Avis sur Poltergay

Encore une bonne idée complètement foirée par un scénario qui a enfoncé la pédale de frein au maximum. Le niveau de l'humour ne brille pas par sa subtilité, allant du n'importe quoi au carrément insultant et rétrograde. Pourquoi n'avoir aucune audace ? on ne demandait pas du John Waters mais au moins un peu plus de délire digne de ce nom. Là on a droit aux blagues des fantômes sous la douche (ouh c'est osé !), aux personnages outrageusement ridicules, et à l'éternel couple-en-crise-qui-va-se-rabibocher-après-avoir-passé-le-film-à-s'engueuler. Tout ça pour ça franchement autant s'abstenir.

Un film pas terrible que ce Poltergay, qui pour l’instant confirme à mon sens la faiblesse du cinéma de Lavaine. Des intentions sans doute louables en matière d’humour décalé, mais c’est tellement emballé n’importe comment que le résultat est piètre.
On peut déjà noter la faiblesse des acteurs. Hormis Julie Depardieu, qui trouve toujours le ton juste en matière de comédie, même si ici elle est peut exploitée, le reste est relativement mauvais. Clovis Cornillac n’évolue lui vraiment pas dans son registre avec la comédie. Il a du mal à faire autre chose que forcer son jeu, gesticulé, pour faire exister son personnage. Les fameux fantômes sont franchement caricaturaux, et par moment on se croirait dans une fameuse pub avec plein de sosies, tant c’est le même esprit (seulement sur un clip de 10 secondes ça va, mais étendue sur un film qui multiplie les gags redondants c’est lourd !).
Au casting faible s’adjoint une histoire faible. Toujours autant de mal chez Lavaine à structurer une histoire. Ici c’est totalement décousus, les sous-intrigues sont très mal amenés, finalement les fantômes paraissent assez mal exploités, et servent essentiellement quelques gags pesants. L’humour du film joue (et c’est souvent le souci chez le réalisateur) toujours sur la même corde tout le long du film, et donc on finit par avoir des redondances, ou des creux lorsque le réalisateur se refuse à offrir une répétition. En plus comme le film a beaucoup de mal à introduire un peu d’émotion ou un peu de profondeur, on ne se rabattra pas là-dessus.
Pour le reste Lavaine filme un métrage sans grand génie. Manifestement doté d’un petit budget, il fait le minimum niveau décors, ambiance, et sa réalisation reste à la limite du téléfilmique. Ca manque de piquant, et c’est d’autant plus gênant que ce film, avec son histoire de fantôme avait de quoi offrir un spectacle visuel attrayant, au moins en terme d’ambiance. Presque tourné exclusivement en intérieur, Poltergay n’a pas vraiment fier allure, en dépit d’une bande son blindée aux classiques qui reste appréciable.
Lavaine réalise ici un premier film faible, peu intéressant, dans lequel on retrouve en fait les atouts du cinéaste (peu nombreux cependant, mais avec l’intérêt sur la musique, la volonté burlesque de l’humour), et ses défauts criants. 1.5

On dit souvent que le cinéma américain sait pondre de belles "naseries" en terme de comédies. On va dire que, parfois, le cinéma français n'est pas vraiment mieux, la preuve avec ce Poltergay. Cornillac, qui sincèrement nous avait habitué à mieux, est le héros de cette comédie lourde, conventionnelle, à l'humour forcé et bourrée d'acteurs insupportables sachant uniquement sur jouer devant la caméra. N'oublions pas non plus tous ces petits effets spéciaux bien ringards qui font surtout mal aux yeux tellement c'est nul. Au final, rien de brillant mais qu'une petite daube venant s'aligner bien sagement à côté de tant d'autres.

PEDALE DOUCE. Si tout est bien gentil et visuellement sympathique, le tout manque de fond, heureusement sans le toucher.

