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Wolverine1992
118 abonnés
405 critiques
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4,5
Publiée le 28 novembre 2015
Ce dernier opus tourné en 2005 nous permets de retrouver Milo (Zlatko Buric), le trafiquant de drogue puissant du premier opus qui apparaissait quelques secondes dans le deuxième épisode. "Pusher III : L'Ange de la mort" démarre avec une image de Milo montrant à quel point celui ci à changé.
En cure de désintoxication et préparant le mariage de sa fille qui le traite comme une merde, le bonhomme tout puissant des deux précédents long métrage est devenu un type fatigué, vieilli, et, surtout, n'a plus la prestance nécessaire pour les affaires. Le marché à changé et les règles aussi. Place à la jeunesse. Pourtant, Milo continue d'y croire. Il se fait pourtant avoir d'une belle manière en se faisant refiler des pilules d'extasy au lieu de son héroïne habituelle. Puis, il fait confiance à un jeune pour revendre le stock, mais, celui ci en profitera pour le rouler. La plus grande humiliation pour Milo viendra quand il devra servir de larbin pour un jeune trafiquant de drogue. Mais, le type à encore des ressources.
Sur un canevas proche du premier épisode, "Pusher III : L'Ange de la mort" nous conte la chute d'un parrain de la drogue, dépassé par la nouvelle génération et les nouvelles technologies. Milo va subir ce que lui avait fait subir à Frank dans le premier "Pusher". Cette épisode est sans doute le plus violent et le plus sanglant, notamment dans un finale ou Milo tente de reprendre les armes, et ne va faire qu'acceler sa chute.
Au final, la trilogie "Pusher" reste essentielle à tout cinéphile qui se respecte. Construit comme une lente descente aux enfer pour chacun de ses protagonistes et refusant le Happy End, violente en sans concession, les 3 "Pusher" renouvelle le genre du film de mafia et offre un tableau sombre d'un milieu ou toute faiblesse est proscrite.
Un dernier volet plus posé et qui prend plus son temps que les précédents qui cavalait pas mal, dans celui ci seul les 20/30 dernières minutes sont vraiment puissantes, la réalisation est toujours aussi efficace, la bande son toujours aussi nerveuse, le casting est top et la mise en scène pas conclut donc sa trilogie avec un dernier volet plus calme mais en aucun cas moins bien, pour certains c'est le moins bon, moi personnellement j'arrive pas à en placer un au dessus des autres, ils sont tout les trois différents et portés par différents personnages qui s'entrecroisent tout du long de cette saga, trois films différents mais sur le même but, à savoir la descente aux enfers, les problèmes d'argent, la drogue, les gars qui dérapent, les mauvais choix et les conséquences de ces mauvais choix. Une saga à avoir dans vidéothèque.
Nicolas Winding Refn conclut sa trilogie par un récit progressif qui aboutit à la scène la plus violente et gore de la série. Le personnage de Milo (Zlatko Buric impeccable) au départ cool et déterminé à changer, multiplie les coups durs pour finalement retomber dans tout les travers qu'il voulait fuir. On retrouve à la fin le personnage de Radovan aperçu dans Pusher et on comprend mieux pourquoi Frank (le héros du premier opus) cherchait à fuir avec une telle énergie du désespoir. Une conclusion sans concession, désenchantée et brutale comme chacun des 3 films. Une trilogie cohérente.
Une journée dans la vie de Milo, le parrain mafieux tombé dans la dépendance jusqu'à perdre tout contrôle. Un troisième volet à l’ambiance noire et violente, presque insoutenable par moments.
Ca y est, trilogie finie. Et quelle trilogie! La saga Pusher aura décidément brillé par son homogénéité dans la qualité avec trois épisodes d'un très haut niveau. Impossible de parler de Pusher 3 comme étant l'opus que j'aime le moins. Disons plutôt qu'il s'agit de celui que je préfère le moins. C'est dire la qualité du film. Cette fois-ci, nous suivons Milo, personnage haut en couleurs et inquiétant dans le premier Pusher et entraperçu dans le deuxième volet. De loin, ce troisième épisode est le plus glauque de la trilogie. Et encore une fois, l'immersion est au rendez-vous.
