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    Terreur sur la ligne
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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 196 abonnés 7 501 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2021
    Jill est une étudiante qui occupe ses soirées en faisant du baby-sitting. Un soir, pendant qu’elle garde les enfants du Dr. Mandrakis, elle reçoit d’incessant appels téléphoniques. A l’autre bout du fil, une étrange voix lui murmure sans cesse la même phrase « Êtes-vous allée voir les enfants ? ».

    Après The Sitter (1977), son court-métrage horrifique de 20min, Fred Walton le retranscrit sous la forme d’un long-métrage (son premier film). Remettons-nous dans le contexte, les années 70 voient débarquer un nouveau cinématographique, il s’agit du slasher. Cela a commencé avec Black Christmas (1974) de Bob Clark, avant que d’autres ne lui emboitent le pas, notamment Halloween : La Nuit des Masques (1978) de John Carpenter, avant que d’autres cinéastes prennent la relève, avec plus ou moins de succès.

    Pour étirer son court-métrage initial, le passant de 20 à 90min, le réalisateur a dû tout réécrire et surtout, rajouter tout un pan d‘histoire qui n’existait pas. Ainsi, le film se retrouve composé de 3 parties inégales, la première est celle du baby-sitting (une scène d’ouverture de 20minutes devenues cultissime et qui aura inspiré bon nombre de cinéastes par la suite). La seconde partie se déroule 7ans plus tard à Los Angeles, spoiler: on y apprend que le tueur en série s’est échappé de l’asile et l’inspecteur en charge de l’affaire (devenu entretemps détective privé) reprend du service et est bien décidé à le traquer jusqu’au bout. Quant à la troisième et dernière partie, on retrouve Jill, qui est devenue mère de famille.


    Fred Walton ne se démarque pas de ce qui a pu être fait par le passé, il emprunte d’ailleurs beaucoup au film de Bob Clark. Mais là où il fait fort, c’est via sa séquence d’introduction, il fait monter le suspens intelligemment, avant de prendre de la distance avec le slasher pure et dure, en alternant entre le film d’angoisse, le drame psychologique et le thriller, notamment lorsque Curt Duncan parcourt les rues de L.A. à la recherche « d’une amie » en harcelant la première femme qui lui tombe sous la main. Une séquence d’introduction avec laquelle Wes Craven rendra hommage à travers son film Scream (1996).

    Le film s’ouvre comme un slasher (remarquable première partie) avant de bifurquer vers le thriller. Si la première partie s’avère irréprochable, la seconde quant à elle s’avèrera moins percutante, avant de revenir vers le slasher pour clôturer le film. La force du film réside bien évidemment dans son introduction mémorable mais aussi et surtout, dans le choix de ses acteurs, Carol Kane (Jill), Charles Durning (le détective), Colleen Dewhurst (Tracy) mais surtout, Tony Beckley (Curt) qui incarne le tueur en série. Un physique passe partout, ce qui lui confère une certaine aura.

    Enfin, il est intéressant de constater que le film est quasiment dépourvu de jump-scare, alors qu’à notre époque, c’est hélas devenu monnaie courante d’en mettre un paquet, histoire de faire frissonner n’importe quel ado en mal de sensation forte. C’était ça aussi la force de frappe de Fred Walton, celle de nous tenir en haleine et de nous entraîner lentement mais surement au cœur de l’horreur, sans artifice bidon, mais grâce à une mise en scène soignée et diablement efficace.

    Par la suite, Fred Walton réalisera une suite pour la télévision avec Appel dans la nuit (1993) et près de 30ans plus tard, un (pitoyable) remake éponyme (2006) du film d’origine, réalisé par Simon West (Les ailes de l'enfer - 1997) verra le jour au cinéma, interprétée par la ravissante Camilla Belle.
    A noter enfin qu’il existe un film intitulé Terreur sur la ligne 2 (1989) de Tony Wharmby, mais ce film n’a rien à voir, ni de près, ni de loin avec le film de Walton. Il s’agit d’un titre mensonger de la part du distributeur (le film existe aussi sous le titre "Désolé, l'assassin est toujours occupé").

