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Un visiteur
3,5
Publiée le 20 août 2017
Amoureux de musique depuis ma plus tendre enfance (un peu bateau) et bien je n'ai jamais vraiment apprécié Dylan. Hormis "Like à rolling stone" peu être influencé par le fait que Jimi Hendrix l'avait repris et "Mr tambourin man" je n'aimais pas plus que cela Dylan. Sa voix nasillarde et son tempo folk répétitif avait tendance à me hérisser le poil. C'était dans les années 70. Et donc je me suis décidé à regarder ce documentaire de M - Scorsese pour en apprendre un peu plus sur le bonhomme Dylan. 3h30 que j'ai hyper apprécié. J'ai découvert un Dylan "libre" ne succombant pas aux dictats du public et rien que pour cela ont peut lui élever une statue. Bon on ne va pas se mentir car Dylan comme les autres avait surement son petit côté mercantile, il faut bien vivre. Son humour m'a trop fait marrer. Les réponses aux journalistes très enclins comme de nos jours à le classer militant, politique, revendicatif, beatnik etc... tout y est passé. Bref je dirait que ci vous aimez la musique et pas trop Boby et bien regardez le. En plus le travail de documentation a été fait avec soin. On vois Johnny Cash entre autre, Joan Baez. L'histoire de la folk musique en quelque sorte.
Le plus extraordinaire - et le plus appréciable - dans ce film, comme dans la saga de Martin Scorcese sur le blues, c'est son exceptionnelle culture musicale. Chaque morceau ou extrait de morceau est un voyage dans l'Amérique profonde. Même s'il n'y avait rien sur Bob Dylan, il faudrait voir ce film. Voir par exemple Odetta chantant I've been driving on Bald Mountain. Et en plus, il y a Bob Dylan../
Un documentaire qui assemble des bouts d'interviews et de films d'époque pour évoquer le début de carrière de Dylan. C'est long. Très long. Trop long ! S'il est intéressant de voir qui ont été les influences de Dylan, les deux dernières heures s'étirent pour nous montrer que le passage de la folk au rock n'a pas été de tout repos, que Dylan était un poète engagé sans le vouloir et qu'il a été confronté (comme bien d'autres) à l'ignorance et à l'amateurisme des "journalistes", le conduisant à une lassitude de cette vie. OK. Mais plus de concision, quitte à interviewer moins de témoins, aurait été bienvenue !
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4,5
Publiée le 23 septembre 2020
Ses obsessions, ses passions, ses racines transpirent, dans chacune de ses oeuvres, qu'elle qu'en soit le profil! Martin Scorsese a retrouvè devant sa camèra Robert Zimmerman, alias Bob Dylan, pour lui consacrer un film dèfinitif! Dylan, Scorsese...c'est toujours bon de faire un peu de « name dropping » quand on a la camèra sur soi! Quoi ??? Dylan filmè pendant 3h25 de fusion entre ses deux grands mystères artistiques amèricains! La rencontre de la batte de baseball et du banjo! Oui, une rencontre prodigieuse car vous avez devant vous un fan èbloui des deux! La voix de tête de Robert Zimmerman est rentrè par l'image dans la mienne...de tête! Car sorti des embrouilles de papy qui se canarde pour des recettes de rigatoni, Scorsese, dans "No Direction Home: Bob Dylan", sait très bien montrer qu'il est à l'aise avec la non violence! Et on y voit même un Bob Dylan qui a la haine et qui rèpond très mal à une demande d'autographe cette phrase dont on voudrait tous être l'auteur : « T'as pas besoin de ma signature, ce dont tu as besoin, c'est que je m'emmerde à te la donner ! » Souvenons nous il y a encore une petite vingtaine d'annèes, nous, si capricieux si irascibles, nous n'ètions que des moutons veules et muets! Heureusement quelques hommes se sont dressès sur des scènes! Des hommes, des souffles, des passeurs...pour nous pousser à nous exprimer! Et parmi-eux, Bob Dylan, le succès, le vrai! Pas celui qui consiste à vendre des piles de CD à des enfants mais celui de ce qui ont quelque chose à dire, savent le dire et le font passer! A Newport, en 1965, alors qu'il trahit ses fans en les noyant dans un dèluge èlectrique, Dylan vit une scène primitive : Pete Seeger, son quasi père en musique, veut trancher à la hache les câbles de son micro! Une histoire de lien, pour vous, les psys [...] Des annèes après, Bob chantera dans « Highway 61 » , l'histoire d'Abraham à qui Dieu demande de ligoter et de sacrifier son propre fils sur une route nationale amèricaine! On voit bien dans "No Direction Home: Bob Dylan", de quoi est fait tout l'art de Dylan! D'une grande et belle simplicitè biblique! Lors d'un concert au Santa Monica Civic auditorium, Dylan parle de ses voyages qu'il avait fait avec Bob Neuwirth à travers le pays! il a chantè « Chimes of Freedom » et c'ètait juste incroyable! Après le concert, il y avait une foule immense qui l'attendait! il ètait devenu subitement une idole! C'est à ce moment là que les gens ont commencè à attendre plus de lui! Comme si chanter des chansons n'ètait plus suffisant! Tout le monde voulait coucher avec Bobby, se droguer avec Bobby! On n'acclamait non seulement Bobby, mais aussi son univers, et tout le monde s'en approcher! Ce phènomène magnètique touchait les vieux comme les jeunes! Le gènie a ses propres règles et Dylan est un gènie! Une conscience qui chante, une rèfèrence morale, un prêcheur...
