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gimliamideselfes
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5,0
Publiée le 3 juin 2008
Pour moi le moins bon des trois. Peut-être car je l'ai vu juste après le 2 qui était une véritable claque. Mais ça reste d'un niveau très élevé, où le quotidien des gangsters n'est pas rose. On se prend de pitié pour cet homme qui semble hors du coup que tout le monde fini par mépriser contrairement aux deux premiers volets où il semble être un leader respecté. Un cheminement très intéressant. Ici aucun personnage n'est à envier, tous en prennent pour leur grade. Vraiment une trilogie d'exception.
Le dernier épisode de la trilogie nous fais passer cette fois ci une journée avec Milo, le charismatique trafiquant d’héroïne déjà aperçu dans les épisodes précédents. Entre, l'anniversaire de sa fille, son addiction à la drogue, ses deux paquets d’ecstasy dont il doit se débarrasser au plus vite, et les deux cadavres qui jonchent le sol de sa cuisine, Milo a des journées bien remplies ! Encore une fois Refn nous plonge dans l'univers ultra-réaliste de la mafia danoise, où se croisent pêle-mêles dealers, trafiquants d'être huamins, putes, maquereaux, et tueurs à gages. Le tout filmé sous les néons blafards de la cuisine de Milo. Probablement le plus anxiogènes et le plus éprouvants des trois films. Un bijou !
Dernier épisode de la trilogie. Assez différent des deux premiers, car très posé, enfin en apparence car la fin est assez dantesque et encore plus trash que les précédents. Vous êtes prévenus!
Il ne s’agit plus d’une descente aux enfers comme c’était le cas des « héros » des 1er et 2ème volets de la trilogie dont nous avions déjà fait une critique. Car, dès les premières scènes, on sait que ce « héros » (dont l’interprétation est encore plus magistrale que les précédents) est déjà en enfer. Ici, il est question de savoir s’il en sortira de l’enfer. C’est donc une navigation dans les eaux troubles du quotidien infernal de « Milo » dont nous sommes les témoins ici. Des troubles, il, en aura. Mais pas d’eau. La symbolique piscine vide et sale résumera le bilan de sa vie. A montrer en boucle, cette fois, aux malfrats confirmés, pour les inciter à la plus imminente et salutaire reconversion.
Conclusion et meilleurs segment du triptyque. Le genre y est pilonné, dynamité, rehaussé. Bricolé avec pas grand-chose et pourtant, Pusher est bel et bien une des meilleurs trilogies sur le banditisme.
3ème opus de la trilogie... Le "héro" étant un des personnage du 1 et du 2 ; on s'aperçoit qu'il est le fil conducteur de la trilogie et que dans cet opus il prend la place inverse du premier opus, à savoir au lieu d'être le créancier il devient le débiteur... La vie est un cercle vicieux ! Le temps passe et la nouvelle génération est ambitieuse... Un final qui place cette trilogie dans les meilleures du cinéma.
Troisième er dernier volet de la trilogie, Pusher III est aussi sûrement le meilleur. Centré cette fois sur Milo (le méchant du premier film qui fait une courte apparition dans le deuxième) toujours incarné par Zlatko Buric, le film est intéressant en ce sens qu'il casse l'image que le personnage renvoyait dans les deux précédents pour lui donner un visage plus humain. Milo cherche à se désintoxiquer, à ce que les 25 ans de sa fille soient une soirée inoubliable. Seul problème : le monde du crime ne laisse guère de répit surtout quand une jeune génération ambitieuse cherche à faire tomber les anciens à tout prix. Le film reprend les ingrédients du premier : une construction tragique du récit avec la règle des trois unités (lieu, temps, action), un filmage caméra à l'épaule fluide, des acteurs en grande forme, une violence malsaine allant crescendo. Pusher III conclut la trilogie en beauté et en fait une des plus passionnantes de ces dernières années. Nicolas Winding Refn est un grand.
Fin de la trilogie Pusher, avec Pusher 3 : L'ange de la mort. Ce troisième opus se concentre sur le personnage de Milo qui, malgré les efforts qu'il fait, n'arrive pas à vaincre ses démons. Il finira par devenir une bombe à retardement qui, lorsqu'elle explose, fait très mal. Pusher 3 est celui que j'ai le moins apprécié mais attention, il n'en reste pas moins un très bon film. Nicolas Winding Refn conclut sa trilogie de façon remarquable avec, en prime, une scéne finale assez violente (la plus violente de la trilogie) et une interprétation sans faille de Zlatko Buric. Une trilogie à découvrir.
Décidément, cette trilogie sortant de nulle part est une pure merveille du genre. des personnages simple mais hyper réaliste, un sénarios simple mais provoquant des choix incroyable et une athmosphère toujours aussi particulière. Bravissimo.
Encore une merveille du même niveau que le précèdent, mais abordant des thèmes différents, ici on parle de conflit générationnel plus que de filiation familiale. La mise en scènes est toujours caméra à l'épaule, le montage est toujours chirurgical, les personnages sont toujours aussi crédibles et le scénario est toujours aussi parfait et passionnant, on peut noter une légère différence au niveau de l'éclairage, beaucoup plus élaboré et chiadé que dans les précèdent, un choix étrange mais pas désagréable. A noter une scène de boucherie à la fin qui ne laissera personne de marbre devant sa crudité. Nicolas Winding Refn un réalisateur à suivre de très près, on attend tous impatiemment son "Bronson" mais surtout son film médiéval "Valhalla Rising".
