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14caen
48 abonnés
1 087 critiques
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0,5
Publiée le 1 novembre 2010
C'est vraiment du grand n'importe quoi. Peut-on faire des films aussi nul. Le cinéma français a vraiment besoin de nouveaux talents parce que là on rentre dans le mur.
Mon dieu que nous font-ils avec ses « Morsures de l’aube », « Belphégor » ou « Rivières Pourpres » ? Des soi-disant thrillers aux accents gothiques qui n’ont ni queue ni tête et dont le seul mérite est de permettre de rouler le spectateur grâce à des pitchs racoleurs et des brochettes d’acteurs « bancables » comme on dit de nos jours. Ici c’est José Garcia qui s’y colle nous campant un flic de haut vol comme on n’en n’a pas vu depuis longtemps ; tout y passe de l’œil torve au regard de braise sensé nous en dire long sur les blessures intimes de ce flic. Le problème c’est que Garcia n’aurait jamais dû délaisser le registre comique qui est le seul où il est vraiment convaincant. Je crois savoir qu’il l’a compris annonçant dernièrement son intention de revenir au genre. On pouvait attendre mieux de Régis Wargnier adaptant un roman de Fred Vargas. Je ne parle pas de Michel Serrault qui n’a pas eu de chance pour l’un de ses derniers rôles. A oublier au plus vite. Décidément on ferait mieux de tourner notre langue sept fois dans notre bouche avant de critiquer les polars calibrés des Américains qui eux ont trouvé depuis longtemps la recette du suspense.
Adapté du roman de Fred Vargas, un polar romanesque à l'atmosphère oppressante, desservi par une intrigue alambiqué et rocambolesque, malgré l'interprétation excellente de José Garcia.
DEBOUT LES MORTS. La peste comme justice et ce film comme fléau. Le couperet pour Régis Wargnier. Film brouillon, confus et amputé. Ne réveillez pas un flic qui dort. Des idées que l'on retourne, que l'on use. L'épidémie jusqu'au bout. Et pendant ce temps, l'océan pars et reviens. C'est ce que j'ai observé et ça me cultive.
Ce n’est vraiment pas le meilleur polar qu’il m’ait été donné de voir. L’intrigue est totalement bancale tout comme son dénouement. Le film se laisse regarder mais il déçoit et ne marque absolument pas les esprits. C’est dommage car la première partie était intéressante mais ce policier s’essouffle rapidement malgré les efforts notables de son principal acteur : José Garcia.
Le Paris néo-médiéval dépeint dans 'Pars vite et reviens tard' est assez convaincant, et tient le film à bout de bras jusqu'au dernier tiers, malgré la faiblesse de l'interprétation de la plupart des acteurs et des dialogues d'une rare médiocrité. Le dénouement, cependant, est absolument grotesque, et gâche presque tout ce qui aurait pu être sauvé dans cette adaptation très maladroite du polar de Fred Vargas.
Bon petit polar qui commence super bien avec un Paris insolite actuel mais faussement moyen-âgeux. Une intrigue digne des polars à la Fincher. Dommage que la fin soit si décevante et tombe dans le coup de théâtre raté et rocambolesque. Parce que la mise en scène, elle, est assez bien foutu malgré tout
Le film est tiré d'un roman et cela se voit. C'esspoiler: t mal adapté. Long, plat et sans saveur. L'histoire dspoiler: u du retour de la peste de nos jours dans les rues de Paris ne passionnera pas tous le monde non plus. Un thriller mystique avec José Garcia dans un rôle sérieux et froid, ça change... 2 étoiles quand même pour la réalisation. ----Janvier 2015----
Ah, le film de genre en France. Soit on ne file pas de thunes à de vrais amateurs du genre, qui le respectent et qui le connaissent, soit on en file plein à des réals au nom ronflants mais qui ne savent s'y prendre avec. Ce film est donc de la 2nde catégorie. R. Wargnier, en mal de succès public depuis... ben depuis très longtemps réunit un gros casting dans cette adaptation d'un roman policier français. La mise en place intrigue, lance des pistes intéressantes avant une résolution presque risible et vraiment décevante au vu de sa mise en place. Au milieu de tout ça, on trouve des acteurs assez convaincants pour la plupart, des rebondissements même pas surprenant et quelques scènes d"'action" qui évitent au spectateur de ne pas sombrer. Oui, car c'est aussi assez mou comme film. Bref, c'est un ratage, un vrai, un beau, un coûteux. Passons. D'autres critiques sur
Je n avais pas trouvé le livre exceptionnel, en ce sens le film lui est fidèle. S'il n'est pas désagréable à regarder, il est un peu trop classique à mon gout et on suit une enquête dont les rebondissements se dégonflent quasi systématiquement. J ai un doute aussi sur la direction d'acteur car certains sonnent faux ou paraissent à contre temps. Le côté paranoïaque du livre est en revanche assez bien retranscrit.
