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Un visiteur
1,5
Publiée le 31 mai 2011
Film révélation pour quelques amis bobo à sa sortie, moi je suis moins enthousiaste. Parce que pour moi soit on fait un film intello, soit on fait un film de fesses. Mélanger les 2, montrer des scènes de sexe hard en prétendant avoir une réflexion sur le couple et l'amour, c'est être un peu faux cul. D'ailleurs ils se sont tous bien rincer l'oeil, au passage, tous ces braves petits! Prétendre le contraire, c'est hypocrite. Pour moi le seul film crédible dans le genre, c'est "l'empire des sens". Une étoile pour Rocco qui essaye de sortir du ghetto du X.
En changeant son barème de notation, Allociné pensait peut-être que même le plus mauvais des films présentait quelque qualité et qu'il méritait par conséquent une demi-étoile. Catherine Breillat est la preuve vivante que cette supposition est fausse. Passons sur le sujet scabreux au possible. Ne parlons même pas du fait que Breillat pense qu'un film de cinéma est composé d'une vingtaine de plans-séquences de 5 minutes. Et que ces mêmes plans-séquences sont affreusement mal mis en scène et qu'en ressort un incroyable ennui tellement il ne se passe rien. Non, ce qui est encore plus étonnant, c'est l'effarant niveau des acteurs. Caroline Ducey a eu (et continue d'avoir) une carrière médiocre, et ce n'est pas étonnant. Sagamore Stévenin s'en est un peu mieux tiré, on se demande pourquoi. François Berléand a l'habitude de jouer dans des films merdiques... mais la scène où il s'en voit pour attacher Ducey est à placer sur le podium de son palmarès du ridicule. Quant à Rocco Siffredi, je le remercie de m'avoir follement diverti avec ses belles répliques du genre "Fais-moi une pipe" ou "Tu veux que je t'encule ?" ainsi que par son strabisme que je n'avais jamais remarqué auparavant. Rajoutons à cela la petite leçon de sciences naturelles à la fin du film, et ça nous fait le plus mauvais film au monde qu'il m'ait été donné de voir.
Une femme ordinaire à la recherche du «penser l’amour», d’une rationalisation sexuelle qui lui fait défaut. Coincée entre un amoureux choisi qui ne l’honore pas étant donné qu’il n’y a pas que cela dans la vie et qu’en précipiter «la chose» ne ferait qu’en retarder l’échéance, un amant temporaire juste histoire de tirer un coup et de se faire bourrer le con et un psychologue fort utile qui lui fera accepter sa situation de rétention en lui adaptant des séances d’attachement aux limites du sado-masochisme ; Marie vit une sexualité aux abois dans un sentiment de frustration avec lequel elle ne serait jamais satisfaite et pourtant elle s’offrirait presque au premier venu, ne pouvant jamais résister, même pas à un viol dans la cage d’escalier.
Dans une mesure de confession intimiste parfois âpre au regard de la réalité de son personnage, Catherine Breillat cherche la liberté sexuelle en se faufilant entre les lieus communs pour mieux les briser et saisir non sans une certaine émotion les instants magiques qui déclenchent en l’être humain l’appétit sexuel à défaut d’une véritable attirance. Du charnel à l’émotionnel, jamais ne sont oubliées toutes ces questions que déclenchent en la femme, mais en l’homme aussi, ces délicates manières de voire, de comprendre et de vivre sa sexualité.
Le film de Catherine Breillat avait fait un petit scandale à l'époque. Marie aime son mec, qui ne lui fait pas l'amour, mais qui drague d'autres filles en boite. Marie a quand même besoin de sexe : elle se laisse donc baiser par Rocco Siffredi (pas si impressionnant que ça au passage), un inconnu dans une cage d'escalier qui la viole, et un François Berléand qui l'initie à l'art subtil du bondage et pratiques SM.
Tout ça est très intellectuel, surligné par une voix off qui balance des platitudes éculées ou absconses. Le film n'est ni sulfureux, ni sensuel, ni brillant, ni excitant.
L'effet scandale parait bien inexplicable aujourd'hui, le fait qu'on aperçoive 3 ou 4 fois un sexe masculin ne le rend pas pornographique. 12 ans ont passé...