Ce dernier volet se construit cette fois-ci autour de Milo, le gros caïd du premier épisode. Sauf que Milo se fait un peu vieux et n'est plus tout à fait à la page. Cette fois c'est lui qui se fait entuber, c'est lui la cible. Comme quoi, dans ce milieu, la roue tourne et tout le monde finit par se faire enfler un jour ou l'autre... Le réalisateur nous fait un portrait éloquent de son personnage. On l'a connu maître de tout et sûr de lui, 10 ans plus tard on le retrouve dans le désœuvrement le plus total, complètement désemparé et accroc à l'héroïne. Ce n'est cependant pas une raison pour accepter qu'on lui manque de respect. Même s'il ne met pas vraiment de cœur à l'ouvrage, il va se venger de manière plutôt sanglante. Bref, toute cette trilogie est d'un réalisme et d'une justesse incroyable. Difficile de détacher l'un des volets (peut-être le 2 a-t-il ma préférence )... De toute façon, voyez les trois !
(...) La presse, ayant traité la trilogie d'une façon globale lors de sa sortie unique en 2006, en France comme aux USA, pointe assez souvent un troisième opus un ton en-dessous [surtout après le second généralement désigné comme le meilleur], estimant que ses excès justifient une telle annotation. Au contraire, c'est ce jusqu'au-boutisme, ce basculement irrévocable vers la dévastation qui contribuent au vertige obscène qu'engendre le film. Après le retour désenchanté de Tony, Winding Refn nous convie dans un voyage au bout de l'enfer, l'enfer nu de Milo, l'abject parrain qu'on se faisait une joie coupable de croiser.
Il faut dire que l'ogre pétrifié qui se mouvait sous nos yeux avait tout pour une conclusion assez parfaite, car portant en lui tous les stigmates, les maux et les épreuves qu'il distribuait. Milo est l'essence et la victime aliénée d'un milieu qu'il incarne comme personne. Dans Pusher III, c'est devenu un débris au cheminement intérieur contradictoire, avec cette nuance près avec Tony du précédent opus que celui-ci n'a jamais été estimé dans un environnement qu'il ne contrôlait pas, quand Milo est un maître en déclin sur ses terres. Son aura est largement discréditée par une nouvelle génération plus au courant des données du marché, qui le met en échec jusqu'à le réduire à l'état d'ouvrier. Cependant, le donneur de leçons, s'il a des manques, ne peut le parodier décemment.
Le film est assez démonstratif, par à-coups dans ses dialogues, pour signifier que Milo n'est plus en symbiose avec son époque. En fait, Pusher III s'approprie un humour noir acide réajusté par de féroces teintes jaunes. Film des excès, oui. Le style, l'esthétique du film sont davantage exorbitée, la bande-son est plus appuyée qu'auparavant. Mais rien n'est gratuit ni pléthorique ; le portrait n'est ni plus ni moins affecté que son sujet. Il est sec, résolu, assume le temps et les illusions qui ont défilées. Il assume, aussi, la profanation du désespoir. (...)
Le meilleur volet des pusher en terme de mise en scéne et d'interprétation.En effet,l'acteur qui joue Milo est impressionnant voire hallucinant, et l'oeuvre du danois déborde de réalisme et d'authenticité. Meme si certains choix de scénario sont assez discutables ils sont malsains et sortent de l'ordinaire malgré quelques longueurs.En tout cas, un sentiment de frustration nait à la fin du film en se disant qu'on aurait aimé avoir plus.
Hé voilà, on arrive à la dernière partie de cette fameuse chronique décrivant avec une ardeur peu commune la criminalité copenhaguoise sous ses diverses formes. Une description mouvante au gré du temps... les choses changent, évoluent et il faut pouvoir s'adapter, tenir sa place et se faire respecter si on ne veut pas se faire bouffer. Et Milo en sait quelque chose, parce qu'il s'agit bel et bien de lui dans ce troisième opus. Et celui qu'on voyait dans la première et encore dans la seconde (même si on le voit moins) comme un seigneur de la drogue, fait à présent pâle figure. Il semble fatigué, stressé et dépassé par l'évolution qu'a suivit son milieu. Les choses ont changées, les mentalités également, les "jeunes nouveaux" lui mènent la vie dure. L'histoire est une nouvelle fois impeccable et percutante, je crois que c'est celui que je préfère (je dis ça des trois mais soit), je trouve que le personnage de Milo est tout bonnement exceptionnel, Zlatko Buric fait un travail merveilleux. Et franchement, je me suis amusé à le voir aller dans ce groupe de soutien pour toxico, il faut souligner l'ironie et l'hypocrisie de la situation en sachant qu'il deale toujours ! Non vraiment, je ressens presque de la tristesse et de la nostalgie quand je me dis que c'est déjà finis. Et bon, avant de terminer on va quand même parler un peu de la mise en scène, toujours pleine de fulgurance que ce soit visuellement ou auditivement. C'est dans les petits détails qu'on reconnait un génie et NWR en est un, il n'y a plus de toute possible, alors qu'on se le dise !