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chrischambers86
14 089 abonnés
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2,5
Publiée le 8 mars 2017
Qui se cache derrière ce cèlèbre pseudo ? "Le furet", c'est au cinèma de minuit lors du Cycle « Raretès, curiositès » , d'après le roman "Crimes à vendre" de Stanislas-Andrè Steeman! Un film de Raymond Leboursier ("Naïs") avec un casting de choix puisqu'on retrouve le meilleur gratin du cinèma français d'antan! Pas de grandes stars mais des tronches, des vraies : Pierre Renoir, Jean Tissier, Alexandre Rignault, Marcel Pèrès et surtout un inquiètant Pierre Larquey (« Ce sont toujours le cordonniers les plus mal chaussès ! ») capable ici de lire dans les astres! Qui veut trop prouver ne prouve rien! Le crime ne paie pas et le crime a ses gènies! Entre le boulevard Pereire Sud dans le 17e, la rue de Passy dans le 16e ou la rue Ernest Goüin dans le 18e, le spectateur zigzague entre crimes (souvent impressionnants pour l'èpoque) et des suspects comme s'ils en pleuvaient! L'intrigue est complexe et intèressante (l'effet boomerang) mais l'histoire devient vite poussive dans la seconde partie! Nèanmoins on ne s'ennuie pas même si Pierre Jourdan en M. Wens ne nous fait pas oublier l'èblouissant Pierre Fresnay dans "L'assassin habite au 21"...
Le film surfe sur la lignée du "Corbeau" de Clouzot et son titre en tout premier lieu. Mais n'est pas Clouzot qui veut. Ce film brille pas l'absence totale de metteur en scène, tous les plans vont à la facilité et les comédiens sont en roue libre. Un enfant de 10 ans aurait fait pareil.
Adaptation d'un roman de Stanislas-André Steeman, à qui on doit le célèbre "L'Assassin habite au 21", "Le Furet" raconte une mystérieuse série de meurtres dans Paris rendue encore plus mystérieuse par le fait qu'un corbeau, ou plutôt ici un "furet", envoie des lettres à la Police annonçant à l'avance dans quel arrondissement de la capitale aura lieu le crime... La résolution de l'énigme est franchement visible bien à l'avance, spoiler: surtout si on a lu "L'Assassin habite au 21".
Et la réalisation n'est pas particulièrement transcendante, n'est pas Clouzot qui veut (qui a mis en scène deux adaptations de Steeman avec "L'Assassin habite au 21" bien sûr et "Quai des Orfèvres" !!!). Mais on peut compter sur une bonne galerie d'acteurs de l'époque. Aucune grande star mais des seconds rôles qui assurent. On a plaisir à voir la jolie Jacqueline Delubac dans son antépénultième rôle et l'excellent Pierre Larquey réussit à se tailler la part du lion. Pierre Jourdan, dans le rôle de l'inspecteur Wens, personnage récurrent de Steeman, n'est pas par contre particulièrement marquant son temps de présence étant trop faible pour cela et puis ne parvenant pas du tout à faire oublier Pierre Fresnay, qui a incarné à deux reprises le policier au cinéma, dont bien sûr dans "L'Assassin habite au 21" (on y revient toujours !!!), et ce serait un euphémisme de dire qu'il est nettement plus charismatique. En revanche la fin, délicieusement ambiguë, est pas mal...
Scénario hyper-intelligent mais abracadabrantesque,il faut l'admirer pour y croire.Pléthore d'acteurs connus mais totalement laissés libres de leurs jeux ce qui nuit grandement au film.En particulier les policiers sont si insignifiants que l'on peut se demander quel est le genre et quel est le sujet du film.Larquey est parfait comme il sait l'être et l'ambiance 1950 en fait une rareté réservée aux amateurs du cinéma français de cette époque.Si l'inspecter Wens fait penser à Sherlock Holmes sans Watson,ce film n'a strictement rien à voir avec "le corbeau"comme l'affirme la pochette du DVD
Le Furet est un corbeau. Il annonce des meurtres commis dans Paris et ils le sont. Tous ont en commun de faire d'innocents des coupables aux yeux de la police, tant les mobiles criminels les accablent. C'est un film policier bien énigmatique dont la résolution est astucieuse. C'est déjà ça. Pour ma part, je n'ai pas deviné la fin pour au moins la raison que je me suis vite désintéressé d'une intrigue mise en scène très platement par le très ennuyeux et prosaïque Raymond Leboursier. Il y a forcément un lien entre les différents meurtres mais c'est indifférent. Une bonne partie du film consiste à empiler de courtes et variées scènes de crime comme un millefeuilles et c'est redondant autant que bavard. Sujet oblige, la distribution est nombreuse, la plupart des comédiens ne faisant que passer. Il y en a un qu'on croise de temps en temps, c'est le détective Wens, de retour au cinéma, qui vient épauler des policier bien peu pertinents et clairvoyants. Ces inspecteurs de police qui pataugent sous la conduite de Jacques Baumer auraient pu accentuer utilement une certaine légèreté attaché au récit si les dialogues avait été mieux écrits. Ils n'ont ici aucune saveur. Un film sans idées.
. L'énigme policière est astucieuse mais sa résolution très confuse et bâclée en devient décevante. La direction d'acteurs est inexistante et va du plutôt bon (Pierre Larquay) au très mauvais (faut voir les inspecteurs de police) en passant par le cabotinage en roue libre (Jean Tissier). La mise en scène n'a rien d'exceptionnelle, souvent statique, les dialogues sont souvent mauvais, bref c'est pas terrible (sauf le dernier plan gratuit mais savoureux avec Jacqueline Delubac)
Une très bonne et très large distribution bien que semblant livrée à elle-même nous plonge dans ce film plein de mystères. La mise en scène reste brouillonne, Pierre Larquey est parfait dans le rôle central.
Un policier digne de ce nom, un peu complexe par le nombre des protagonistes, qui noient bien les indices, mais le coupable se révèle peu à peu. Mais il reste une certaine confusion dans la dernière scène qui laisse un sentiment de fin un peu trop précoce, mais que diable, le reste était déjà pas si mal. Pardonnons! A voir par les amateurs de film policier un peu ancien, mais ayant conservé de très beaux restes.