Derniers Avis : Solitaire - Page 15

Le positif:
Les images sont très belles; ça démarre comme un documentaire avec une très belle photographie.
Au niveau des personnages ça fait un peu penser au film "Restons groupé". Sauf que là c'est un crocodile qu'ils vont avoir à gérer et pas un voyagiste endetté.
Le crocodile est bien fait.
Le négatif:
Scénario super classique du début à la fin. Ca m'a fait penser au film "Anaconda".
On a l'impréssion que le réalisateur a du mal à se situer entre un film d'horreur ou un documentaire.

L'interdiction aux moins de 12 ans n'est pas justifié au début où la violence est suggérée mais deux trois scènes plus dures à la fin peuvent choquer. Encore une fois je repete; on a l'impréssion de voir deux films et la transition se fait difficilement.
A découvrir éventuellement.

Gros plans sur des mouches volants au-dessus d'un étang boueux,
sur une toile d'araignée traversée de refléts solaires sur l'eau,
une libellule tournoyant près d'un fétu de roseaux secs...
Viennent se mêler à ces images très représentatives des sons diffus,
le souffle d'une brise ridant un plan d'eau, des cris d'oiseaux s'agitants,
coinements et grognements divers et lointains.
"SOLITAIRE", c'est dans un 1er temps un travail soigné sur l'ambiance
primitive, sauvage et organique des lieux pour immerger le spectateur
dans ce qui va être une unité d'espace impressionnante et dépaysante.
D'autre part, le film ne se dépare pas de sa dimension documentaire
pour imposer son concept "pris sur le vif" mème lorsque la caméra évolue librement
dans la barque des touristes.
A cet égard, les protagonistes affichent des attitudes naturelles, sobres et justes,
rehaussées par un jeux d'acteur proche de la figuration de luxe.
De plus, le scénario à l'audace d'inverser nos repères sur ce qui constitue habituellement
"un sale con" au cinéma, puisque celui-ci se révèle contre toute attente, héroïque jusqu'au sacrifice suprême.
Par ailleur le jeux de Michael Vartan sonne juste, dans la peau du citadin effacé mais courageux.
Radha Mitchell est crédiblement bluffante en guide charismatique dépassée par les évènements
mise sous pression par la panique primale s'installant dans son groupe.
Quand au "monstre", il est tout droit échappé d'un bestiaire préhistorique,
et va composer par sa voracité un "survival" très brutale.
Le point faible du récit, est sa durée de 1h30,
obligeant la séquence sur "l'îlot" - pourtant porteuse d'un suspens narratif intense -
à ne pas livrer toute sa matière.
Pourquoi ne pas avoir retranscrit l'action en "temps semi-réèl" sur l'îlot
- puisque celui-ci est amené à être submergé par les flots en quelques heures -
pour développer le climax de panique, en nous faisant vivre
la terreur des personnages de l'intérieu

Acteurs mauvais,doublages catastrophique.....Mais les paysages sont beaux, c'est bien filmés, le croco est bien faits!!!Le scénario tient la route mais il y'a tout de même quelques longueurs!le film ne fait pas peur

Magnifique!
McLean est le Terence Malick du slasher animalier (c'est pas de moi mais c'est tout à fait ça).

je met une étoile pour les paysages qui sont magnifiques.
Mis à part ça, encore un film avec un animal tueur qui révolutionne en rien ce genre de film.

Le meilleur film de crocodile à ce jour. Merci M. McLean, j'attends votre prochain film avec impatience.

Un petit film d'horreur sans prétantion aucune, qui à le mérite d'avoir de bonnes scènes d'angoisses et d'action, mais rien de très trancendant non plus...

Il faut avouer que la bande-annonce est bien mal faite ! Je suis allé voir ce film en pensant me détendre en voyant un "nanard" du genre l'attaque des fourmis géantes... Quelle a été ma surprise ! On est ici bien loin d'un "Anaconda" ou d'un "Placid Lac". Il faut avoué que j'ai été surpris, malgré un départ un peu lent, le réalisateur a su faire monter l'angoisse sans tomber dans les clichés du genre. Sa solution : il a travaillé aussi bien sur le comportement humain que sur celui de l'animal. Biensur certains personnages sont un brin archétipaux, mais certains passages font de ce film un étrange joyaux qu'il faut contempler avec un oeil d'initié : il est bien taillé et comporte des imperfections qui subliment sa valeur. Pour conclure : une interprétation très honnête, une réalisation parfaitement maîtrisée et une excellente capacité à réveiller nos peurs reptiliennes !

