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Un visiteur
3,0
Publiée le 26 septembre 2012
Bonne surprise que de voir José Garcia sous un autre jour et qui plus assez bon dans son rôle. Bon polar français, qui néanmoins pâtit de quelques longueurs. Cependant l'ambiance y est et le mystère y est préservé jusqu'à la fin.
Le film est divertissant. C'est un polar agréable à regarder et la plupart des acteurs s'en sortent très bien (José Garcia et Olivier Gourmet notamment). Cependant, on sent que le réalisateur lorgne du côté des films de Serial Killer à l'américaine mais Pars Vite et Reviens Tard ne parvient jamais à atteindre l'intensté d'un Seven ou d'un Silence des Agneaux ou même la maîtrise de films plus quelconques comme Bone Collector ou Taking Lives. Pour ceux qui n'ont pas lu le livre de Fred Vargas (c'est mon cas), le dénouement arrive comme un cheveu sur la soupe en raison d'une approche trop superficielle des personnages.
Quelle déception,surtout quand il s'agit d'un réalisateur comme Wargnier. C'est mal joué, c'est américanisé, c'est prévisible. Aucune nouveauté, que ce soit dans le scénario et encore moins dans la réalisation. Aucune ambiance est instauré. C'est juste propre, et il ne manquerait plus que ça ne le soit pas!
Première adaptation dun livre de Fred Vargas, le film de Régis Wargnier était attendu (enfin au moins par moi !) pour :
- le livre, adapté pour lécran par Martin Rappeneau, et son intrigue bigrement bien ficelée : le Commissaire Adamsberg, en proie à des déboires sentimentaux, doit faire face à un semeur du virus de la peste qui annonce son plan via une criée publique (un crieur lit des annonces devant le centre Pompidou, plein cur de Paris) ; et ce qui prend petit à petit sens savère un peu plus compliqué quil ny paraît ;
- un casting regroupant des étoiles du cinéma français : José Garcia, Michel Serrault, Lucas Belvaux, Marie Gillain, Nicolas Cazalé ;
- un lieu de tournage idéal : Paris.
Deux heures à suivre lenquête menée par le Commissaire Adamsberg et son équipe. Le rythme du film laisse à désirer et cest bien dommage : une heure pour que la logique se mette en place, et il faut tenir et attendre quelle fonctionne. Pendant ce temps, les morts se succèdent et les personnages sapprivoisent. Le système se met en place tout doucement, trop doucement.
Mais le contre coups est plutôt positif : on sattache aux détails, on profite de tous les plans, on est « baignés » dans lambiance presque comme un proche observateur, on a le temps dapprendre un tas de choses (sur la peste notamment), et surtout de comprendre la psychologie des personnages.
Le casting est sans aucun doute le point fort du film. Les interprètes sont à limage de lesthétisme du film : autant les plans du réalisateur alternent le sombre et la lumière (ou la couleur), autant les personnages montrent quau-delà de la première apparence chacun a sa part dombre, voire plus
Grâce à l'excellente histoire de Fred Vargas, ce polar un peu mystique se laisse suivre sans désagrément, mais l'adaptation ne sublime rien. Les acteurs sont inégaux, la plupart excellents (le second rôle d'archéologue a un vrai style) , mais José garcia sonne creux.Les personnages semblent peu exister,leur profondeur est juste effleurée. Où sont passées le mystérieux charisme d'Adamsberg et l'élégance intellectuelle de Danglard? Malgré de jolies prises de vues parisiennes, les images flashback en fondu sur la musique pas désagréable font plus bande annonce de série B que grand film policier. Je conseille sincèrement de lire l'excellent bouquin.
Très bon polar, français encore, comme quoi ! Un début qui fiche la trouille et une enquète qui ne nous laisse découvrir avec un bon suspens une fin bien léchée. José Garcia est d'une puissance stupéfiante, avec un Lucas Belvaux efficace et une Marie Gillain craquante et criante de vérité. Surtout, un Michel Serrault comme on l'aime, tout en nuance et en mystère, éclatant de réalisme. A voir !
Un petit polar français . Les acteurs sont tous très bons. Surtout Jose Garcia qui est toujours aussi fort. Le rythme du film est un peu lent . le scénario essaye de se calquer sur les grands thrillerrs à suspens américain, mais n'y parvient pas toujours. Un bon spectacle.