Le film inspire une sensation de froid (à l'image de l'appartement qu'habite Marie, blanc et propre comme un magasin Lacoste), de jeu intellectuel. Je m'attendais à une bombe incontrôlable : je ne savais pas que la bombe était glaçée. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
C'est un film intéréssant , mais Rocco Siffredi n'est pas trop présent! Les scènes les plus intenses et que j'ai préférées c'est avec Caroline Ducey et François Berléand ! Voila
Ah, ah, ah! Ce film est une (mauvaise) blague! Voici le prototype, le chef de file du genre intellectualo-philosophico-érotico-subversif français. Quelle daube, mais il est à mourir de rire une fois passée l'envie d'appuyer sur le bouton off de sa télé. La performance de Rocco Siffredi est quasi-identique à celle de ses films pornos (des dialogues ébouriffants: "fais-moi une p...", "tu veux que je t'enc...?"), et à mon avis le top du top: François Berléand en vieux Dom Juan, qu'on ne peut que plaindre tant on voit qu'il se retient de se marrer tant ses répliques sont absurdes! Regardez-le si vous voulez voir jusqu'où le cinéma français peut aller en matière de médiocrité.
J'ignore quel genre de références (et quelle expérience) il faut avoir pour réussir à être choqué ou impressionné par Romance X. Le film n'a rien de subversif. Il est d'une banalité absolue, et souvent d'un ennui mortel. Le jeu des acteurs est d'une médiocrité rare, chaque nouvelle réplique sonnant un peu plus faux que la précédente. Romance X fait partie de ces films qui croient et prétendent être beaucoup plus qu'ils ne sont en réalité. Sans parler de l'hypocrisie qui caractérise la démarche de la réalisatrice, quoi qu'elle en dise ou puisse en dire...
Il s'agit pour moi de juger ce film, non pas sur une quelconque réflexion métaphysique qui lui serait sous-jacente, et qui, propre à la réalisatrice, n'est pas accessible au spectateur, mais sur ce qu'il montre réellement. Et que montre-t-il, ce film qui a fait coulé tellement d'encre ? L'errance d'une jeune femme qui ne se connaît ni sexuellement ni affectivement, et qui se laisse prendre par n'importe qui parce qu'elle n'a aucune prise sur quoi que ce soit. Un film sur la faiblesse, sans doute, le vide, et le désarroi qui en résulte. Un film ennuyant, ni subversif, ni choquant, ni captivant ; on se demande en fait quel était le but. Je conseillerais un véritable film X à qui souhaite se soulager, et le cinéma US indépendant pour qui veut se pencher véritablement sur ce type de problématiques. Une étoile, pour la pellicule.
HONTE , à la réalisatrice . j'en chie 10 par jour des comme ca ,moi et mon petit neveu de 12 ans ( pour les dialogues ) voilà le monde dans lequel on vie , suffit d'avoir du pognon...et on se dis REALISATEUR ; pffffffffffffffff !!!!!!
Voir un film réalisé par Catherine Breillat, c'est comme aller voir un Disney : on sait déjà exactement à quoi s'attendre ; en l'occurrence ici, qu'il y aura du sexe et des scènes crues pour ne pas dire choquantes. Dans Romance, son sixième film, la réalisatrice va encore plus loin dans son idéologie du sexe libre et filme l'infilmable, propose des scènes qu'on osait imaginer voir sur grand écran, choque aisément avec complaisance. Les puristes diront que ce n'est qu'un "film porno" ou encore un "énième essai français à copier L'empire des sens" ; ils n'ont qu'à moitié tort. Car le long-métrage joue sur la sexualité ambigüe de son héroïne, insatiable dévoreuse de pulsions primaires, avec un réalisme alarmant entremêlé d'un certain onirisme. Alors que penser du film en général ? Est-ce que toutes ces scènes de sexe crues (et le plus souvent non simulées) sont-elles bien nécessaires ou ne sont-elles là que pour provoquer allégrement et sans idée fondée derrière ? Quoiqu'on en pense, Romance est indéniablement déroutant de par son aspect anticonformiste et jusqu'au-boutiste, malgré un visionnage assez ennuyeux au bout d'un certain temps, le film étant au final composé de scénettes se répétant sans cesse en leitmotiv.
Voulant jouer la subversion plus que l'émotion, Breillat nous offre une bose irréaliste et inregardable. Choquer pour choquer n'amène pas là où l'auteure voulait je pense nous conduire. Elle semble plus humilier ses acteurs plutôt que les faire évoluer, oubliant la beauté de l'âme humaine pour souiller les corps et montrer le sexe comme impossible avec celui qu'on aime, car on ne peut le désirer. Une bien lide image de la vie et de l'amour.