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    Redzing
    Redzing

    1 112 abonnés 4 468 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 avril 2021
    "When a Stranger Calls" consiste en réalité en deux films. Les 20 premières minutes sont un remake de "The Sitter", un court-métrage horrifique réalisé par le même tandem de réalisateur/scénariste. Elles reprennent un concept de légende urbaine connue aux USA : une baby-sitter est seule à la maison avec deux enfants qui dorment, et se voit harcelée par téléphone par un gros taré, à l'accent anglais (!). Cette longue introduction est simple, mais diablement efficace et flippante, avec une utilisation maîtrisée d'une BO dérangeante et des intérieurs d'une grande maison mal éclairée. Et elle ne s'abaisse pas à utiliser des gimmicks au rabais, tels que des jump scares de bas-étage. Elle est par ailleurs devenue à elle-seule une référence dans le genre, étant régulièrement référencée (notamment dans "Scream", dont la première scène comporte des similitudes). Passées ces 20 minutes, le film nous fait suivre, des années plus tard, la traque entre un enquêteur et le fameux psychopathe. On est alors plus proche du drame, ou à la rigueur du thriller psychologique, que de l'horreur pure. Aussi, ceux qui s'attendent à quelque chose d'aussi fort que l'introduction seront déçus. Pourtant, toute cette partie n'est pas inintéressante. Outre une réalisation de bonne tenue et une BO réussie, le film s'appuie beaucoup sur Charles Durning, très convaincant en détective privé marqué par cette affaire. Mais également sur Tony Beckley (décédé 6 mois après la sortie du film), étonnant dans un rôle de psychopathe fébrile, loin des conventions du genre. Moitié thriller psychologie, moitié horreur pure, "When a Stranger Calls" est donc un film atypique, mais dont la seule introduction vaut le détour.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    [revisionnage]
    Je dois dire que j'en gardais un meilleur souvenir, en fait je me rappelais surtout des 20 premières minutes qui constituent à elles seules un pur chef d'oeuvre en terme de thriller, c'est l'angoisse absolue. On pourrait aussi parler des 20 dernières même si elles ne restent quelque part qu'une redite, en plus d'un deus ex machina final un brin abusé, mais disons que ces deux séquences demeurent indéniablement efficaces et mémorables. Pour ce qui est du reste ça ressemble vraiment à du brodage, enfin le film est étrangement composé, il aurait été je pense plus intéressant de rester avec le personnage de la babysitter que de relater une traque à visage découvert qui ne va nulle part (si ce n'est de se ré-imbriquer de manière sommaire). Pourtant l'inspecteur tient un rôle important et ouvert à une interprétation morale, possiblement inspiré de Loomis dans Halloween (sorti un an avant ce film), mais globalement la gestion hasardeuse des protagonistes et les dérivations scénaristiques font que le tout manque d'homogénéité. Et c'est vraiment dommage parce que le potentiel était présent (rien qu'au niveau de la mise en scène) pour délivrer une oeuvre majeure du genre.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Un début et une fin super stressante. Entre les deux, on suit l'ex-flic devenu détective privée sur les pas du fugitif qui s'est fait la belle de l'asile. Souvent pas loin de le coincer, spoiler: il finira par avoir gain de cause
    . Pas mal.
    Jérôme H
    Jérôme H

    169 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2008
    Bien flippant grace à une guerre des nerfs lentes mais diablement efficace.
    Horrophile75
    Horrophile75

    38 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    Le début, très bien, surtout pour l'époque ! Mais ensuite ça dégringole. On commence à s'ennuyer, la tension tombe comme un soufflet au fromage raté. Bref, pas terrible...
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2022
    La mise en ambiance anxiogène (sonnerie lancinante, musique, bruits) est remarquablement réussie, de même que l’inquiétante scène du bar. Malheureusement l’enquête qui suit et la fin sont assez décevantes avec des invraisemblances grossières. Un détail : je n’ai pas compris qui commandite le détective privé.
    faeriebandmetal
    faeriebandmetal

