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Damianous
3 abonnés
496 critiques
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3,0
Publiée le 30 juin 2021
Si de prime abord , on peut penser que Piranha 3D est un nanard , avec juste du sex et du gore , en fin de compte c'est une comédie décomplexée qu'on regarde sans prise de tête. Alexandre Aja savait ce qu'il faisait , et nous livre donc un pur divertissement. Et celui-ci fonctionne si on prêt à admettre le manque de sérieux de l'ensemble , chose qui ne me dérange pas ; mais je puis comprendre que certains soient réfractaires. Les personnages sont certes peu intéressants , mais on retrouve quelques têtes connues au casting qui font plaisir ; et évidemment il ne faut pas s'attendre à un scénario profond. En conclusion c'est un film qui ne plaira pas à tout le monde , mais qui pourra amuser les amateurs du genre.
Méchant, grossier, vulgaire et particulièrement jouissif. Alexandre Aja manie le gore et le grotesque dans un spectacle décérébré et régressif. Les effets spéciaux ont mal vieilli en dix ans mais le fun reste intact.
Avec Piranha 3D, on rigole plus qu'on ne crie d'effroi. On ne sera pas chez Spielberg, malgré un hommage dès le prologue via la présence de Richard Dreyfus qui a revêtu les frusques de Matt Hopper, ni dans l'Exorciste ; non, la référence, c'est Joe Dante, réal du Piranha original, tout en ironie et humour noir, et Peter Jackson pour le gore trash mais rigolard.
Clairement, on a connu Alexandre Aja plus inspiré, mais cette récréation lui permet de dresser un miroir à une jeunesse américaine à la superficialité hyperbolique. La voir se faire dévorer avec autant de méchanceté est jouissif, salvateur, et on a le droit de questionner cette vulgarité affichée, assumée, qui se suffit à elle-même pour le gag, mais qui en dit plus qu'il ne semblespoiler: (voir le piranha qui recrache les implants mammaires d'un pauvre victime) .
Il serait facile de détester Pirahna 3D pour son mauvais goût, sa propension à vouloir rester sous la ceinture, et pourtant ce serait passer à côté d'un joli petit plaisir coupable qui, en tant que série B, y va en filigrane de son petit discours moral sur la société américaine.
Comme tout film signé Alexandre Aja, Piranha 3D multiplie les hommages souvent appuyés au cinéma de genre, dont les plus évidents sont Jaws (Steven Spielberg, 1975) et Alien (Ridley Scott, 1979), mais n’oublie pas de donner vie à quelques séquences mémorables qui resteront dans les annales : un ballet sous-marin érotique entre deux créatures de rêve, des cheveux emmêlés dans l’hélice d’un bateau, le tourbillon initial qui emporte Richard Dreyfuss. Surtout, frappe la propension du long métrage à faire corps avec la bêtise ambiante, au point de sembler parfois se repaître avec complaisance de ces corps gonflés et musclés que viennent déchiqueter des monstres affamés ; d’autant plus que le réalisateur paraît fasciner par la plastique qu’il regarde, émerveillé, pareil à un adolescent aveuglé par les fenêtres aguicheuses qui s’ouvrent sur le bureau de son ordinateur après une série de clics. L’artificialité du scénario, qui ne prend pas la peine d’installer un cadre ni de conférer à ses personnages une identité profonde – ce que réussissait fort bien Steven Spielberg dans Jaws –, se justifie par l’exécution d’un spectacle de la cruauté très bien mené lors d’un dernier acte au gore réjouissant. Un film qui fonctionne donc tel un parc et donc les attractions sont d’abord l’abondance en grosses poitrines, ensuite le morcellement barbare de ces corps faux, ce qui n’est pas sans rappeler une forme de memento mori adressé à tous ces prétendus anges de la téléréalité subitement reliés à leur condition de mortels, amas de chair, d’organes et d’os.
"Piranha" est un film d'épouvante symaptique qui se laisse regarder. Les effets spéciaux sont médiocres, notamment avec la première scène. En revanche tout ce qui concerne maquillages (blessures, morsures...) est assez bien représentés. Alexandre Aja sait surprendre le spectateur face à ses scènes angoissantes. Les acteurs on a vu mieux. Certains passages bien gore ! Quelques clichés du genre mais j'en ai pas fait une obsession. Un rythme assez dynamique pour ma part. Un résultat fun et divertissant mais qui malheureusement ne mérite pas plus que 3/5.