Une comédie complètement loufoque qui aurait méritée d'avoir un accueil plus chaleureux si l'on n'avait pas l'irritante impression que l'équipe du film maintient constamment la pédale de frein actionnée.

Poltergay est une bonne petite comédie certes invraisemblable mais qui a néanmoins le mérite de receller de très bons gags tout au long du film pas toujours très fins mais assez drôle pour nous faire passer un bon moment de cinéma pas non plus inoubliable. Clovis Cornillac (encore lui) est plutôt convaincant en jeune marié dépassé par ses pseudo fantasmes homosexuels et nous réserve quelques bonnes scènes (notamment celle de la boîte de nuit) et Julie Depardieu (encore elle !) est aussi drôle que touchante. Mais ils sont quand même eclipsé par les acteurs jouant les Poltergay , qui dans des rôles inédits au cinéma nous sortent des répliques pour le moins savoureuses , innatendus et parfaitement trouvés. La fin qui est un copier-coller de feu-l'émission Queer aurait quand même dut être moins bâclé. Une comédie sympathique sans plus.

Poltergay s’annonçait comme l’une des comédies de l’année avec son pitch original. Sur le papier, c’était sa force. A l’écran c’est devenu sa plus grande faiblesse. Car malheureusement, l’idée de départ (des fantômes gays venant hanter la maison d’un couple hétéro) est à peine exploitée. Eric Lavaine et Hector Cabello Reyes se contente de broder autour sans donner de dimension de réaliser une vraie comédie.

Dès le début du film le sentiment de malaise s’installe. Clovis Cornillac semble dopé à la cocaïne, Julie Depardieu nous ressert une prestation de femme une peu larguée, quant aux fantômes ils sont tout droit sortis de la Cage aux Folles, seul le chat qui n’apparaît pourtant jamais à l’écran vient décrocher quelques sourires à force de s’égosiller contre les intrus.

La suite se tient mieux et occasionne même quelques scènes désopilantes avant de retomber dans du grand n’importe quoi. Toutefois le tout se laisse voir. D’autant que l’on ne sent ici aucune malice autour du sujet, le but étant de nous faire rire, sans trop y arriver.

Avec un peu plus de subtilité, d’inventivité dans la mise en scène et de retenue chez les acteurs, on aurait goûté son plaisir. Là, on se situe dans la lignée de la bonne vieille farce à la française qui lorgne toutefois du côté outre atlantique, ce qui est loin d’être une référence.

Quoiqu’on en dise, l’idée de départ était originale, et c’est quand même rare pour une comédie française. Ici, on ne suit pas les péripéties de ridicules campeurs ou autres aristos ; il y a un semblant d’histoire. Oui, un semblant, parce que ça va pas chercher bien loin : si le postulat est plutôt bien trouvé (un poltergeist avec des fantômes gays), le film aurait pu être mieux mené. Des points intéressants auraient gagné à être développé, et on se serait volontiers passé de ridicules explications (Cf : la raison pour laquelle seules certaines personnes voient les fantômes). Enfin bon, toujours est-il qu’on ne s’ennuie pas trop et que les musiques disco ne sont pas désagréables. Niveau humour, on s’y attendait : Poltergay est à fond dans les clichés, et ceux-ci sont si énormes qu’ils ne nous font pas rires. On se surprendra tout de même à sourire à deux ou trois reprises, grâce à quelques répliques bien trouvées.
Mais ce qui différencie Poltergay des autres comédies françaises de mauvais goût qu’on a vu cette année, c’est qu’il y a des acteurs, qui font tout leur possible pour nous faire rire. Si pendant la première demi-heure, Clovis Cornillac est trop excessif (il en fait vraiment des tonnes), il se calme et son jeu devient nettement plus agréable par la suite. Julie Depardieu est une nouvelle fois très bien, même si le rôle qu’elle joue est similaire à celui qu’elle tient dans d’autres films. Enfin, Michel Duchossoy en exorciste accro au McDo est plutôt convaincant.
Autant dire que l’interprétation est le seul point fort de Poltergay, qui offre des personnages moins épais qu’une feuille de papier et trop carricaturaux (les scénaristes ne pouvaient-ils pas prendre 5 minutes pour essayer de les développer un peu ?). Cependant, même si on ne rit pas vraiment et que l’histoire est trop mince, Poltergay n’est pas désagréable (on a vu plus ennuyeux) et vaut de toute façon mieux que Pédale Dure. En même temps, pouvait-on faire pire ?

