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Fabien D
178 abonnés
1 137 critiques
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2,5
Publiée le 18 février 2007
Régis Wargnier se lance dans le polar et le resultat n'est pas à la hauteur de ses ambitions,en adaptant le roman de Fred Vargas il livre une oeuvre sombre tourmentée assez réussie durant un premier temps, lumière obscure, scènes d'action plutôt maîtrisées , atmosphère moyen âgeux et presence de comédiens plûtot à leur aise(Belvaux, Garcia et Gourmet), le hic vient dans l'arrivée trop abrupt d'un dénouement assez prévisible qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, trop telephoné et peu crédible, de plus certains acteurs surjouent un peu(Gillain et Serrault), et les flash backs trop présents finissent par lasser. Un film bien bancal, pas désagréable à regarder mais on est loin des grandes réussites du cinéaste.
Affligeant ! y'a même des fautes de français ("y'a sûrement un nom qui vous diSE quelque chose", réplique dans le cimetière). Et depuis quand Julien Rappeneau sait écrire. Déjà qu'il ne sait pas chanter ... quand à Wargnier, faudra que quelqu'un lui dise de changer de métier. Même si l'intrigue démarre pas trop mal, au bout d'une demi-heuree, c'est ratage total. Je ne parle pas de la fin ridicule, les dialogues même pas digne de Julie Lescaut (Serrault à la fin : "cette histoire m'aura appris une chose, c'est combien je tiens à la vie"). Bref, pour ceux qui veulent aprendre à faire un navet, courez le voir, c'est une perle !
"Pars Vite Et Reviens Tard" est un bon polar, à l'intrigue mystérieuse et énigmatique, plongeant dès le début le spectateur dans l'action. L'enquête est menée tambour battant, le suspense est bien maintenu, grâce notamment à quelques poursuites dans les rues de Paris, la photographie est très sombre, jouant sur les tons bleus, renforçant cette atmosphère étrange. José Garcia est convainquant dans son rôle de flic. Les performances de Michel Serrault et d'Olivier Gourmet en crieur des rues sont bien exploitées. Cependant, le dénouement peut décevoir, et paraître sans grande surprise. Cela dit, dans son ensemble, le film de Régis Wargnier est réussi, rappelant par certains aspects "Les Rivières Pourpres".
En rentrant pas de traces de peinture sur mon palier, pas de tag rien. Ouf, il ne se passera rien dans mon immeuble. Il ne se passe pas beaucoup de chose dans le film non plus. Ce polar ésotérique manque de rythme et les dialogues sont pauvres. José Garcia et Michel Serrault sauvent la mise mais ne peuvent guère plus. Le côté sympa c'est Beaubourg et son quartier mais cela s'arrète là et ma critique aussi.
Régis Wargnier nous avait habitués à des scénarios plus construits et fluides à la fois. Des films comme Indochine, ou Est-Ouest sont d'une qualité incontestable. Sauf pour ceux qui ont l’esprit encore embrumé par l’idéologie néo-Staliniste. Ici, nous avons une intrigue qui oscille entre un contexte médiéval presque fantastique, (le crieur, les rats, etc…) et un traitement qui se veut moderne et réaliste dans les détails de l’enquête. Or cette enquête nous met en présence de personnages dont les répliques sont archi-prévisibles car très convenues. La rencontre et l’interaction des protagonistes sont convenues également. Des personnages, sont dotés de caractéristiques peu compatibles. Ainsi une jeune femme frêle ne parvenant pas à étrangler un vieillard, peut se débarrasser de plusieurs hommes jeunes et forts. Tous ces éléments font obstacle à la vraisemblance de l’histoire et à l’adhésion du public pour les personnages. Ils gâchent les points intéressants du film, comme par exemple, l’utilisation des Halles parisiennes.
un bon film, on ne s'ennuie pas une seconde l'intrigue est originale et tient en haleine. l'ambiance est sombre d'un bout à l'autre et ça sied bien au film! seul bémol, la fin, un peu rapide et tirée par les cheveux. ça reste un moment agréable
Il suffit de voir "Adamsberg" en cuir pour comprendre que ceux qui ont réalisé ce film n'ont rien compris... essai lamentable de transformer un beau roman en film d'action à deux balles. Quel gachis!
