Avis sur La Tournée des grands ducs

une comédie plutôt réussie avec de grands acteurs disparus.
PLV : un bon moment de détente.

Le scénario est débile et à peine compréhensible, mais tout le monde s'en fiche, puisque ce n'est qu'un prétexte à enchaîner des numéros de music-hall et de cabaret dont la plupart sont, soyons juste d'assez bonne tenue, avec quelques chorégraphies intéressantes comprenant bien évidemment son lot de jeunes femmes les seins à l'air (mais cela n'est pas pour déplaire). En ce qui concerne les scènes d'enchaînement, Duvalex est horripilant, Bussières fatigant, De Funes et Carmet transparents, Roméo Carles mauvais mais Denise Grey pas si mal. La note on l'aura compris ne doit rien ni aux acteurs ni au scénario.

Le sujet de comédie de Norbert Carbonnaux a ce côté futile, voire stupide, de ces maintes pitreries populaires des années 50. Pourtant, sa candeur dans le registre du burlesque et surtout ses dialogues souvent futés font de "La tournée des grands ducs", et des comédies en général du cinéaste, des films différents, insolites même, et attachants sinon parfaitement convaincants. A quoi s'jaoute une mise en scène elliptique et digressive qui donne au récit un style joyeusement foutraque.
Au départ, le timide Duvaleix entend corriger le chanteur de charme parisien qui aurait séduit une fille de baronne dont il est amoureux. Le provincial entreprend le voyage à Paris qui prend les proportions d'une tournée des grands ducs à travers les hauts lieux du Paris by night.
Au-delà des péripéties mouvementées et artificielles qui jalonnent la balade de Duvaleix, surtout quand la baronne (Denise Grey) fait elle-même irruption dans la capitale, le dessein du film semble de proposer au spectateur des numéros de music-hall. Négligeant son sujet initial, Carbonnaux met en scène une revue discontinue dont, bien malgré elle, la kitcherie, la ringardise constituent le seul attrait. Le style de la comédie, la présence de Duvaleix, Bussières et Carmet peuvent rappeler par moments les Branquignols de Robert Dhéry.

Une comédie sans intérêt, peu drôle, qui à beaucoup vieilli. La mise en scène et le scénario sont franchement risibles. Ne vaut que pour l'apparition de Louis de Funès.

Film sympathique avec un rôle trop court pour DE FUNES, mais la présence de Denise GREY, sa fille, Raymond BUISSIERE, Jean CARMET et de DUVALEIX est très plaisante. En matière de florilège des différents cabarets, music-hall et numéros d'artistes, ce film est un reportage historique très détaillé. Le sketch sur la mine est très bon, presque du DEVOS. Ce film fit quand même 1 207 000 entrées.