La famille prend, comme dans Pusher II, une place importante dans les thématiques du film. Milo s'apprête à marier sa fille, laissant paraître un visage qu'on lui connaissait peu, celui du père de famille aimant et protecteur. Mais l'aspect le plus intéressant du film n'est pas celui-là, c'est plutôt la relation de Milo avec son milieu "professionnel" qui prend une ampleur inédite. Ce personnage se fait vieux, une nouvelle génération arrive, plus mordante, plus agressive. Milo ne reconnaît plus ce milieu et peine à survivre au sein d'une mafia danoise en transition. Le personnage craint du premier opus cède la place à un homme en proie aux doutes et qui cherche à s'extirper de sa toxicomanie. L'évolution de Milo d'opus en opus est saisissante. Ici le voici plus humain et plus menacé que jamais.
La mise en scène est encore très inspirée et la photo possède toujours ce grain savoureux qui rend l'ensemble du film encore plus noir. J'ai adoré les passages où Milo résiste à la tentation de replonger dans la drogue avec cette brève musique stridente qui revient en boucle une quinzaine de fois. On ressent alors tout le malaise du personnage. La descente aux enfers est actée, comme celle de Frank dans le premier volet, comme celle de Tony dans le second. Le film se déroule majoritairement sur une journée, une seule journée où tout bascule. J'ai adoré cette alternance justement où Milo joue le bon père de famille à la soirée de sa fille et endosse à côté son costume de malfrat en galère. Cette course-poursuite avec le temps accentue la tension palpable tout au long du film. Et le rythme est maîtrisé avec précision et application. C’est du génie tout simplement.
spoiler: Attention ça spoile un peu
Cet opus contient également des instants très forts. Je pense aux retrouvailles de Milo et de Radovan, son ancien bras droit. Ce dernier a changé, s'est rangé et a ouvert le restaurant qu'il mentionnait dans le premier opus. Et quand les affaires reprennent, les bons pères de famille redeviennent les bouchers au sang froid du passé. Et en parlant de boucherie... Cette séquence de "l'abattoir" restera à jamais gravé dans mon esprit. Ça faisait un moment que je n'avais pas eu l'estomac aussi retourné devant un film. Plus malsain et dérangeant, tu meurs.
Attention ça ne spoile plus
Encore une fois Refn signe une oeuvre aboutie, sombre, pessimiste. Pusher 3 est un sommet de maîtrise et de violence brute. Et comme à l'accoutumée, le plan final laisse interrogateur. Et le choc en sortant du film est toujours aussi vivace. La saga Pusher aura définitivement marqué le genre par sa qualité, et même le cinéma tout court. A peine finie, j'ai déjà envie d'y replonger.
Zlatko Buric est impressionnant à l'écran, son personnage si antipathique dans les précédents est ici profondément humain et s'attache à gérer l'anniversaire de sa fille. Biensur il reste un gangster et on à notre lot de scènes de tension, de scènes gores.. Pusher III clôt brillamment la trilogie entamée par Refn en laissant voir un personnage, très humain.
Dernière plongée dans le crime de Copenhague en s'intéressant cette fois-ci à Milo, le principal antagoniste du premier film. Le vrai exploit du film est d'arriver à nous faire grandement apprécier un personnage qui n'est pas du tout sympathique dans les 2 premiers films ! Zlatko Buric joue son personnage avec un vrai talent. L'intrigue nous permet d'explorer un personnage qui tente de se ranger, d'être un bon gendre et un bon père tandis qu'il est victime de chantages. Refn nous gratifie donc d'un film au réalisme à couper au couteau, d'une bonne mise en scène et d'une efficacité redoutable ! Pour conclure, Pusher 3 signe la fin d'une excellente trilogie culte, à ne pas mettre entre toutes les mains !