Que de clichés, ca foisonne. Bien que la BO desservit par Boney M soit plus que sympa.
Le réalisateur essaye de mettre une ambiance tantôt angoissante, tantôt amusante, malheureusement il n’arrive a installer qu’une ambiance pathétique. Ce film n’est pas décevant car c’est bien ce a quoi je m’attendais, un film qui flirt avec l’homophobie en tout cas avec des clichés douteux.

Pour démarrer les points positifs si il y en a ! , ce sont bizarrement la plupart des gags qui sont assez drôles , certains tombe complètement a plat par contre . Pourquoi est ce ma déception et la dernière place du top 14 tout d'abord le film est mal filmé je trouve , les fantômes homo beaucoup trop exagérer , des noirs entre certaines scènes , une fin banal et des acteurs moyen . La bande son est répétitive dommage car la disco c'est bien mais pas quand c'est toujours le mémé morceaux (Raspoutine) ca devient saoulant ^^ . Ce film aurait très bien plus me plaire puisque les gags sont bons mais l'ensemble est décevant dommage ...

Poltergay est une médiocre parodie de Poltergeist. Si l'idée de départ fait sourire,le scénario s'enfonce dans un humour lourd et prévisible. Je met 1 étoile pour la tête de Clovis Cornillac qui m'a quand même fait hurler de rire sur une scène,mais c'est bien trop peu.

Poltergay est une comédie dont on espérait passer un bon moment, malgré le début qui semblait prometteur de gags travaillés, l’histoire tombe dans le dérisoire le plus total, on remarquera que les comédiens font le maximum pour sauver les plaisanteries douteuses et que la réalisation est tout à fait ingénieuse.

J'ai vu ce film par curiosité car le résumés de l'intrigue que j'avais lu laissait présager un film assez stupide et j'adore les films stupides. Nous avons donc ce jeune couple Clovis Cornillac et Julie Depardieu qui vient d'acheter une maison qui comme le jeune homme va bientôt le découvrir est hantée par cinq fantomes gays accros au disco et il est le seul à pouvoir les voir et les entendre faire la fête toute la nuit dans sa cave. Le film n'est pas mauvais mais il ne répond pas aux attentes. Les acteurs sont moyens l'idée originale est bonne mais je m'attendais à beaucoup plus de choses drôles. Il y a quelques répliques drôles mais c'est à peu près tout ce que nous auvns. La mise en scène est absolument banale et c'est dommage parce que le scénario est assez ringard pour qu'on s'attende à des tas de blagues et des idées stupides. Au final Poltergay est un film un peu décevant...

Poltergay se laisse voir. Le but étant de nous faire rire, sans trop y arriver. Le film aurait été un vrai plaisir s'il y avait eu un peu plus de subtilité, d’inventivité dans la mise en scène et de retenue chez les acteurs... Là, on se situe dans la lignée de la bonne vieille farce à la française actuelle, ce qui est loin d’être une référence...

Avec un départ de film tonitruant, et notamment les scènes où Cornillac parle à des fantômes que personne ne voit à part lui (situations cocasses !), je m'attendais à une histoire délurée mais attrayante. Mais il n'en n'est rien. La suite est sans grande saveur, plate ; le scénario s'embourbe dans des lacets interminables, et l'on sentirait presque les acteurs s'ennuyer.
Quant à l'épilogue....