Quand on aime la vie, on aime le cinéma.....et le polar en fait partie. Rarement vu un polar aussi vrai, jamais d' excès, tout est juste, puissant même, comme le jeu des acteurs. Sobre comme un polar. Un chef d' oeuvre du genre......et on peut le voir en VO tout en comprenant tout. Le pied absolu.
Polar plus que moyen , l'idée de la peste est interessante mais les acteurs n'y sont pas , Michel Serrault et José Garcia ne sont pas bons ici , seul Olivier Gourmet sort du lot , mais c'est souvent le cas... L'intrigue est scolaire et facile à deviner , le film se regarde mais on en retient pas grand chose en sortant de salle..
Avec ce titre, le film tend le bâton pour se faire battre, alors qu'il n'avait pas vraiment besoin de ça : malgré un concept plutôt excitant - un serial killer sème la peste dans Paris - l'impression laissée est désagréable, la faute incombant principalement à Régis Wargnier. Une réalisation plate, dont le format cinémascope ne parvient pas à faire oublier le rendu télévisuel, une direction d'acteurs plus qu'approximative (si José Garcia et Olivier Gourmet limitent la casse, Lucas Belvaux ou Marie Gillain, qui ne déméritent pas d'habitude, sont ici mauvais comme des cochons), des sous-intrigues dont on se fout éperdument, des incohérences manifestes, des dialogues tout miteux et surtout, un abord du genre complètement à côté de la plaque. On a l'impression que le cinéaste fait abstraction de toute l'expérience acquise par le spectateur en la matière, construit son film comme s'il s'adressait au dernier des neuneus et vend inévitablement la mèche sur l'identité du tueur en sous-exposant l'un des interprètes principaux, réduit pendant les trois quarts du film à de la figuration. Comme, par-dessus le marché, le film se conclut dans le ridicule le plus achevé, on quitte la salle sur une impression de ratage total, et que c'est pas parce qu'on fait le malin avec un Oscar en poche qu'on est à l'abri d'un beau gadin.
Ce long-métrage part sur de bonnes bases, avec une ntrigue qui tient la route, et on y croit, on se dit que le polar français est de retour. Et bien non, au fur et à mesure le film seperd dans un scénario qui n'en finit plus de rebondir, avec une conclusion ridicule.
De très bons acteurs et une très bonne intrigue, serial killer ou épidémie ... un suspens bien entretenu. J'ai bien aimé la manière dont c'est filmé. Dommage pour la fin qui manque un peu de punch.
je dois dire que le polar a la française commence a remonter la pente après le génialissime "ne le dis a personne" voici un autre polar adapté cette fois d'un roman de fred vargas. Et donc très bonne surprise un polar comme je les aimes du suspense jusqu'au bout, un scenario prenant, des rebondissements, et des acteurs a la hauteur, surtout josé garcia qui est vraiment génial. Maintenant il est vrai que je n'ai pas lu le roman, mais ce film m'a donné envie de le lire, et je vais m'y mettre immediatement. mais en attendant je vous conseil vivement d'aller voir ce film il vaut vraiment le detour.
Régis Wargnier a prouvé dès son second film « Je suis le seigneur du château » quil assumait avec talent suspens et angoisse. On attendait donc de sa part lambition dun un vrai thriller à la française. Ce quil propose avec « Pars vite et reviens tard », sans toutefois réussir totalement.
Dans un Paris tout droit sorti dun roman danticipation, une série de morts suspectes provoque la panique dans la population et irrite les services de police. La peste serait de retour. Lenquête commence, menée par le commissaire Adamsberg, campé par un José Garcia ténébreux à souhait. Un jeu de pistes va le faire croiser une faune aussi chamarrée quinquiétante.
Le parti pris du réalisateur dadapter le roman de Vargas savère payant au départ. Il retranscrit parfaitement une atmosphère sinistre et glauque et la préciosité de sa mise en scène donne une tonalité épurée, voire désincarnée au film, mais qui à force finit par lasser. Linterprétation subit le même sort. Si Garcia, Belvaux, Gillain sen sortent plutôt bien, il en est tout autre de Serrault qui est à la limite de la caricature. Et quand arrive une fin abracadabrantesque et passablement précipitée, toute la tension palpable retombe dans une banalité à la limite du téléfilm. Ce qui étonne chez Wargnier. Dommage.