Inferieur aux 2 premiers mais reste encore une fois exellent ! Cette fois , plus de Frank ni de Tony , on suit l'histoire Milo , personnage que je n'appreciais pas dans les 2 premiers alors que dans ce 3 eme film j'ai adore ! L'autout majeur de ce 3 eme film et de cette incroyable trilogie c'est son realisme ! C'est surtout pour ca que j'aime enormement cette trilogie . L'histoire ressemble un peu au 2 premier , donc pas de gros changement ... J'avertie comeme que vers la fin , il y a une scene asser dure a regarder ! Bref , avec ce 3 eme opus on finit cette trilogie desormait culte !
Une trilogie vraiment exceptionnel. Le dernier opus est à l'image des deux autres même si je le situe un cran en dessous que les précédents. Celui-ci est néanmoins le plus travaillé au niveau du scénario. Le final est par contre moins emballent.
Troisième et dernier opus de la trilogie Pusher réalisée par Nicolas Winding Refn, L'Ange De La Mort reste le moins bon des trois car cette fois-ci, le protagoniste principal est beaucoup moins attachant que Kim Bodnia et Mad Mikkelsen bien que certaines scènes soient aussi drôles que glauques et le final particulièrement fun (une jolie petite boucherie). Dommage que la trilogie termine ainsi mais dans l'absolu, le scénario et le savoir-faire de Nicolas Winding Refn font passer la pilule sans le moindre mal. Un bon film !
Le dernier opus de la trilogie est de loin le plus violent, cette saga dantesque s'achève donc dans le sang. On y suit de plus près le business de Milo, boss de la mafia sur le déclin. Moins riche que le second épisode, on regrette la disparition du film de Tonny mais il laisse place à une autre performance que celle de Mads Mikkelsen, celle de Zlatko Buric, très convaincant.
Cette trilogie ne s'essoufle à aucun moment, et c'est assez rare pour être signalé. Ce troisième volet est encore à la hauteur de nos espérance. Beaucoup de noirceur, de dureté, cette fois au travers du personnage à la fois exhubérant et énigmatique qu'est Milo, dealeur serbe du Copenhague de l'ombre. L'entrée dans son personnage complexe s'avère maitrisée de A à Z, une précision magistrale et pas de rédemption comme dans les deux premiers volets. On arrive à se projeter dans une oeuvre qui allie dureté sociale et humaine, avec un trait de violence final de la plus grande froideur. Notre coeur bat au rythme des avancées, des images savamment alternées, et des effets sonores. Un bel uppercut que ce 3e Pusher du nom. Une trilogie qui fera date pour le cinéma danois et pour le cinéma tout court, puisqu'il revisite totalement le genre.
Sûrement le moins bon des trois films et c’est dommage car s’il avait été à la hauteur des deux autres, Pusher aurait été une trilogie parfaite ou presque. Ce volet est cette fois ci porté par l’incroyable Zlatko Burić qui nous montre son talent incroyable long métrage qui met en avant son personnage tellement intéressant.
La mise en scène de Nicolas Winding Refn est toujours aussi excellente avec une caméra épaule souvent, cette fois ci il y a moins de scène la nuit et c’est dommage car il maîtrisé extrêmement bien les néons et les lumières. La photographie est toujours aussi moche, a cause de la qualité d’image sûrement.
Le scénario est toujours aussi excellent bien qu’un peu moins passionnant avec un rythme plus posé que dans ses deux prédécesseurs. La BO est toujours aussi incroyable et on retiendra la fin avec le corps qui est exceptionnelle je trouve. Bref, le moins bon de l’incroyable trilogie qu’est pusher mais ce n’est pas pour autant qu’il est mauvais au contraire.