Tellement mauvais que ça en est drôle ! Les effets spéciaux sont affreux et le scénario comprend tout les clichés du genre mais le maquillage est plutôt réussi en revanche.
ce film ne ravira que les amateurs de jolis "fondements" et de filles avec de gros "arguments"... le reste n'est qu'un nanar qui ne prend rien au sérieux , scènes d'horreur à 2 balles, quelques poissons de synthèse pour faire tache (dans l'eau) et au milieu de ce tableau de plastique féminine...
Du bon gore comme on aime! Des bons acteurs qui jouent bien le jeu face à des images informatisées! Un remake avec 10 fois plus d’hémoglobine que l’initial! Passe bien le temps même si le côté nanas a poil et grosse fête est du vu et revu ... histoire un peu nulle! On regarde ce film pour le Dr (Christopher Lyon), pour l’humour (M. Lillard) et le sang
Piranha 3D est un film qui file droit vers son objectif massif, nous offrir un spectacle cradingue. La première scène avec Richard Dreyfuss ( très bonne idée au demeurant ) et le générique qui s'ensuit ne laisse aucun doute sur ses motivations. Sur ce point, le film est très réussit, on a notre dose d'hémoglobine.
Le problème du film se niche ailleurs. Pour moi les personnages sont la vrai cause du manque flagrant d'analyses. Le surplus de cynisme m'a à titre personnel plus " gêné " qu'entrainé dans le délire. J'ajouterai que les acteurs sont quand à eux mis en difficultés et qu'aucun ne trouve le moyen de vraiment s'y exfiltrer ...
Le film en revanche ne manque pas de souffle, le découpage est d'ailleurs remarquable et bien conduit par un Alexandre Aja qui s'éclate visiblement. Quelques trouvailles sont à notés. Récemment je lui préfère Crawl, les deux films peuvent se superposé sur quelques thématiques et à ce jeu ce dernier est bien plus élaboré et à mon gout moins éculé. Une histoire de gout peut être ...
Le film est sympa sans plus. Il ne lui manque pas tant que ça pour être un très bon film d'animaux tueurs. Les scènes "chocs" ne sont pas assez mémorables. Ça manque de vrai moment qui s'imprègne dans la tête.
La définition même du pur plaisir coupable. Ce Piranha 3D est un pur plaisir coupable, un concentré de série Z gore avec beaucoup de nudité, des fêtes arrosées, des ados stupides en plein Springbreak. Tout ce mélange de mauvais goûts forme un film jouissif, excessivement gore avec un charme certain. On sent que le réalisateur c'est éclaté à faire ce film et si le spectateur accroche au délire, impossible de passer un mauvais moment. Un super nanar. 4/5
Qu'on se le dise, Aja nous a pondu un sacré navet. Une série B façon slasher avec des humains clichés, ainsi qu'un tueur qui refroidit l'ambiance en les éliminant je dis mille fois 'oui'. Par contre, une série B américaine faite par un français avec un certain esprit revanchard, des humains plutôt victimes, loin du 'c'est bien fait pour eux' et une menace intéressante sur le papier qui s'avère peu badass, juste agaçante à tel point qu'on veut sa perte (une première !); je dis 'non' (pou rester calme). 'puis on s'ennuie franchement, la réalisation n'est pas à la hauteur et Aja n'a pas réussi à apporter de réel second degré ni même de réel premier degré. Son film est boiteux, sans bonnes idées et n'a aucun argument si ce n'est la 3D (d'ailleurs qui a dit que la 3D était un argument ?!). Casting inintéressant, il aurait fallu des stars pour que le bain de sang gagne en fun. Crawl semble bien plus abouti puisque le sujet est traité avec 'sérieux' et 'réalisme' afin d'en faire un vrai film à frisson. En définitif, on a des jeunes qui font la fêtes et des poissons qui se ramènent pour la gâcher (en mode vieux grincheux moralisateurs presque). Bonjour le film palpitant. Et pourtant je n'en attendais rien... De surcroît, le héros n'a même pas affaire à des ordures au point qu'elle mériteraient de finir avec la [...] mangée (merci pour cette humour de qualité, les producteurs), non y a rien, pas même un neuneu marrant. Le physique du casting qui devaient être une source de scène grotesque devient le seul point positif du film, on marche sur la tête. D'ailleurs même en tant que fan de gore je suis déçu car l'esthétique est bizarre et caoutchouteuse. À ce stade là, regardez le seconde remake de La Colline à des Yeux: le métrage est plus premier degré, bien gore (plus réaliste et glauque que les poissons) mais rempli de personnages idiots parfois énervants et parfois attachants. Ça c'est une série B débile, gratuite ET réussi ET jubilatoire. Sinon Destination Final 5 surclasse P. 3D dans la catégorie Teen-movies.