Adapter le génial livre de Fred Vargas et ainsi donner vie à l'excellent commissaire Adamsberg n'était pas un pari gagné d'avance ! Et au final, malgré ses imperfections, le film est plutôt réussi notamment grâce à son casting : José Garcia est très bien (même si son Adamsberg est plus sombre que celui des livres), Michel Serrault est comme toujours parfait, Olivier Gourmet continue d'épater son monde avec ce rôle de crieur pas évident, Marie Gillain est superbe, on découvre Nicolas Cazalé... Seul ombre, Lucas Belvaux qui surjoue lamentablement dans le rôle pourtant primordial de Danglard (j'aurais préféré Philippe Lefebvre). Côté scénario, le film se permet quelques libertés par rapport au roman (un Adamsberg plus sombre donc mais aussi un ton plus dramatique, une fin différente et la disparition de certains personnages récurrents de l'univers de Vargas) mais on retrouve dans l'ensemble l'intrigue du livre (l'identité du tueur est quand même plus facile à découvrir dans le film) ainsi que la psychose entourant le retour de la Peste. Quant au personnage de Camille, il a été franchement sacrifié (et aurait peut-être gagné à ne pas apparaître du tout). Enfin, la mise en scène est plutôt réussie (malgré un rythme parfois lancinant) et offre une vision de Paris assez moderne qu'on a peu l'occasion de voir sur grand écran. Au final, par sa première sur grand écran, Fred Vargas peut être relativement satisfaite même si j'espère que les prochaines adaptations retrouveront un peu de l'humour qui a fait la réussite des romans !
Depuis "Debout les morts", je suis un grand amateur des romans de Fred Vargas. J'apprécie leur univers particulier, où l'intrigue passe souvent au second plan derrière la singularité des personnages : berger taiseux, ex-missi dominici du ministère de l'intérieur ou étudiant en archéologie. Et il se trouve que de tous ses romans, c'est sans conteste "Pars vite et reviens tard" mon préféré, entre autre parce qu'il faut attendre une grosse centaine de pages avant de voir apparaître le premier cadavre.
Or, cette lenteur dans les préliminaires, cet éveil progressif du sentiment de l'imminence chez Adamsberg font défaut dans l'adaptation de Wargnier. Quelques scènes d'exposition suffisent à nous présenter le commissaire atypique, et hop, en voiture Simone, on commence l'intrigue policière, avec poursuites et cascades à la clé. Le personnage de Le Guern, débretonnisé par son transfert de Montparnasse à Beaubourg et par son changement de passé (passant de la marine marchande à la comédie, ce qui nous fait perdre la conclusion rituelle de chacune de ses criées par la remémoration d'un naufrage célébre et si possible meurtrier) est à peine effleuré, ce qui est d'autant plus dommage qu'un Olivier Gourmet méconnaissable, amaigri et Bernard Lavillierisé, méritait plus de temps à l'écran.
José Garcia est plutôt pas mal, intériorisant son jeu comme il avait déjà su le faire dans "Extension du Domaine de la Lutte" ou "Le Couperet". Mais je n'ai pas pu m'empêcher d'adopter la posture de ce jeune lecteur de Tintin, qui avait écrit à Hergé après la sortie du "Mystère de la Toison d'Or" pour protester contre le fait que le Capitaine Haddock n'avait pas dans ce film la même voix que dans les albums. Je l'imaginais plus grand, plus sec, plus aérien. Dans le rôle de Danglard, Michel Serrault évite le cabotinage et donne du poids à son personnage ; quant à Lucas Belvaux, je le préfère décidemment comme réalisateur...
Malgré une musique omniprésente aussi redondante que les sous-titres des quotidiennes de la Star Ac, la réalisation est assez efficace, et réussit à rendre compréhensible une intrigue pourtant compliquée. Mais cette fluidité narrative se fait au détriment de tous ces à-côtés qui font la substance même des livres de Fred Vargas. Alors, pour ceux qui souhaiteraient après la vision de ce film découvrir du Vargas, je conseille la lecture de "L'Homme à l'envers" et de "L'Homme aux cercles bleus".