Très bon petit film d'horreur animalière qui, même s'il est loin d'être un chef-d'oeuvre, a le mérite de sortir des clichés habituels. Ici on découvre les paysages des Territoires du Nord de l'Australie, les effets spéciaux sont presque inexistants, ce qui donne un certain réalisme. Bref, on est nous aussi embarqués sur cette rivière infernale. Un petit peu plus d'ambition et c'était la bonne surprise de l'été 2008.

en voila un qui m'a bluffé.Et pourtant au debut je n'y croyais pas du tout l'histoire se met bien en place ,beaucoup dans le subjectif,et enfin un scénario realiste ou tout les personnages ont leurs defauts et leurs qualitées

bref a voir trois étoiles à cause de la fin (j'en dis pas plus)

Trés bon divertissement malgrès le croco peu affamé

Dommage que l'affiche du film ne tienne pas ses promesses: pas de plan sous l'eau, l'animal surgit et dévore ses proies en silence. Un parti pris qui réduit le suspens à zéro. C'est à peine si l'on peut dire que la dernière scène, dans l'antre du monstre, sauve l'honneur. Et pourtant il y avait de la matière.
Au début du film on pense avoir affaire à quelque chose d'original, de différent. On voit qu'un certain soin est apporté aux dialogues. Le suspens pointe même le bout de son nez. Mais.... Hop, le croco attaque, et les personnages se divisent entre débiles profonds et extralucides, l'intrigue se déroule comme un rouleau de PQ, tout devient prévisible... Ils devaient en avoir marre de ce film, je sais pas. PAR CONTRE, s'il y a une chose à retenir, c'est ce crocodile vraiment saisissant de réalisme. On jurerait que c'est un vrai. C'est pour ça que j'ai mis une étoile.

Après Wolf Creek, escapade horrifique où trois jeunes gens tombaient entre les griffes d’un dangereux psychopathe, Greg McLean revient avec Solitaire. Autant dire que le réalisateur a encore fait fort avec ce film de monstre. On reconnaît d’emblée les paysages arides et colorés de l’Australie sauvage, la présentation imposante mais nécessaire des personnages puis un suspense d’une redoutable efficacité. Le film n’est heureusement pas une suite de massacres inutiles, il mise avant tout sur le caractère imprévisible des attaques du crocodile. L’environnement dans lequel évoluent les personnages est propice à la panique ou à l’hystérie collective. Les codes inhérents au genre refont surface : la traversée périlleuse, l’appât pour faire diversion, la disparition brutale et inattendue d’un élément fort du groupe. Tout y passe mais ça fonctionne. Il faudra néanmoins attendre la confrontation finale entre l’ultime survivant et la bête pour féliciter pleinement le travail opéré par Greg McLean. Depuis Les Dents de la Mer et Alien, on n’avait plus revu de face à face aussi percutant. La créature est visuellement grandiose, ses déplacements sont d’une fluidité rare. Michael Vartan et Radha Mitchell forment un duo crédible mais leur relation n’est pas assez approfondie selon moi. De ce fait, l’enjeu dramatique qui se pose à la fin n’atteint pas l’intensité espérée. Cela dit, le reste est d’une totale maîtrise et j’attends déjà avec impatience le nouveau projet de ce réalisateur très prometteur.

Petite série B très sympa avec de beau paysages biens filmés, de l'action et pas trop de gore pour ce genre de film, des acteurs eux aussi plutôt bons. Comme souvent dans ce genre de film le scénario est un peu simple mais cela n'empêche pas de passer un bon moment.

Je reconnais bien là Greg Mclean. Il a toujours son approche documentaire, une mise en situation progressive.On a le temps de s'attacher aux différents personnages jusqu'au moment où tout bascule ou plutôt tout chavire...C'est dommage que le film manque un peu de "profondeur" même si les effets spéciaux sont résussis. En tout cas quel plaisir de retrouver John Jarratt ! [13/20]