Un petit film d'aventures horrifiques de série B pas désagréable mais pas génial non plus. La première partie montre de superbes images de la faune et des paysages de l'Australie qui sert de décor naturel à ce long métrage. La seconde partie est plus classique et sans grande surprise avec un crocodile qui va décimer notre petit groupe de touristes aventuriers. De bons effets spéciaux viennent quelque peu compenser le manque d'originalité du récit.
Ayant assez aimé wolf creek, je me suis dit que le pere mac lean etait un type a suivre. SoLItaire n'est pas du tout un film d'horreur ou un film de monstres, c'est un pur film d'aventures écrit et réalisé avec les qualités et les défauts qu'avait déjà wolf creek, c'est à dire une mise en place longuette ( un chouia plus court dans solitaire) et une rélisation véritablement efficace. Dans la première demi-heure, michael vartan est un abruti de première ordre, radha mitchell est la guide et les autres sont assez bien caractérisés (mention au veuf et aux deux dans le bateau) puis vient evidemment la menace, non pas le croco mais le naufrage dans une zone où l'eau monte rapidement, c'est qu'après que le croco débarque, furtivement et brutalement à la fois, il faudra attendre presque une heure ( comme dans wolf creek donc) pour qu'il apparaisse et passe à l'action. Le feu d'artifice vient du climax dans la grotte où nos nerfs sont mis à rude épreuve et où le journaliste vaniteux va jouer les héros. (rappelant le dernier acte du mythique Predator) Quelques petits effets bien sanguinolants mais rien de bien méchant, une réal impeccable, un casting excellent, un gros croco très méchant et le tout dans des paysages inédits des rivières australiennes, que vous faut-il de plus ?
Dès les premières images, magnifiques, on se dit que Greg McLean va construire son film comme il a construit son précédent, et très réussi, Wolf Creek. Si cela se confirme dans la manière dont on s'approche, progressivement et très lentement, de l'affrontement attendu, il n'en est pas de même dans la présentation des personnages, lesquelles semblent immédiatement beaucoup moins intéressants que ceux de Wolf Creek. Cependant le suspense est là, et l'arrivée du crocodile géant est plutôt bien amenée. Ses premières attaques sont quasiment off, ou alors seul un flottement de la surface de l'eau (et bien sûr la disparition des victimes) laisse deviner sa présence. Le film se déroule ensuite comme il se doit. L'ensemble fonctionne plutôt bien même si l'on regrette les qualités du précédent film de Greg McLean. Sa maîtrise d'un genre ultra codifié est indéniable et le résultat remplit son contrat. Un divertissement sympathique donc, même si on était en droit d'en attendre davantage du réalisateur australien.
N'agissant pas comme de nombreux réalisateurs lorsqu'il s'agit de présenter un film aux multiples facettes mais cependant traîté un nombre incalculable de fois,Greg McLean n'hésite pas à nous faire découvrir les splendides décors que nous offre l'Australie,tel que l'a fait Baz Luhrmann pour Australia. Il nous offre alors une belle virée dans les eaux sauvages du Kanaku National Park,aussi dramatique soit-elle. Passé les paysages envoutants,l'action ne se relache sous aucun prétexte, et c'est ainsi que l'on peut se permettre d'en savoir suffisament sur les intentions du réalisateur; faire naître un sentiment et un comportement humain que chacun aurait pu exprimer à un moment dramatique vis à vis de ses compagnons d'infortune. Les honneurs sont donc à Greg McLean tout comme aux acteurs boulversants et fortement crédibles. Un récit sans failles mérité à mon goût non seulement de part une remise en question certaine du réalisateur en vue d'un de ses premier film Wolf Creek,fortement moyen, et aussi de part un travail plus certain en terme de qualité. Tel sont les bonnes actions demandées à un bon réalisateur pour être suffisament respecté et admiré.
Après le psychologique et réaliste Black Water, Solitaire revient dans la lignée des films de croco traditionnels : plus de morts, plus d’action et plus de rythme. Et plus d’absurdités aussi. Car ce film, par moments assez exaspérant, souffre d’un scénario archi-convenu et prévisible, et il n’est sauvé que grâce à un crocodile bien rendu et une efficacité et un charme propres à toute bonne série B.
"Rogue" s'apparentait à un nouveau souffle sous le soleil des productions horrifiques d'énormes sauriens. Si le film offre quelques scènes flippantes dans l'eau sans que le spectateur voie la bêbête, le tout reste déçevant. L'intrigue qui se met lentement en place tourne rapidement en rond et l'on comprend bien vite de ce en quoi le scénario va retourner. Si les gentils touristes ont remplacé les ados, je ne sais pas si c'est un bon choix d'avoir scénarisé cela. C'est avec cependant une certaine aspiration de "Jaws" de Spielberg que McLean appuie son film mais ne concède presque aucun suspens au spectateur. Dommage.
