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DimDim72
6 abonnés
274 critiques
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1,0
Publiée le 25 août 2008
Un film sympathique mais les avis très favorables de la presse me semblent un peu excessifs. Il n'y a rien de bien extraordinaire dans le film, ni des informations sur la montée en puissance Berlusconi que l'on ne sache déjà.
C'est dommage que le scénario, et plus particulièrement l'intrigue, n'aient pas été mieux travaillés car les acteurs jouent bien, l'humour ne manque pas et le tout est bien filmé.
Peut-être que l'on m'aurait pas dit autant de bien de film avant que je ne le vois, je n'aurais pas été déçu et j'aurais mis 3*.
Un film d'équilibriste où Nanni Moretti réussit encore une fois à trouver le ton juste entre comédie et dénonciation politique, entre sentimentalisme et pathétique, sans tomber dans l'excès.
Le caiman n'est pas le meilleur Moretti, loin de là. On nous parlait d'un film contre Berlusconi, certes ce film démontre que Berlusconi semble être un escroc mais étrangement l'intrigue à été centrée sur une vie de couple qui s'essouffle et qui se termine sur un divorce. On nous parle un peu du cinema de série non pas B mais Z. Et à part l'insertion de quelques pasages ou l'on voit Berlusconi et du scénario du film qui est censé raconter sa vie, il ne nous reste pas grand chose. La fin arrive trop vite, probablement parce que je pensais qu'il y aurait autre chose et que la premiére mettait le décor, hé bien non c'téait terminé. On avait vu mieux pour un Moretti, bien loin de son excellent la chambre du fils.
Ce film est exceptionnel. Comme toujours avec Moretti, c'est un film à tiroirs, d'une humanité rare. Derrière une dénonciation, politique, c'est surtout un regard à l'intérieur de la complexe histoire italienne, incarnée ici par ses histoires à l'échelle humaine. Une ironie tendre qui conduit l'auteur à jouer lui-même, à la fin, le propre rôle de Berlusconi ! Je n'ai pu retenir mes larmes devant la scène qui suit le divorce, où l'ex couple se suit sans le vouloir, pris dans le rythme de la circulation et des feux rouges. Un grand moment cinéma, qui reste accroché dans la tête et donne un autre sens aux idées préconçues.
Non, ce nest pas un film sur Berlusconi, mais un film dans le film dont le sujet porte sur laccession au pouvoir dil Cavaliere, vous suivez ? Ca commence très bien, lacteur principal est convaincu mais cela ne suffit pas, cest brouillon, bavard oserais-je dire en un mot italien ? Le pauvre réalisateur de séries Z qui senglue dans ses soucis financiers et familiaux et qui a un sursaut de génie en faisant le film dune débutante sur Berlusconi bref, la partie film sur la société italienne est intéressante mais le tout ne tient pas la route et se regarde trop le nombril, même pas subversif comme film, on attendait mieux dun gaucho revendiqué !
Le sujet est intéressant et terriblement enthousiasmant... et ca s'arrête là! Sans doute faut-il avoir beaucoup de références sur l'Italie de Berlusconie pour tout apprécier dans ce film mais quand même. Crier qu'on va parler de l'Italie de Berlusconie et passer son temps sur une histoire de divorce... Les acteurs semblent s'ennuyer dans ce film qui traine, à tel point qu'on fini par s'ennuyer avec eux, attendant la fin comme une libération. Et là, sans doute le grand art du film, la fin est somptueuse, une apothéose! Dommage qu'il est fallu attendre tout ce temps pour voir voir ce grand moment de cinéma engagé!
Voici un film drôle et attachant interprété avec brio...Le producteur est impeccable, la réalisatrice naturelle au possible...Les extraits de films sont excellents...Ce clin d'oeil aux séries z sont à déguster sans modération...
Je pensais voir un film très politique alors que c'est l'histoire d'une réalisatrice qui veut réaliser un film sur Berlusconi et l'Italie de ces 30 dernières années. En fait, ce film est plein d'humour. Présenté au festival de Cannes, je ne comprends pas pourquoi il n'a rien gagné. Mais Le caiman a gagné six Donatello. Et c'est normal.
Un film qui fait remonter l'Italie dans mon esprit. Cette charge anti-Berlusconi est assez finement menée. Le personnage principal, Silvio Orlando, qui coule un petit peu sous les ennuis personnels et financiers, est assez energique. Chaque scène est pleine d'allusions à la situation politique actuelle en Italie, ce qui le rend critique sans être trop lourd. Bravo les insoumis italiens !
Si Le Caïman a une portée politique, elle dépasse de très loin le simple parti pris anti-Berlusconi. Réflexion à tous les niveaux sur la prise de conscience, l'engagement et le renoncement ; c'est plus que brillant, c'est magistral, et c'est un Moretti au comble de la maturité qui nous livre cette réflexion. Sans aucune mesure, un cinéaste essentiel.
Un film faussement « politique » et mal « vendu » puisque pas vraiment centré sur un attaque en règle de linfâme Berlusconi même si cest, dans une moindre mesure, une partie (non négligeable certes, mais tout de même ) du propos du film Nanni Moretti a un peu perdu de son mordant et de sa causticité. Tant pis. On savoure quelques scènes (surtout celles de la peinture du microcosme du cinéma de série Z, un régal !), on passe sur dautres, on reste sur sa faim Pas grave, on laime toujours, le Nanni ! Vivement son prochain film !
Incroyablement décevant. Pour le coup le "incroyablement" n'étant pas synonime d'intensité mais de stupeur. Comment est ce possible qu'en partant d'un tel sujet, avec un réalisateur si chevronné et un casting si solide on puisse arriver à un film si décevant ? Pourtant le film partait sur de bonnes bases en s'interressant a un sujet passionnant : les rapports du cinéma et de la politique en général, en s'intérressant au cas particulier de Berlusconi et de son poids dans l'audiovisuel transalpin. On pouvait donc s'attendre a une charge politique à la Farenheit 9/11 accompagné d'un film sur le monde du cinéma. Doooooooomage ! Le démontage du système Berlusconi est traité dans une poignée de scènes éparses, le personnage politique est hyper mal cerné, le monde du cinéma est un peu mieux loti. Par contre la vie familiale du producteur est décortiquée dans tous les sens. Las ! Ce n'est pas que ca soit mal traité mais c'est que l'ampleur des autres sujets abordés ne permettait pas l'éparpillement. La réalisation, le montage et l'interprétation ne subissent aucun repproches mais le film perd donc toute saveur pour devenir une oeuvre "tranche de vie" plutôt au-dessus de la moyenne mais tellement décevante. Au lieu d'un film profond et novateur on a une histoire banale qui est de surcroit plombée par les regrets sur ce qui aurait pu être un grand film.
Pardonne moi Nanni j'etais a New York quand le Caiman a été presenté a Cannes. Je ne l'ai donc vu que quelques mois apres, quand il ne passait plus que dans 1 salle ou 2 a Paris, 1 fois par jour. Rien n'aurait pu m'empecher d'y aller ce soir là. Je ne fus pas decue mais bien au contraire touchee par cette mise en abime. C'est l'histoire d'un film qui raconte la mise en chantier d'un autre film, dans l'Italie de 2006, avec les aleas du producteur reveur. On est loin de la diatribe anti Berlusconi, juste dans l'Italie d'aujourd'hui. Bravo Nanni!