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Fabien D
178 abonnés
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2,5
Publiée le 18 février 2007
Régis Wargnier se lance dans le polar et le resultat n'est pas à la hauteur de ses ambitions,en adaptant le roman de Fred Vargas il livre une oeuvre sombre tourmentée assez réussie durant un premier temps, lumière obscure, scènes d'action plutôt maîtrisées , atmosphère moyen âgeux et presence de comédiens plûtot à leur aise(Belvaux, Garcia et Gourmet), le hic vient dans l'arrivée trop abrupt d'un dénouement assez prévisible qui tombe un peu comme un cheveux sur la soupe, trop telephoné et peu crédible, de plus certains acteurs surjouent un peu(Gillain et Serrault), et les flash backs trop présents finissent par lasser. Un film bien bancal, pas désagréable à regarder mais on est loin des grandes réussites du cinéaste.
"Pars vite et reviens tard" est un bon polar à la française. S'il n'évite pas les clichés, il n'en demeure pas moins un très bel exercice de style, mêlant suspense et mystère. Sur une trame digne des obsessions de Umberto Eco, nous voici transportés au coeur du vieux Paris, dans le quartier Beaubourg, véritable petit village où tout le monde se connaît. C'est sans doue là un des aspects les plus remarquables du film de Régis Wargnier que d'avoir créé ce microcosme. Autre point fort, l'interprétation de José Garcia, tout en sobriété et parfait dans son rôle de flic ayant perdu son inspiration. Olivier Gourmet est lui aussi formidable en saltimbanque bourru. De très bons atouts donc pour cette enquête policière parisienne.
Mais pourquoi est-ce qu'on a demandé aux acteurs d'être antipathiques du début usqu'à la fin du film ? Ca le rend énervant. Dommage car ça aurait pu être bien même si les rebondissements sont courus d'avance.
Après le formidable Man to Man, Régis Wargnier nous sort son nouveau film. Interprétation sans faille, musique somptueuse et scènes d'action filmés avec savoir-faire, Pars vite et reviens tard est un bon polar. De plus, si le spectateur se creuse un peu les neurones, le film fait preuve d'une belle critique sociale sur la folie humaine, soumise par l'actualité et la folie médiatique. Cette peste nous fait penser au phénomène surmédiatiser de la grippe aviaire. La réussite est grande.
Après un début qui laisse supposer une intrigue millénariste sur la fin d'un Paris décadent, le film de Régis Wargnier revient dans des rails plus conventionnels. Ainsi, l'intrigue prend un tour bien plus classique et s'apparente bien plus à un polar avec intrigue tarabiscotée. Si l'interprétation est irréprochable (encore que Lucas Belvaux est un peu limite), on ne peut pas en dire autant d'une mise en scène assez plate qui capitalise sur sa photographie crépusculaire pour créer une ambiance. Le tout se suit donc sans déplaisir, mais sans grande passion non plus. Un divertissement sans autre forme d'intérêt.
Un très bon thriller à la française , avec des vues de Paris qui sentent bon la capitale . On est tenu en haleine jusqu'à la fin même si le début du film est un peu longuet . Je déplore l'histoire d'amour de Garcia qui , contrairement à ce que pouvait nous laisser croire la bande-annonce , n'apporte rien au film .
Un polar filmé dans un Paris méconnaissable, à l'ambiance suffocante et pestilentielle. C'est à partir d'un roman de Fred Vargas que Regis Wargnier nous entraine sur la piste d'un "semeur" de peste. Une intrigue aux allures de moyen-age. Pourtant, on ne retrouve pas beaucoup de l'interêt du bouquin très documenté et truffé de références à cette période. Bon, Serrault et surtout José Garcia sont formidables dans cette adaptation noire. On se régale aussi de quelques scènes d'actions dans lesquelles finalement Wargnier excelle. Mais ce sont les seules compensations. A choisir, on fini par préférer le choléra!
Ayant recu un accueil fort moyen de la part des spectateurs et des critiques, c'etait avec une certaine appréhension que j'étais allé voir ce film. Mais finalement, c'est avec une certaine satisfactio que j'en suis sorti. Il est vrai que le film est inférieur au livre de Vargas, du fait que Régis Wargnier n'a pas vraiment réussi à retrouver cette fantaisie, cette poésie si chère à l'auteur. Ici, tout est noir, à commencer par José Garcia, qui, bien que très convaincant si on n'a pas lule livre, n'est pas vraiment représentatif du commissaire Adamsberg, personnage particulièrement lunaire; c'est un peu mieux pour Lucas Belvaux, qui, sans signer une grande performance, s'en sort honnêtement. C'est incontestablement Olivier Gourmet qui s'en sort le meiux ici, par son ambiguité et sa décontraction, il semble réellement tiré d'un livre de Vargas. Par ailleurs, n'en reste pas moins que Pars vite et reviens tard est un polar des plus honorables. L'enquête est faite de manière assez solide, plutot bien mise en scène, avec une certaine noirceur plutot bien rendue. Mais ce qui nous convainct vraiment, c'est la manière dont Régis Wargnier à photographié Paris, de manière insolite, avec des angles pour le moins originaux et surprenants, arrivant à donner à ces moments là une réelle dimension à la capitale. Pas un grand film certes, mais un polar tout à fait correct et c'est déja plutot pas mal.