Il faut sacrement l'aimer Bob Dylan pour lui mettre 5 étoiles . Le film dure quand meme plus de 3h30 !! Le pire , est que la la moitier du film est consacré aux artistes qui ont influencé Bob Dylan , vous voyez un peu le genre ... Bref , à travers les (rares) interviews du jeune Bob dylan on s'attache à lui : il est authentique , drole , marginal .... Le film nous permet d'en apprendre beaucoup sur la musique des années 60 .
un grand réalisateur fait un documentaire sur un grand musicien, ca a tout pour plaire et c'est bien fait mais c'est malheureusement un peu trop long, un grand fan de l'artiste sera ravi j'en convient, mais moi qui en est qu'un petit admirateur j'ai eu tendance a m'ennuyer, mais je suis forcé de reconnaitre qu'il s'agit d'un travail incroyable de faire un documentaire de près d'une heure et demi et c'est a la hauteur du musicien, suis est tout de même considéré comme le 2eme des plus grands artistes de tout les temps selon Rolling Stones magazine entre les Beatles et Elvis. Mais de manière générale on ne peut apprécier pleinement un documentaire (surtout quand il est long), lorsque l'on éprouve pas un fanatisme invétéré pour l'artiste, et même si j'exagère, c'est vrai qu'il faut être un grand fan pour adhérer. C'est tout de même un documentaire d'une rare qualité.
Le film sur Dylan que tous les fans attendaient depuis des décennies. Scorsese n’est jamais aussi bon que lorsqu’il manie la biographie lyrique (cf. : The Last Waltz, où Dylan était déjà présent aux côtés de son groupe mythique, The Band). Cette reconstruction de la vie et de l’oeuvre du plus grand poète de la musique moderne touche à la perfection. Les témoignages se multiplient, croisés avec des extraits de concerts qui sont autant de documents sonores et visuels inestimables. Un chef d’oeuvre d’hommage à la fois juste et démesuré, plus de trois heures de bonheur pour les fans de la première heure et de découverte émerveillée pour les plus jeunes. Dylan is Dylan !
maginfique documentaire réalisé par martin scorsese qui retrace les début de bob dylan jusqu'en 1966, trés long mais justement on voit pas le temps passer avec des extraits de concert, d interview d aujourd hui et de lépoque. SUPERBE
Assez déçu du biopic sur Bob Dylan que je ne trouve en aucun cas imaginatif. C'est pourtant l'msieur Scorsese à la réalisation, mais pourtant, j'ai l'impression que j'aurai très bien pu voir ce documentaire à 23h sur Arte. Alors certes l'histoire du bonhomme est intéressante (d'autant que Scorsese à eu la bonne idée de ne se concentrer que sur la période 61/66) mais la forme du documentaire n'a en soit rien de bien folichonne.
Difficile de ne pas rager au vu de la dernière demi-heure, M.Scorsese pourtant jusque là si honnête décidant d'éluder nombre de points fondamentaux pour la compréhension du personnage. Il faut s'incliner, cependant, devant la complexité de l'ensemble et l'impensable équilibre que le réalisateur parvient à maintenir tout le long de son oeuvre.
Martin Scorsese rend un vibrant hommage à l’une des plus grandes légendes Américaines encore vivante aujourd’hui. Il nous retrace le parcourt atypique d’un jeune prodige nommé Robert Allen Zimmerman, plus connu sous le pseudo de Bob Dylan. De ses débuts au Minnesota jusqu'à son ascension fulgurante, celui qui changera à jamais l’univers de la pop au milieu des années 60, à la fois décrié et adulé, le jeune prodige fera parler de lui partout dans le monde, devenant en un rien de temps, une star mondialement connue et reconnue pour la qualité de ses œuvres. Une réalisation qui accumule (attention, accrochez-vous) près de trois heures trente d’interviews, d’images d’archives, de concerts, de documents rares, des rencontres, bref, Scorsese n’a pas lésiné et vous en donne pour votre argent. Autant vous dire que cette œuvre est très riche au niveau musiques, un régal pour les oreilles autant que pour les yeux ! Dans la lignée de ce qu’avait fait Jim Jarmusch avec Year of the Horse (1997) sur le groupe des Crazy Horse, on attend désormais plus qu’une chose, voir si Martin Scorsese a une fois de plus réussi son pari en rendant un second hommage, cette fois-ci aux Rolling Stones avec Shine a Light (2008), alors affaire à suivre ... . A noter aussi l’autre hommage rendu à Bob Dylan, ce lui de Todd Haynes avec I'm Not There (2007), dans un registre différent, mais tout aussi convainquant !
Sans égal pour dépeindre New York et l'univers du crime organisé, Scorsese est également un mélomane, très à son aise lorsqu'il s'agit de monter un documentaire sur un musicien et de prendre le pouls de l'époque qui lui est contemporaine (en témoigne ses productions sur le blues notamment), ce No Direction's Home retrace avec un souci du détail et une grande justesse le parcours incroyable du grand Robert Zimmerman, en évitant le piège de l'hagiographie, et en lui insufflent une dose historique et sociologique (de part des anecdotes qui en disent long, la plus culte étant sans doute le lynchage par un public de folk puriste, qui s'est senti profané par la technologie et l'électricité....) Un immense document, on attend la rencontre annoncée du cinéaste avec les Rolling Stones en trépignant d'impatience.