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Un visiteur
0,5
Publiée le 6 février 2007
Ce film est très décevant. J'ai eu l'impression que les acteurs attendaient vraiment que la caméra se pose sur eux pour jouer, là où la caméra devrait prendre des brides importantes de vie. Ca fait vraiment un film mal joué, d'autant plus que l'intrigue amoureuse est mal adaptée et inexploitée, sinon pour tentant stérilement de mettre un peu plus de suspens. Le dénouement avec la confrontation du frère et de la soeur est très décevant, avec un mauvais jeu d'acteurs. Ca semble vraiment disproportionné et rend la chose peut crédible. Non, vraiment ce film est très décevant et je lui mets aucune étoile. C'est sévère, mais c'est mon vote.
Un film qui n'est pas du tout à la hauteur du livre de Fred Vargas. Trop de lenteur, une deuxième partie decevante, pas assez d'investissement de la part des acteurs (sauf José Garcia et olivier Gourmet) mais à voir tout de même pour l'esprit du livre qui est présent malgré les défauts et aussi pour les images de Paris... 10/20
Adapté du roman éponyme de Fred Vargas "pars vite et reviens tard",le Wargnier nouveau est arrivé.Juste après son séduisant et intelligent "man to man",il plonge ici dans une sombre histoire d'enquête sur un tueur qui serait susceptible de semer la peste au travers de ses victimes.Si José Garcia livre sa toute première composition dramatique décevante(il est trop transparent),zéro défauts pour Olivier Gourmet(méconaissable),et un Nicolas Cazalé plutôt convaincant.Le reste du casting est par contre complètement à la masse:entre un Michel Serrault qui semble parler avec des chips dans la bouche et une Marie Gillain si neutre et inexpressive que même des koalas en rut feraient mieux,ou encore un Lucas Belvaux absolument ridicule(mais quel acteur!),le casting,mis à part Cazalé et Gourmet,semble donc être bien en-deça de ce qu'il aurait pu (du) donner.A part ça,des meurtres,de l'ennui,de la musique pas top,une jolie stylisation esthétique,de beaux mouvements de caméra mais aussi de la banalité.Tous les clichés sont présents(la rupture entre Garcia et son ex,la révélation de "de battre mon coeur s'est arrété",Linh Dan Pham,est filmée comme une pub de yaourt),les flash-back immondes son aussi de la partie,et on sent Wargnier,lui,derrière sa caméra,qui essaye de se la jouer Américain:malheureusement,son thriller ne divertit même pas tellement il est prévisible(si vous ne trouvez pas la fin au moins une heure avant,vous êtes nuls!),et ses personnages sont tellement vides que l'interet du spectateur s'effondre très vite(à l'exception de celui d'Olivier Gourmet,qui tient le rôle le plus interessant du film).Quant au twist final,il achève formellement l'ensemble,et ne contredit absolument pas ma pensée dès le début du film:et oui,quand un film commence mal,il est rare qu'il finisse bien.Entretemps?C'était pas bien non plus.
On dit toujours qu'un film adapté d'un roman est souvent beaucoup plus mauvais que l'original. Et bien cette fois encore "Pars vite et reviens tard" confirme la règle. Déjà au niveau de l'histoire, de son déroulement mais surtout de la tension dans l'énigme et de la succession des scènes ce film n'a su retranscrire les mots de Fred Vargas. On arrive bien vite à la vérité sans toute cette enquête propre au roman. Ensuite le jeu des acteurs et en particulier de José Garcia est nullissime. Bien entendu c'est son rôle qui veut ça mais franchement quelle crédibilité pour un commissaire de la crim. Taciturne, mal dans sa peau....On préfère quand même notre bon José dans des rôles comiques. Personnellement je ne retiendrais que les plans de Paris bien filmé, l'histoire originale et talent de Michel Serrault. Une étoile et pas plus !!!!
Ce film n'atteint guère plus les épaules d'un épisode de Julie Lescault... On peut se demander qu'est-ce que fait un José Garcia dans ce pauvre "French Thriller".
Comme sans doute beaucoup de lecteur de Fred Vargas, j'appréhendais cette adaptation au cinéma.
Le travail de Régis Warnier est remarquable en ce sens où il ne trahit pas 'l'esprit Vargas' et ne se laisse pas enfermer dans une simple reproduction du roman à l'écran. Ainsi, la reformulation de l'intrigue via l'Afrique (son domaine de prédilection) est bienvenue.
sa manière de filmer Paris et de camper les personnages m'ont convaincu. José Garcia et Lucas Belvaux sont trés convaincant en Adamsberd et Danglard.
De nombreuses critiques (négatives) lu ici ou là me semble quelques peu sévères et comme souvent ont pour fondement un certain intégrisme et une certaine conception de l'oeuvre romanesque qui ne peut être véhiculée par d'autres vecteurs.
Avec ce titre, le film tend le bâton pour se faire battre, alors qu'il n'avait pas vraiment besoin de ça : malgré un concept plutôt excitant - un serial killer sème la peste dans Paris - l'impression laissée est désagréable, la faute incombant principalement à Régis Wargnier. Une réalisation plate, dont le format cinémascope ne parvient pas à faire oublier le rendu télévisuel, une direction d'acteurs plus qu'approximative (si José Garcia et Olivier Gourmet limitent la casse, Lucas Belvaux ou Marie Gillain, qui ne déméritent pas d'habitude, sont ici mauvais comme des cochons), des sous-intrigues dont on se fout éperdument, des incohérences manifestes, des dialogues tout miteux et surtout, un abord du genre complètement à côté de la plaque. On a l'impression que le cinéaste fait abstraction de toute l'expérience acquise par le spectateur en la matière, construit son film comme s'il s'adressait au dernier des neuneus et vend inévitablement la mèche sur l'identité du tueur en sous-exposant l'un des interprètes principaux, réduit pendant les trois quarts du film à de la figuration. Comme, par-dessus le marché, le film se conclut dans le ridicule le plus achevé, on quitte la salle sur une impression de ratage total, et que c'est pas parce qu'on fait le malin avec un Oscar en poche qu'on est à l'abri d'un beau gadin.