Décevant...Ce film met une éternité à démarrer ! De plus, les scènes avec le croco sont bien trop rare. Les images éblouissantes du paysage australien, le réalisme du crocodile et la scène finale ( plutôt réussi) angoissante sauvent un peu les meubles...
Ce film demeure assez décevant malgré des décors somptueux dévoilés principalement au début du métrage. Le réalisateur prend (un peu trop ?) son temps pour présenter ses protagonistes et sa créature (ce qui n'est pas forcément un tort, particulièrement dans les films de genre) mais ce qui faisait la force et l'originalité de son précédent film "Wolf Creek" est ici plus un amas de clichés qu'une réelle entrée en matière. Subsistent tout de même un savoir-faire indéniable et un superbe saurien sorti tout droit de l'écurie d'effets spéciaux responsable du "Seigneur des Anneaux", rien que ça ! Allez Greg, continues sur ta lancée, t'es quand même bien parti...
Un bon film de crocodiles. Etant donné que la plupart des long-métrages sur ce thème sont des nanars, je dirais que Solitaire fait partie des meilleurs films du genre.
Les personnages ont tous des personnalités bien distinctes et différentes, le stress et l'angoisse sont présents pendant une bonne partie du film. Les décors et l'ambiance sont plutôt bien travaillés. En revanche, la fin est un peu capillotractée et expédiée trop rapidement à mon goût.
Ce n'est pas un grand film mais il fait son petit effet!
Les paysages sont magnifiques, l'ambiance correcte, et le suspense bien présent. Le tout obtient donc la moyenne mais cela reste un classique dans le genre. Tout se déroule un peu comme dans d'autres films de grosses bébêtes (comme par exemple Anaconda). Ah, clichés, quand tu nous tiens. A voir tout de même...
Bon petit film d'horreur avec des décors australiens magnifique et un croco réaliste! Une première demi heure tranquille avant le début de l'action.Personnellement je pense que c'est peut etre le meilleur film d'horreur "animalier" de ces 10 dernières années...Les acteurs sont charismatiques il n'y a que la fin qui est un peu décevante avec quasiement un happy end alors que le film ne s'y prète pas,Mc Lean aurait pu etre plus cruel sur le sort de ces personnages...
Bravo à Michael Vartan d'avoir accepté d'affronter cet énorme crocodile. Le film est plutôt bon avec un crocodile réaliste qui n'aime pas qu'on vienne squatter son territoire. Le tout est bien ficelé et se laisse regarder sans ennui. On a connu mieux comme suspense, mais surtout bien pire. C'est plutôt une bonne surprise.
Gros plans sur des mouches volants au-dessus d'un étang boueux, sur une toile d'araignée traversée de refléts solaires sur l'eau, une libellule tournoyant près d'un fétu de roseaux secs... Viennent se mêler à ces images très représentatives des sons diffus, le souffle d'une brise ridant un plan d'eau, des cris d'oiseaux s'agitants, coinements et grognements divers et lointains. "SOLITAIRE", c'est dans un 1er temps un travail soigné sur l'ambiance primitive, sauvage et organique des lieux pour immerger le spectateur dans ce qui va être une unité d'espace impressionnante et dépaysante. D'autre part, le film ne se dépare pas de sa dimension documentaire pour imposer son concept "pris sur le vif" mème lorsque la caméra évolue librement dans la barque des touristes. A cet égard, les protagonistes affichent des attitudes naturelles, sobres et justes, rehaussées par un jeux d'acteur proche de la figuration de luxe. De plus, le scénario à l'audace d'inverser nos repères sur ce qui constitue habituellement "un sale con" au cinéma, puisque celui-ci se révèle contre toute attente, héroïque jusqu'au sacrifice suprême. Par ailleur le jeux de Michael Vartan sonne juste, dans la peau du citadin effacé mais courageux. Radha Mitchell est crédiblement bluffante en guide charismatique dépassée par les évènements mise sous pression par la panique primale s'installant dans son groupe. Quand au "monstre", il est tout droit échappé d'un bestiaire préhistorique, et va composer par sa voracité un "survival" très brutale. Le point faible du récit, est sa durée de 1h30, obligeant la séquence sur "l'îlot" - pourtant porteuse d'un suspens narratif intense - à ne pas livrer toute sa matière. Pourquoi ne pas avoir retranscrit l'action en "temps semi-réèl" sur l'îlot - puisque celui-ci est amené à être submergé par les flots en quelques heures - pour développer le climax de panique, en nous faisant vivre la terreur des personnages de l'intérieu