Rendez-vous compte, j'ai écrit des lignes sur Piranha 3D alors qu'on le résume en deux mots : grosse daube. Inutile de préciser que c'est le pire de la série. Alexandre Aja n'était pas la bonne personne pour les pitreries (et malgré le gros budget de presque 30 millions, les effets spéciaux sont ratés). C'est rare mais je considère ce long comme objectivement nul (la phrase 'perdre 1h30 de sa vie me vient à l'esprit').
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18 103 critiques
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5,0
Publiée le 26 mai 2020
Pour ceux d'entre vous qui ont vu la bande-annonce, vous pouvez déjà vous attendre à beaucoup de nudité et de sang. Et si vous vous promenez dans Piranha 3D en attendant ces choses alors vous passerez un bon moment. Peut-être que cela restera dans l'histoire comme un film culte dans 10 ou 15 ans mais il ne sera probablement pas nominé aux Academy Awards, et c'est bien parce que Alexandre Aja le sait qu'il nous offre que de très bon moment. Piranha est un film qui ne plaira pas à tout le monde. Dans l'ensemble j'étais satisfait de ce que j'ai vu. Certaines scènes me faisaient rire assez fort tandis que dans d'autres je sautais littéralement de mon siège. L'action était bonne, personne ne fonctionnait vraiment bien mais tout le monde semblait s'amuser pendant le tournage de ce film. Les effets CGI n'étaient pas aussi bas que prévu et franchement je n'ai pas remarqué une scène avec un dialogue ringard. Sang et Gore est servi dans des seaux de litres, alors vous voudrez peut-être vous y préparer, et il y a aussi beaucoup de nudité. Histoire: Un tremblement de terre libère des milliers de piranhas sanguinaires et préhistoriques au cours de la même semaine, le lac Victoria célèbre les vacances de printemps annuelles où des centaines d'adolescents viennent faire la fête chaque année. J'écrirais probablement un spoiler complet mais je ne veux pas dévoiler l'intrique. Dans l'ensemble, attendez-vous à ce que vous attendez et asseyez-vous définitivement avec votre pop-corn et votre boisson et préparez-vous pour un enfer. Certainement l'un de mes 10 meilleurs films jusqu'à présent...
Que c’est drôle ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu un film aussi dénué de la moindre prétention. Il n’y a rien à retirer de ce film, si ce n’est le plaisir de passer un bon moment. C’est vraiment le « pop corn movie » par excellence : le scénario peut être compris par un préadolescent (à ce propos, personnellement, j’aurai quand même interdit le film aux moins de 16 ans et non simplement aux moins de 12 ans, comme c’est le cas ici), l’accroche du film, « Sea, Sex and Blood », résume d’ailleurs très bien ce scénario de poche. Côté humour, il y a quelques passages sympathiques mais, vraiment, c’est sans prétention aucune. La production a eu la bonne idée de mettre des acteurs vedettes des années ’80 et ‘90 un peu perdus de vue (Elisabeth Shue, Christopher Lloyd, Richard Dreyfuss…) dans des rôles secondaires pour enrichir un casting très jeune. Le film ne fait pas spécialement peur tant c’est gros et la 3D apporte un vrai plus dans l’immersion dans ce « « spring break » de l’horreur. Le rebondissement final est simplement génial. Le film idéal pour passer une bonne soirée entre potes.