    49 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2007
    J'ai regardé ce film seul, sur mon pieu peinard, dans le noir total, casque aux oreilles. Et les 20 premières minutes m'ont tetanisés! Dieu que cet intro est flippante! J'ai eu d'énormes frissons et la musique fait son effet. Elle est terrifiante! Après cet intro mémorable, la deuxième partie demeure largement moins intéressante. Certaines scènes sont dispensables et ça traîne beaucoup trop en longueur et c'est vraiment dommage. Mais la troisième partie reprend le style de la première mais l'impact est largement moins violent donc au final on dira que Terreur sur la ligne 1979 est juste un film d'horreur sympa. Dommage parce que l'intro est vraiment mémorable! Have you check the children? haha
    vadorbane93
    vadorbane93

    19 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2009
    Du suspense à tout va dans ce thriller remarqué qui fît sensation lors de sa sortie. Très bon à l'inverse de son abominable remake.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    295 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 décembre 2008
    Un bon polar d'époque plutôt bien ficelé jouant - bien sûr avec quelque complaisance - sur le fantasme de la baby-sitter et son environnement très " propret ": Hélas, nous ne savons + à la fin discerner le vrai du faux & ce tueur psychopathe tient du super héros !
    Gonnard
    Gonnard

    241 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2008
    Flippant, surtout le premier quart d'heure. La musique d'ambiance joue pleinement son rôle. Le réalisateur réussit à nous plonger dans l'angoisse avec très peu d'éléments. Point négatif, la non crédibilité. Le tueur est encore plus fort que spiderman et l'homme invisible réunis. Il réussit à obtenir tous les numéros de téléphone qu'il veut, à pénétrer "fingers in the nose" et en silence partout où il le souhaite. Le tout sans un sou en poche. Moi je dit respect. J'imagine que la CIA et les services secrets français sont prêts à l'embaucher, reste à savoir qui va l'emporter.
    armenardo
    armenardo

    77 abonnés 322 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    un des films les plus effrayants jamais réalisés.plus psychologique que physique ou gore et c'est tant mieux.malgré tout qelques longueurs au milieu du film
    Aurélien Vaillant
    Aurélien Vaillant

    14 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2013
    Après le gros classique, retour aux petits-films-qui-gagnent-à-être-connus. Exhumée du rayon tout à 2 euros d’une boutique de dvds d’occaz, entre « BMX warriors » (avec Nicole Kidman !) et une demi-douzaine d’exemplaires de « Mission to Mars », une petite perle qui aborde le genre (film d’horreur) sous un angle à la fois original et d’une grande efficacité dans ses effets classiques.

    La nouveauté ne vient pas du thème, un tueur sadique qui s’introduit la nuit chez les gens pour terroriser (et tuer) les jeunes filles et les enfants, mais de la façon dont celui-ci est traité.
    En effet, contrairement à la longue lignée de serial-killer implacables, trop forts et intelligents, dans l’histoire du cinéma (Hannibal Lecter en tête), le tueur est d’emblée présenté ici comme un malade mental en rupture de traitement (il s’est évadé de son hôpital psy). Un psychotique assez minable plutôt qu’un rusé psychopathe en pleine possession de ses moyens. La vie n’a d’ailleurs pas l’air spécialement jouasse pour lui : visions et pulsions qui le dépassent, une incommunicabilité quasi-complète, une errance permanente et sans aucune signification, et avec pour seul horizon une inéluctable marginalisation.
    Cependant, contrairement au « Voyeur » de Michael Powell, Walton ne cherche visiblement pas à stimuler notre empathie envers lui. Il reste un pervers, une machine à tuer éternellement récidiviste, du genre qu’on voit dans les journaux et pour lequel beaucoup de gens seraient favorables à un retour de la peine de mort. Impossible de le prendre en sympathie tant il fout les jetons et semble malsain.
    En cela le réalisateur continue à user de recettes classiques (et sans esbroufe) qui font mouche : le tueur est bien flippant et les situations oppressantes. L’angoisse est renforcée par des cadrages inquiétants qui laissent planer le doute sur d’où provient la menace, chaque élément du quotidien semblant alors se charger de menace.
    Néanmoins, l’intelligence de Walton va être de nous présenter l’assassin à la fois comme une victime et comme un bourreau, sans jamais (ou presque) chercher à lever cette ambivalence.

