Ce film demeure assez décevant malgré des décors somptueux dévoilés principalement au début du métrage. Le réalisateur prend (un peu trop ?) son temps pour présenter ses protagonistes et sa créature (ce qui n'est pas forcément un tort, particulièrement dans les films de genre) mais ce qui faisait la force et l'originalité de son précédent film "Wolf Creek" est ici plus un amas de clichés qu'une réelle entrée en matière. Subsistent tout de même un savoir-faire indéniable et un superbe saurien sorti tout droit de l'écurie d'effets spéciaux responsable du "Seigneur des Anneaux", rien que ça ! Allez Greg, continues sur ta lancée, t'es quand même bien parti...
On attendait un film sur les prédateurs aquatiques depuis trop longtemps, le dernier qui en vaut vraiment le coup est « les dents de la mer », c’est pour dire. Voici donc un petit chef d’œuvre concocté par le réalisateur du surprenant « Wolf Creek » qui en avait surpris plus d’un en 2005. Même si le scénario reste assez basique (groupe de touriste qui se retrouve dans la m…) la peur nous envahit tout de suite, le réalisateur impose le tympo du film, comme à l’image du crocodile, le réalisateur laisse le temps au futur « quatre heures » de prendre leur marque, de permettre à la bête de surveiller ces proies nous faisant redouter de ce qu’il va leur arriver. Et quand le temps est venu de rentrer dans le vif du sujet, McLean ne se précipite pas en dévoilant sa créature en entier (la musique joue aussi beaucoup aved les nerfs du spectateur), il préfère garder les spectateurs dans un niveau de peur important, ce qui lui permet de les surprendre d’autant plus en faisant réapparaitre la créature la ou on ne l’attend pas. Vivement son prochain chef d’œuvre.
Après Wolf Creek McLean signe un pure film de genre où non seulement il respecte les codes et met aussi sa petite touche personnelle. On ne compte plus les moments de frissons même si nous sommes habitués à tous les codes que le genre à inscrit depuis des années. Film intelligent et pas fauché du tout (les effets spéciaux sont vraiment d'honnêtes factures pour un tel budget). Une fin en demi teinte, éternel combat entre le monstre et le héro ne gêne en rien la qualité de frayeur que le réalisateur a su installer avec brio et talent de mise en scène (abyme).
Agréablement surpris par ce film qui ne me disait rien au départ. Quand j’ai vu que c’était fait pas le réalisateur de Wolf Creek, je me suis laissé tenter tout de même. Malgré que le film sois très long à démarrer, celui-ci est doté d’une magnifique photographie qui invite le spectateur au voyage. Ensuite, c’est partie pour un survival où des touristes vont devoir essayer d’échapper a un gigantesque crocodile qui se taperait bien chacun d’eux pour son repas et pour conserver son territoire. La bête est vraiment impressionnante et terrifiante. Un film qui aurai eu plus d'impact s'il avait été plus sanglant, voir gore. Mais bon, il reste divertissant, et même si Solitaire n’apporte rien de nouveau, et bien il est l’un des meilleurs films du genre que j’ai pu voir depuis ces dernières années. Parce que les daubes avec des requins, des crocodiles, des araignées géantes et j’en passe, m’ont laissé un arrière goût amer pour ce genre de film.
un film qui aurait pu tomber dans tous les clichés du monde du film américain..ben non ce réalisateur australien très remarqué dans wolf creek nous donne un deuxième film réussi.une histoire simple qui fonctionne très bien grâce à des personnages biens campés.un suspens haletant.très efficace, garanti en émotion, le réalisateur réussi malgré tout avec scénrio qui peut sembler léger à nous tenir en haleine tout au long.un film à voir.
Seconde réalisation pour l'Australien Greg McLean après le corrosif Wolf Creek (2006), il se lance dans un tout autre genre, le film de monstre ! Lors d'une mini-croisière touristique au fin fond de l'Australie, un groupe d'Américain déchantent lorsqu'un énorme crocodile vient perturber leur paisible voyage. Le coin est réputé pour ses crocos, mais manque de chance, celui-là est sur les nerfs et digère mal l'arrivée de ces Ricains sur son territoire. Là où Greg McLean continu de nous épater (après son précédent film), c'est dans la mise en scène où durant toute la première partie du film, on ne verra jamais le fameux croco, tout est suggéré, la tension est présente au coeur de ses splendides paysages. Seul bémol, le film accuse dès la seconde partie, une lenteur incroyable, long et mou, le film parvient de justesse (entre deux ou trois bâillements) à retenir notre attention grâce aux superbes SFX que l'on doit à la renommée Creature Workshop.
22-zéro, zéro. J’ai mon billet en poche pour aller voir Solitaire avec une saine dose de curiosité puisque j’avais lu des critiques élogieuses de Wolf Creek (Sans l’avoir vu, je plaide coupable). Et finalement, je ressors de cette séance énervé et relativement déçu. Enervé parce qu’il y en a marre d’une certaine catégorie de spectateurs qui pensent que la salle de cinéma est une annexe de leur salon et qui se permettent de parler haut et fort ! Bref… Déçu ! Déçu parce que si la première partie du film est une belle manière de montrer l’Australie sauvage et pittoresque, la deuxième partie manque d’originalité et de rythme. En clair, le crocodile qui est vraiment superbement fait (on a pas l’impression d’avoir une maquette), est un peu « mou » et pas très vorace. Cela tient sans doute au fait que le réalisateur a choisi de coller le plus possible à la réalité. Du coup, cette réalité ne permettait pas de faire un film de plus 1h alors il a fallu meubler… Re-bref ! C’est un film qui se laisse voir mais s’il manque de densité parce que justement, il y a moins d’incohérence que dans tous les autres films de crocodile que j’ai vu.
Agréablement surprenant, ce petit film sorti de nulle part. C'est un drôle de mélange entre film catastrophe et film d'horreur façon dents de la mer, mais avec un croco à la place du requin. Les attaques du monstre sont brutales et inattendues, et le final est bien ficelé et haletant. Un bon film de série B, bien interprété.
une bonne histoire pour ce solide thriller horrifique. Décidément, le réalisateur ne doit pas être copain avec l'office de tourisme australien, car avec çà et Wolk Creek, il continue à s'acharner à nous dégouter d'aller nous balader en Australie.
De la part du réalisateur de Wolf Creek, j'en attendais peut être un peu trop de ce film de crocodile. Les bons points sont les décors naturels sublimes, le croco plutôt bien fait. Malheureusement, on sent que des concessions ont été faites avec le scénario qui est moins jusqu'au boutisme que Wolf Creek (Pourquoi avoir laisser Kate en vie? Un final où le héros mourrait aurait eu bien plus d'impact) En l'état, ça reste un film sympa mais sans plus, sur le thème du crocodile, Black Water lui est bien supérieur.