Polar à l'intrigue brumeuse voir fumeuse qui prends beaucoup de raccourcis par rapport au livre jusqu'en en devenir un jolie n'importe quoi même si ce Paris à l'atmosphere étrange assez intemporelle vaut le detour. José Garcia n'est pas mauvais du tout mais on ne peut pas dire la même chose de Marie Gillain qui joue affreusement mal.
une enquete spéciale car elle est basée sur des crimes en relation avec la réapparition de la peste..intriguant?? oui..bluffant? non..l'intrigue est très bien menée dans la première partie du film, la seconde en est l'opposée..tout se mêle, il y a un désordre, le personnel des acteurs, les crimes, les histoires passées des supposés accusés..bref..un meli-melo qui nous donne envie d'éteindre vite et de revenir très tard!
Ni très bon et ni très mauvais, PARS VITE ET REVIENS TARD a des allures de bon polar, avec de bons acteurs mais contient un dénouement prétentieux avec des rebondissements limites et une histoire relativement banale, au final un ensemble assez plat et sans profondeur. Néanmoins, le film se laisse regarder et José Garcia y est pour beaucoup ainsi que Michel Serrault, très convaincant lun comme lautre.
Je m'attendais à un polar innovant, assez particulier en voyant la bande-annonce. Je me suis trompé. Certe ce n'est pas un nanard, mais c'est loin d'être un bon cru. On est plongé petit à petit dans le vif du sujet, ce qui n'est pas trop mal, mais une fois dedans, on se sent un peu perdu. Une sorte de flou s'installe, on s'attend donc à quelquechose qui sort du commun, finallement rien d'exceptionnel. On nous fait tout simplement passer par des chemins de traverse pour à la fin arriver à pas grand chose. Dommage. A noter cependant une bonne réalisation, à par quelques séquences bizarres lorsque le commissaire se remémore de quelques faits, mais surtout la prestation impressionnante de José Garcia et de Michel Serrault, les autres acteurs passant du coups pour des débutants. Bref, un petit polar pas assez convaincant, mais qui pourra peut-être ravir les amateurs du genre.
Peut-on oublier Vargas ? Faire abstraction de son style, de son humour, de son ambiance ? Essayons, pour voir, de faire comme si le scénario était tout neuf, et Adamsberg un personnage inventé par Régis Wargnier et ses scénaristes. José Garcia compose un flic plutôt tranquille, sans pistolet ni vulgarité, à lécoute de ses intuitions et surtout de ceux quil rencontre, comme le vieil érudit (Serrault, pas mal), léternel étudiant un peu bourru (Mathias Mekluz , pas mal aussi), lannonceur public plutôt original (Gourmet, mieux que pas mal). Lenquête quil mène est étonnante, avec pour décor de vieilles peurs faisant penser à dautres plus récentes, on croit quon va basculer dans un polar danticipation Mais il y a aussi ces deux filles dont on se passerait bien, parce quelles napportent rien au récit, un amour passé qui taraude notre commissaire, et une petite jeune dont on se demande comment elle se retrouve dans les bras du quadragénaire. Et puis la fin arrive, des explications fumeuses avec de ridicules flash-back africains et ce nétait donc que cela, tout ça pour ça Le soufflé retombe (sil a gonflé, ce qui nest pas tout à fait sûr). Alors on repense à Vargas, aux quelques changements de lintrigue (importants, pas importants ? en fait on sen balance), à tous les personnages secondaires qui font lambiance, ici totalement absente. Aucune mélancolie souterraine, pas de poésie de labsurde, rien quun polar un peu moins banal que lordinaire. Tout le contraire du livre, donc. Replongez-vous dans votre bibliothèque, ou bien filez chez le libraire, mais pour le film, vous pourrez vous contenter dy jeter un il dans deux ans sur TF1, pour comparer. On ne peut pas oublier Vargas.
Les 2/3 du films sont excellents, l'intrigue est captivante, la réalisation solide et les événements impeccable. L'identité du coupable est plutôt bien ficelé bien que certains plans laisse les soupçon s’orienter sur celui ci et au finale ceux ci s'avère fondés... Qu'a moitié et c'est la que sa pars un peu trop loin à mon gout on fait un coupable dans un coupable et c'est de trop.
Sinon tout ce qui tourne autour des symbole, de la maladie, des références historiques permet de maintenir une attention particulièrement efficace tout du long.