personnage, bon père de famille mais malheureux en amour. Son dernier acte, sa dernière carte, il croira la trouver en la personne d'une jeune réalistarice inexpérimentée qui a un projet de film à fort message politique, le fameux "Caiman", une description sans tabous de tous les petits secrets et mensonges de Belusconi. Mais Moretti est un réaliste et bien entendu le projet échouera, dévoré par le Caiman et tout ce qu'il représente. D'où la necessité de la scène finale, à la fois satire et autodérision. Tel Chaplin dans le Dictateur, Moretti montre que l'identification du dénonciateur au personnage haï est une approche forte, convainquante, de la critique politique et sociale.
    lucyinthesky4
    lucyinthesky4

    247 abonnés 102 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Bruno n'aime pas les films de gauchistes, Bruno a voté Berlusconi. Et pourtant Bruno va se battre pour que la jolie Teresa puisse réaliser Le caïman, film politique sur la vie du mafieux ex-président du Conseil italien. Le contexte est donc fort intéressant, avec la mise en abyme (film dans le film): l'on se rend compte des épreuves à passer pour pouvoir tourner un film (convaincre la maison de production, trouver des acteurs, des lieux de tournage etc.). Le caïman est un film politique et une comédie, une œuvre engagée et une chronique sur la petite vie d'un producteur lambda (des scènes en famille souvent très drôles et touchantes). Cette double-nature, cette ambiguïté pourrait desservir le film, mais au contraire Nanni Moretti fait de ce film une petite perle d'humour et de sarcasme. Les acteurs sont tous excellents (Silvio Orlando et Jasmine Trinca en tête) et servent le sujet avec malice et humanité. Chronique de l'Italie d'aujourd'hui, le film montre des hommes et des femmes normaux avec leurs préoccupations quotidiennes, mais dont certains savent encore se scandaliser et se rebeller contre ce que d'autres préfèrent oublier ("tout le monde le sait" ). Comme Teresa, qui montrera à Bruno que le cinéma n'est pas que divertissement (il abandonnera son projet, Le retour de Colomb, film en costume !) . Bruno symbolise cette Italie qui s'éveille enfin, mais un peu tard, aux abérrations du pouvoir et de la finance. Le sérieux du sujet n'exclue pas que l'on rit beaucoup (souvent jaune, notamment des quelques vidéos du vrai Berlusconi...). Film simple, touchant, drôle, Le caïman est un des grands oubliés du palmarès du festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Très belle réussite une fois encore de Nanni Moretti qui nous livre un très beau film que j'imaginais avec plus de passages politiques mais au final il reste abordable à tout public même si son sujet principal est un des plus puissant homme politique d'Italie!
    A voir absolument, malheureuseument aucune récompense pour lui!
    Cinephille
    Cinephille

    155 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ca aurait pu être un film périmé avant sa sortie car centré sur Berlusconi. Mais ce n'est pas ça du tout, car c'est un film sur un producteur qui vit dans ses rêves et refuse de voir son échec professionnel et celui de son couple. Aprés avoir perdu le réalisateur du Christophe Colomb qui devait le remettre à flots, Bruno se rabat sur le scénario d'une réalisatrice débutante et comprend un peu tard que ce scénario parle de Berlusconi.
    Berlusconi ne rentre donc pas dans le film par la grande porte mais subrepticement. Et l'intelligence de Moretti est de considérer Berlusconi, non pas comme une exception, mais au contraire comme un des avatars des penchants italiens pour le fascisme populaire, et de parfaitement le démontrer en quelques scènes.
    Il n'y a rien de la pesanteur habituel d'un film politique, on est à 10 années lumière d'un Michael Moore, mais ce choix des séquences de la vie de Berlusconi et le traitement qui en est fait sont bigrement efficaces. Et ne font jamais perdre de vue une histoire tout aussi essentielle : celle de Bruno et Paola, le couple qui se délite...avec affection.
    aurel76
    aurel76

    12 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film idéal pour endormir les passagers d'un avion. C'est dommage car il y avait un vrai potentiel avec cette idée de "film dans le film" et de bon acteurs. Ce qui déçoit le plus c'est que le film ne va pas assez loin dans la contestation (et aussi le pédagogique pour un public étranger).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film de Moretti, c'est toujours caiman la même chose...
    Tout a été déjà vu cent fois dans ce film, le film dans le film, la difficulté de création (Moretti en sait quelque chose) mais attention Moretti a trouvé un sujet très courageux et sensationnel : la critique de Berlusconi! alors là chapeau, on pouvait difficillement faire plus convenu et conformiste.

    Aujourd'hui il y a al qaida, le nucléaire en iran, l'hyperterrorisme, la mondialisation mais Moretti nous fait un film politique complètement provincial, des scènes pathétiques et lourdes de sens se succèdent aux autres comme par exemple celle où un polonais insulte les italiens (cqfd :volià l'image de l'Italie à l'étranger) mais Nanni Moretti connait la Pologne et son histoire ? il sait qu'actuellement il y a une extrême droite antisémite qui fait partie du gouvernement au pouvoir ? même pas je suppose.
    Moretti se comporte comme un petit bourgeois nombriliste qui ne comprend rien du monde et de sa complexité, il ne sait rien des réalités du monde mais il ne comprend même pas son pays, pour lui ête normal, c'est être comme lui : un gros bourgeois de gauche.

    Si Moretti est un représentant de la gauche italienne et de son intelligentsia, on peut être inquiet pour l'Italie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Encore une réussite de Nanni Moretti qui nous livre un film innatendu:
    en effet, je m'attendais fortement à un film entièrement politique ou Moretti tiendrais le role principal (comme dans "Aprile" ou "Journal Intime").
    "Le Caiman" offre aussi une réflexion sur une partie de la société italienne (valable pour la France par moment) et sur ses tabous (l'homo-parentalité par exemple, élément innatendu la encore).
    A voir, à revoir, à rerevoir, à rererevoir.....
    thewall
    thewall

    13 abonnés 740 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Nanni Moretti nous revient avec ce film qui égratigne gentillement le pouvoir de Berlusconi. Pourtant, par prudence ou par manque d'intérêt pour son sujet, le cinéaste préfère traiter des rapports au sein d'un couple. Il en profite pour dresser un état des lieux du cinéma italien particulièrement sévère et sans nul doute réaliste. Si l'ensemble se suit avec un plaisir certain, on est en droit d'être légèrement déçu par un film qui ne trouve jamais de cohérence propre et qui se laisse aller à des digressions pas toujours très intéressantes. De plus, comme toujours chez Moretti, la mise en scène est d'une totale indigence et le film repose uniquement sur la qualité des dialogues et sur l'implication des comédiens. Rien de bien grandiose, en somme.
    bobmorane75
    bobmorane75

    22 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Depuis peu, je croyais assister au réveil du cinéma italien avec quelques bons crus, et puis patatrac ! Nani moretti fiche tout en l'air avec une insipidité sans nom. C'est long, c'est chiant, c'est bavard et ça n'apporte rien aux non initiés. Avec toujours les mêmes clichés nombrilistes qui vous assome d'ennui. Berlusconi dedans ??? si peu et ça pas à cause de ce film qu'il a perdu le pouvoir, il aurait même gagné si le film avait été plus vu en Italie comme mickel moore a fait gagner g.w. bush. Un excellent soporifique... mais à plus de 9 euros, ça fait cher et ça fait chier !
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