Adapter Fred Vargas, d'accord pourquoi pas? Mais choisir un livre de la série Adamsberg, là ça se corse, comment retranscrire un tel univers et surtout un tel personnage? Et là, patatras, Garcia en Adamsberg non mais quelle idée (aussi sotte que grenue...) et Belvaux en Danglard, pas mieux. Passons, essayons de garder un brin d'optimisme me suis-je dit avant la projection, ne serait-ce que parce que je suis une inconditionnelle de Vargas depuis le début (quoique j'aime moins les derniers bouquins, oups je m'égare). Malheureusement le film est aussi raté que le choix des acteurs, c'est lourd, plombé, l'intrigue pas mal dans le livre paraît ridicule à l'écran, Garcia est statique et pathétique, Belvaux pas mieux, les autres...moyens, d'ailleurs à la fin on s'en fout. Plantage dans les grandes largeurs.
Changement de style et de genre pour Régis Wargnier, un vent de thriller souffle sur la France ces derniers temps... Mais quel bon vent ! Tout comme Guillaume Canet, il nous entraîne dans un cinéma bien trop longtemps absent des toiles françaises. Pars vite et Reviens Tard est un polar, un vrai, avec un commissaire taciturne, un méchant très intelligent, des personnages hauts en couleurs et un peu marginaux. Paris, et plus particulièrement le quartier de Beaubourg sont magnifiquement filmés et mis en valeur. Le choix de José Garcia aurait pu être l'erreur du film mais il s'avère le contraire, et cela dés les premières minutes du film : noir, précis, intense ce qui confirme son statut d'acteur des plus doués de sa génération. Rien à dire sur Michel Serraut, mystérieux, angoissant et émouvant, ni sur Nicolas Cazalé et Olivier Gourmet, tous deux excellents. Je regrette par contre la sous-exploitation de Lin Dan Pham, tout comme celle de son personnage Camille, et j'ai trouvé Marie Gillain et Lucas Belvaux inconsistants... Malgré l'adaptation qui diffère du roman dans son épilogue, ce film est plutôt bon et permet de compter Régis Wargnier parmi les nouveaux réalisateurs de polars à la française.
Bin, fallait indiquer sur l'affiche que c'était un remake français de Derrick (c'est pas gentil pour Derrick, que les fans d'Horst Tappert me pardonnent). Scénario microscopique, mise en scène inexistante, José Garcia qui tire une tête à la Droopy pendant tout le film,rythme très lent. Au bout de 10 minutes, on essaie de se positionner correctement sur le fauteuil de manière à ne pas avoir la fesse droite trop ankylosée et pouvoir ainsi ronquer tranquille pendant le reste de la séance...Bref, on se fait chier. A éviter donc.
Vous voulez dire pars très vite et ne reviens jamais ? Casse-gueule et casse-couilles, ce polar est raté. Bon, donc un crieur, Olivier Gourmet qui devient de plus en plus "in", il crie les nouvelles du quartier, et voilà que les morts s'accumulent. Donc la peste serait revenue ! Oh la la, c'est terrible. Alors on écrit des 4 à l'envers (méfiez-vous s'il y en a sur votre porte) sur la porte des gens menacés. Le détective à très très très contre-emploi, José Garcia, il essaie de savoir ce qui se passe. Bref, ça n'offre aucun intérêt. Mais c'est quand même très bien : parce que ce film sur la peste, on se rase beaucoup et ça empeste énormément, donc ça c'est réussi.
Construire son film sur une idée aussi saugrenue qu'une épidémie de peste et une histoire tarabiscotée de vengeance tirée par les cheveux est particulièrement casse-gueule. Le scénario est par conséquent tout aussi abracadabrantesque et desservi par la lenteur générale du récit et de la mise en scène qui tentent de temps en temps de singer les thrillers coutumiers du genre à Hollywood.
Sauf qu'à Hollywood, on a des moyens et un savoir-faire qui n'ont rien à voir, une façon de présenter les choses, aussi simplistes soient-elles, bien plus professionnelle. José Garcia ne s'en tire pas trop mal, Michel Serrault également mais les autres sont des branques, surtout son collègue Lucas Belvaux qui lâche toutes ses lignes en apnée. Quant à Mary Gillain, elle sert à rien.
Finalement, la seule qualité qu'on pourrait trouver à toute cette incompétence prétentieuse qui se prend pour un film, c'est la musique, bien fichue, de Patrick Doyle.
Partagé car autant la mise en scène est bonne, Paris est vu comme on ne l'a jamais vu, mais après soit l'histoire démarre tout de suite, on est dans l'action, pour ensuite rentrer dans une lenteur avec des choses qui n'ont rien à voir avec l'intrigue pour ensuite se terminer en deux coups de cuillière à pot, évidemment on trouve tout tout de suite comme par magie. On s'installe pas complètement dans l'histoire même si josé garcia joue très bien avec également Michel Serrault et Olivier Gourmet mais est ce que Lucas belvaux n'aurait pas un problème pour parler ou voulait il créer quelque chose en prenant ce phrasé???? On sort en ce demandant quoi. Dommage