Ce film policier ne convaint que moyennement son public, la faute à une trame trop faible. En effet, l'idée de la peste dans Paris reste une accroche et n'est que peu poursuivie, le reste étant très classique. Notons tout de même un jeu d'acteurs de qualité (pour la plupart), et notamment un Michel Serrault qui permet à ce film de rester connu comme le dernier de ce monstre du cinéma.
Alors moi j'ai bien aimais mais je ne l'ai pas trouvé transcendant. C'est un thriller sympatique mais je l'ai vu une fois et ca me suffit. MA mere n'a pas aimé du tout elle trouve qu'il y a trop de changement. Je n'ai pas lu le livre mais j'ai vu le film. Les acteurs sont de bon acteurs. Je ne connaissais pas Olivier Gourmet, mais il y a Garcia.( j'adore LE COUPERET) D'accord l'histoire est bien monté, bien ficellé mais je ne suis pas si enthousiaste
A trop vouloir coller à l'intrigue imaginée par Fred Vargas, le film finit par épouser les mêmes défauts... Régis Warnier fait tout ce qu'il peut, et même plus qu'on ne lui en demande (sa caméra autrefois si exotique se balade littéralement dans ce Paris subitement plongé dans ce jeu pervers d'ombres et de lumières), mais décidément la mayonnaise a du mal à monter. La faute une fois encore à l'intrigue de Fred Vargas, écrivain mineur(e), surcoté, qui, faute d'imagination, finit toujours par céder à la facilité, aux clichés et à la théâtralité. Preuve en est encore donnée ici avec ce Adamsberg interprété par un très bon José Garcia dans un rôle à contre-emploi, qui, à son tour, épouse le caractère par trop stéréotypé du commissaire. Régis Wargnier fait donc ce qu'il peut, mais, plus que son film, ce serait le livre qu'il faudrait remanier. Incrédible du début à la fin, cette histoire n'a ni queue ni tête. Quant au dénouement, comme à chaque fois dans les récits de Fred Vargas, elle semble tout bonnement tombée du ciel, comme un cheveu sur la soupe... Hélas, la coupe est pleine.
Avec cette adaptation du roman de Fred Vargas, Régis Wargnier signe un film ambitieux sur la forme mais bien trop sage pour convaincre. S'il instaure une ambiance noire, très lente, qui se révèle être captivante au départ, il se perd en route puisqu'il manque à Pars vite et reviens tard beaucoup de choses qui font les bons thrillers. L'enquête, resserrée sur les personnages principaux, est traitée sans aucun rythme, platement, sans relief. La richesse du scénario est souvent mal exploitée cinématographiquement: l'histoire d'amour entre Adamsberg et Camille aurait mérité plus d'attention de la part du réalisateur, les ravages des rumeurs concernant la peste sur la population française ne sont pas assez mis en valeur non plus. Le climat n'est pas assez étouffant, violent, dur. En outre, Wargnier soigne ses effets de style, sa manière de filmer mais en oublie parfois ses personnages. Côté casting, si José Garcia est formidable, parfait dans la retenue, Lucas Belvaux livre une prestation franchement mauvaise. Bref, le film croule sous son manque d'inventivité, d'intensité. Alors que le film aurait pu jouer sur différents tableaux: drame, thriller, film policier avec arrière plan social, il se contentera simplement d'être un petit polar français peu audacieux, plutôt mou et finalement, bien simpliste. En soi, Pars vite et reviens tard n'est pas un mauvais film, mais il demeure trop fade pour être réellement intéressant.
Pars vite et reviens tard nous plonge au coeur d'un Paris mystérieux. Le début assez angoissant s'essoufle au fil de l'enquête avec un suspense digne du "Da vinci code". Par ailleurs la psychologie des personnages est baclée, entre autre le 6eme sens du commissaire qui est insinué puis illustré à plusieurs reprises. Film moyen dans l'ensemble qui démarre fort mais qui "pars vite" dans une intrigue convenue.