Derniers Avis : Mauvaise foi - Page 21

Une petite comédie dans l'air du temps, fort joliment jouée par Roschdy Zem et la toujours délicieuse Cécile de France. Quelques répliques acides, 2 ou 3 scènes vraiment drôles (la leçon de religion de l'oncle de la jeune fille, la discussion à vélo entre R. Zem et J.P. Cassel) ne réussissent pas à faire démarrer ce film au rythme un peu languissant; c'est ce qui casse un peu le plaisir que l'on pourrait prendre aux mésaventures de ce couple mixte, qui ne prend vraiment conscience de ses "différences" que lorsqu'il est confronté au regard des autres. Heureusement, tout est bien qui finit (à peu près) bien...

Pas mal, mais sans plus. J'ai un peu eu l'impression que certaines scènes avaient été coupées au montage, ce qui retire de la consistance au film (par exemple, Ismaël et Clara rompent puis se retrouvent à un dîner arrangé comme si de rien n'était). Et le problème des relations Juifs/Musulmans aurait pu être un peu plus approfondi et parfois moins caricatural. Dommage car l'ensemble est plutôt plaisant à regarder.

Roschdy zem réalise un bon film, dégageant une grande sensibilité, ne reculant sur aucun tabou sur les 2 religions juive/musulmane.
D'ailleurs, il traite magnifiquement la réalité des choses de telle façon que la dispute avec sa compagne juive, et même son meilleur pote juif est inévitable.
Mais, avec grandeur, et humilité, il montre bien que le + important est l'amour, ce que les parents de Cécile de France réalisent après avoir fauté envers leur futur gendre.
Il n'y a pas de parti pris au niveau religion, et une belle morale qui devrait ouvrir et/ou rassurer les couples mixtes qui ont peut-être vécu des drames affectifs.
Déjà, Roscdy Zem, est un acteur d'une grande humilité et j'espère que son film va cartonner, car le thème, le jeu des acteurs très juste, méritent un bon encouragement.
A voir....

Le sujet est difficile à aborder : un couple mixte composé d’une femme juive et d’un homme musulman… Le pari est audacieux et le réalisateur a beaucoup de mérite car à aucun moment il ne tombe dans les clichés.
L’humour est au rendez-vous, les répliques sont drôles et pertinentes.
Le jeu des acteurs est juste. Mention spéciale pour Cécile de France qui est à croquer tant elle est touchante et pétillante.
Aucune fausse note, un vrai bon moment de ciné et un exemple de tolérance.

Vu en Avant première au Festival de Sarlat : Prix de la ville

Mauvaise foi et son réalisateur Roshdy Zem traîte un sujet délicat, sous fond de guerre Israëlo-palestinienne. Un film d'une efficacité morale rare, porté par des acteurs sublimes : Roshdy Zem à la auteur de sa réalisation, Cécile de France rayonnante et un Pascal Elbé ettonant et juste.

Un très bon film, un film presque "parisien" comme on dit, et qui donnera sans doute un avenir pour son réalisateur.

Mauvaise Foi !Tout un programme ! Cela signifierait-il qu'il existe des fois qui soient bonnes ? Personnellement, j'en doute et ce film, volontairement ou non, fait tout pour le démontrer. En tout cas, Roschdy Zem, pour son premier film en tant que réalisateur, réussit son examen de passage et cela ne peut que faire plaisir, vues ses grandes qualités de comédien. Son film est honnête, souvent touchant, parfois drôle. Le sujet, pourtant, était assez casse-gueule : comment annoncer à ses familles respectives qu'on forme un couple amoureux et qu'on attend un heureux événement, lorsqu'on est, d'un côté, d'origine maghrébine et qu'il reste un petit fond de religion musulmane, de l'autre, d'origine juive, avec là, également, un petit reliquat de religion ? On est là chez des français à peu près parfaitement intégrés, mais, que voulez vous, lorsque ressortent ces facteurs de discorde, voire de haine, que sont les religions, des problèmes, forcément, surgissent. Le scénario est réussi, la mise en scène également, le jeu des acteurs convaincant avec Roshdy Zem qui se dirige vraiment bien, Cécile de France, toujours aussi craquante, Pascal Elbé (par ailleurs co-scénariste), Jean-Pierre Cassel, Martine Chevallier, Bérangère Bonvoisin et Leïla Lekhti.