Avant toute chose, Le Maître d'Armes est la double réunification de deux artistes hong kongais hors du commun qui ont fait l'erreur de partir aux États-Unis y faire une carrière lucrative : Jet Li, qui a enchaîné un nombre de navets incompréhensibles où il campait à chaque fois le petit Chinois qui savait bien se battre, et Ronny Yu, ancienne gloire qui a pondu des œuvres inoubliables pour se fourvoyer à travers plusieurs genres américains. Des talents gâchés par la bannière étoilée qui retrouvent ici toute leur noblesse déchue... Le film s'intéresse donc à Huo Yuanjia, véritable figure chinoise des arts martiaux qui a défié bon nombre d'adversaires venus des quatre coins du globe avant de créer la Chin Woo Athletic Association au début des années 1900. Incarné par un Jet Li au sommet de son art et de sa forme, Yuanjia est au début un combattant arrogant, irrespectueux et aux objectifs futiles : devenir tout simplement le meilleur dans les arts martiaux. Mais lorsque son arrogance mènera la perte de ses êtres chers, il va sombrer dans le désespoir et réaliser le vrai but de son art. Le scénario est simple mais retrace de manière très condensée les évènements les plus importants de la vie de Yuanjia sans s'étayer sur des fioritures ennuyeuses. Ronny Yu va au bout des choses et le fait bien. On est donc agréablement surpris de voir le réalisateur hong kongais oublier ses précédentes frasques ricaines trois ans après Freddy contre Jason pour nous livrer un film d'époque brut, élégant et épique qui, malgré quelques artifices visuels parfois maladroits, propose un véritable festival de combats magistraux, notamment lors de la première et époustouflante heure. On notera d'ailleurs un affrontement violent contre le géant Nathan Jones et celui, plus dramatique, contre Shidō Nakamura. Ainsi, sans franchir le cap du chef-d’œuvre bouleversant, Le Maître d'Armes réussit à devenir un film fabuleux et probablement le dernier bon film d'un Jet Li de plus en plus à la ramasse. Comme on dit : home sweet home.
Un film asiatique vraiment grandiose!Il y a toutes sortes de combats,à l'épée,au sabre,au bâton et à main nues.Les cascades sont vraiment superbes et Jet Li a réalisé une belle performance.L'histoire du grand maître Huo Yuanjia est vraiment très intéressante.
pour les amateurs comme moi c'est un film assez exceptionnel. les combats sont fantastiques on rentre trés vite dans le film et on se régale du début à la fin. vraiment aucune fausse note et le plaisir rentre en nous.
"Le maître d’armes" est structuré comme une success story classique : on commence par la quête du succès qui s’enchaîne avec une phase de déchéance pour finir par la rédemption du héros. Rien de très original mais le film de Ronny Yu, bien fichu, assume d’être pensé pour le marché international et exploite plutôt bien son contexte historique.
Un petit peu long à vraiment démarrer, la seconde partie est nettement plus intéressante et développe vraiment les valeurs du sport. Un bon film qui fait penser à Ip man même si Ip man est à un tout autre niveau.
Un honorable film d’arts martiaux vite oublié. La première partie, très banale et trop style «Jackie Chan», reste très cucul malgré quelques combats correctement réalisés. La seconde partie prend un peu d’épaisseur mais devient vite ennuyeuse. Bref ce n’est pas vraiment terrible, la seule réussite étant la qualité de la reconstitution de l’époque.
Le scénario du film est assez conventionnel avec ce retour en arrière mais c'est efficace. Les scènes d'armes martiaux et de combats sont très bien chorégraphiés. Jet Li interprète très bien le rôle du personnage principal. On passe un bon moment devant ce film sur le destin d'un homme. note 6.2/10
Les studios américains ont cofinancés le réalisateur chinois Ronny Yu pour permettre à Jet Li de refaire enfin un film dans la plus pure tradition des films de kung-fu hongkongais qui le révélèrent. En retrouvant le chorégraphe virtuose Woo-Ping Yuen et un personnage dans l’esprit de celui de la saga "Il était une fois en Chine", il refait de ce qu’il fait de mieux, loin des films d’action débiles dans lesquels l’on enfermés Hollywood, bien que son jeu n’est plus d’intensité d’autant. Les combats entre des acteurs venant de différents pays sont donc superbement orchestrés mais le scénario est des plus traditionnels puisqu’il s’agit d’un biopic glorifiant un personnage historique légendaire en Chine, bien que le contexte politique soit mal exploité. Le schéma classique de la narration n’empêche au film d’être un excellent wu xia piang.