    Si le film démarre sur une situation assez classique de slash-movie, la petite baby-sitter harcelée par un maniaque au téléphone qui se révèle être déjà dans la maison, la seconde partie est plus inhabituelle. Après s’être fait coffré (très facilement au demeurant), l’assassin va s’enfuir une nouvelle fois de l’hôpital psy ou il se fait soigner, et l’un des flics ayant participé à la précédente arrestation (devenu détective privé) va se mettre en tête de le retrouver pour mettre fin à ses agissements. Définitivement cette fois.
    La situation se charge donc d’une nouvelle ambiguïté, car on n’a pas affaire là à un justicier dûment mandaté par l’état pour remettre le vilain sous les verrous (et même s’il le tue à la fin, « c’est en état de légitime défense »), mais à un type qui prémédite sciemment le meurtre d’un malade mental, sans autre légitimité que la loi du talion. Pis encore : il n’a pas décidé ça tout seul dans son coin, mais se fait rencarder par ses ex-collègues policiers qui préféreraient que l’affaire se règle d’une façon un peu plus expéditive que ne leur permettrait leur insigne.
    On se retrouve donc à suivre la traque de notre tueur du départ, présenté comme globalement irresponsable (même si on ne peut raisonnablement jamais lui pardonner), par un type aux méthodes brutales qui, lui, n’a pas l’excuse d’être cinglé.

    Un sentiment de malaise se fait jour progressivement chez le spectateur, au fur et à mesure que le piège se resserre autour du meurtrier. Car non content d’agir en dehors des lois, le détective emploie les méthodes les plus dégueulasses pour arriver à ses fins. Harcelant un témoin (qui va devenir une des victimes du tueur soit dit en passant) ou faisant appel illégalement aux ressources de ses ex-collègues encore en fonction, il va jusqu'à faire miroiter au tueur qu’il va l’aider à s’en sortir. Usant du ton le plus compréhensif et rassurant alors même qu’il cache dans son dos un genre de poinçon, avec lequel il a bien l’intention de lui poignarder la gueule.
    Si l’on n’en vient jamais à plaindre directement le maniaque, tant d’acharnement et de vilenie en viennent, tout de même, à faire un peu froid dans le dos. L’intérêt, je pense, étant de nous confronter à nos propres pulsions de vengeance et de haine (envers ce salopard qui tue des enfants et des femmes), et de nous les renvoyer à la tronche. Car, contrairement à d’habitude dans ce genre de film, le réalisateur ne fait aucun effort pour légitimer la pulsion meurtrière du spectateur (« ce fumier n’a eu que ce qu’il méritait », on est content pour le héros qui va avoir de l’avancement…) et s’amuse à brouiller les pistes. Qui est le pire dans l’histoire ? Le ripoux ou le maniaque ? On est loin de Clarisse et de « Buffalo Bill » à la fin du silence des agneaux.

    Il est particulièrement dommage dans ces conditions d’assister à une fin aussi manichéenne (et d’ailleurs assez peu crédible quand le tueur se fait passer pour le mari de l’ex-baby-sitter), dans laquelle le détective ressort grandi : il a tué le méchant, mais en y mettant les formes, au moment précis où celui-ci allait de nouveau frapper. Il le bute, mais c’est pour sauver une innocente.
    L’équilibre est rétabli, tout le monde est content, on peut aller se coucher l’âme en paix.

    A se demander si Walton n’a pas subi la pression des producteurs suite à des screen-tests défavorables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2009
    Vraiment étonnant!! Ayant envie de le voir dès la sortie de son remake, j'ai été vraiment étonné du film, tout d'abord avec sa première partie, vraiment flippante, mais ça vous avez pu le lire dans les autres critiques. La suite plus classique est un peu plus calme mais bien fichue, le personnage du tueur étant présenté et excellement interprété. Un nouveau pic de flippe à la fin et le tour est joué, un bon moment!
    meeek
    meeek

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Grand film sur la peur domestique où le mal, l'angoisse et la tension infusent dans chaque plan. Construit en 3 blocs narratifs dont une scène d'intro anthologique et particulièrement éprouvante, le film de Walton (cinéaste obsessionnel puisqu'il a fait des films aux thématiques similaires voire même repris "Terreur sur la ligne") est un petit coup de maître.
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