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Truman.
233 abonnés
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3,5
Publiée le 13 février 2013
Pusher 3 est probablement le moins bon de la trilogie mais reste tout de meme excellent . Le rythme est beaucoup plus lent , mais on ressent toujours cette ambiance noir et violente . Surement aussi le film le plus violent des trois Pusher . Si vous avez aimez les deux précédents foncer vous n'allez pas etre déçu .
Le premier "Pusher" était frontal,le second était plus spleenesque. Quant à celui-ci,il est aussi mélancolique que radicalement violent. Cette fois,on suit le trafiquant serbe Milo,déjà vu auparavant. Il a pris de l'âge,et son pouvoir est contesté par les jeunes générations de Copenhague. Le renversement des rôles sera d'une rare cruauté pour ce personnage. Avec son style désormais très affirmé,entre saillies d'humour noir,attente insoutenable et éclairs glauques,Nicolas Winding Refn s'amuse à opérer des ruptures de ton inconfortables. Milo doit à la fois s'occuper de son restaurant,de la soirée d'anniversaire de sa fille,rembourser ses créanciers,retrouver ses pilules d'ecstasy et ne pas retomber dans la coke! Sacré programme pour une seule nuit qui ressemble à une virée en enfer. NWR montre toute sa fascination pour cet euro-banditisme aux méthodes structurées et expéditives. Cet épisode,moins immersif que les deux autres,a du mal à créer des personnages aussi intéressants qu'auparavant,et l'absence de caractérisation des personnages pose problème. Tout ceci est oublié à la vision d'un final gore et bestial qui rentre au panthéon des visions dégoûtantes du genre.
Dernier opus d'une saga à laquelle je n'ai pas completement adheré, en raison d'une attente trop grande et d'une réputation trop elevé ! Au final même si j'ai plutot bien aimé la trilogie PUSHER, le sentiment de déception prédomine !!!
Alors que "Pusher" tentait d'élaborer une trame scénaristique "classique", "Pusher 2" s'orientait déjà plus vers un cinéma de situations. "Pusher III" continue de resserrer une action qui se passe sur un jour et deux ou trois lieux tout au plus. Si la progression spatio-temporelle est une marque de la cohérence de la mise en scène, elle n'efface pas les changements opérés dans la réalisation, à savoir notamment une caméra qui abandonne sa position fixe derrière le protagoniste mais qui, au contraire, bouge de manière très dynamique autour de lui, comme une façon de représenter son état d'angoisse permanent et croissant. Par ailleurs, le film est très bien dialogué et met en scène une esthétique de la violence originale et frappante (le final aussi effrayant que jubilatoire). Quelques baisses de rythme font de ce dernier volet un film moins abouti que son prédécesseur, mais l'ensemble reste convaincant et prouve que Nicolas Winding Refn est un des cinéastes les plus passionnants à suivre à l'heure actuelle.
Allez troisième et dernier volet qui est le meilleur pour moi... Là on est obligé de suivre un type qui dans les deux premiers films apparaissait comme une crapule puissante et détestable ; entretemps il a perdu beaucoup de sa superbe, est affaibli, on rentre dans sa vie privée et donc on ressent inévitablement de l'empathie et de l’attachement pour lui ; d'autant plus qu'il est joué par un Zlatko Buric excellent. Une séquence hyper-éprouvante avec une polonaise suivie d'une autre qui mériterait l'Oscar de la scène la plus sinistrement gore de tous les temps rendent le tout percutant et laissent dans l'impossibilité de rester indifférent. Après tant d'éclairs de violence contenue ou explosive, on n'en veut pas du tout à Winding Refn d'achever le tout sur une image apaisante.
Dur, dur d'être un dealer car même dans ce milieu quand t'es plus dans le coup les jeunes te font pas de cadeaux. Ce 3ème et dernier Pusher met en scène le personnage de Milo, déjà vu dans les 2 précédents et toujours incarné par Zlatko Buric plus vrai que nature en dealer serbe de la capitale danoise. Comme dans les autres films le personnage central va se retrouver dans la mouise. Alors que lui était un caïd important et respecté, il est maintenant en perte de vitesse. C'est un bon film dans son genre mais en le voyant à la suite des 2 autres, Winding Refn reprend la même recette et n'évite pas un côté répétitif. De plus Pusher III n'évite pas quelques longueurs, par moment le ton du rythme baisse cependant on rentre dans une spirale infernale qui monte crescendo vers des problèmes qui semblent insurmontables. Les dernières minutes virent dans le gore et sont presque une leçon, pour les apprentis voyous, pour savoir comment se débarrasser d'un cadavre.
Dernier épisode de la saga de Nicolas Winding Refn sur le milieu du crime organisé a Copenhague, on y voit ce que devient Milo, le trafiquant que l'on a pas vraiment eu l'occasion de connaitre beaucoup et encore moins dans des circonstances a son avantage... C'est une fin tres intéressante, une vraie fin qui termine la saga comme il se doit, si on ne peux pas abuser d'éloges pour ce film, ni pour cette saga, il faut reconnaitre qu'elle fait preuve d'une construction de grande qualité. "Pusher III" est un épisode tres violent, peut-être plus que les autres, surtout visuellement (le 2 étant assez dur surtout au sens moral), et relativement réussi malgré quelques imperfections communes aux trios films.
Troisième et dernier volet de la saga "Pusher" de Refn se concentrant sur le personnage de Milo trafiquant de drogue serbe qui tente de lier sa thérapie de groupe, sa famille et ses affaires.
J'avais des doutes au début du film, ce personnage était tellement détestable dans les deux premiers "Pusher" que je me demandais comment j'allais pouvoir apprécier le fait de suivre son parcours durant 1h40, mais force est de constater que mes aprioris se sont vite estompés. Oui car Milo a bien changé, il a perdu de son influence, il doit se résoudre à un marché restreint et un statut de sous-fifre de trafiquants albanais, on est face à un cador en pleine dégringolade, une chute constante qui ne sera pas sans embûches. Et comme si ça ne suffisait pas il se laisse même mener par le bout du nez par son exigeante et capricieuse fille Milena, on se marre bien de son sort au début mais on fini inexorablement par avoir pitié de lui. Ici Refn perd un peu de son brio du précédent film, notamment son côté visuel, mais le scénario se montre solide et propose un rythme très bon et d'excellentes séquences notamment celle de la prostituée polonaise ou du découpage des corps vers la fin, le tout avec une bande son oppressante. L'interprétation est sans reproches, Zlatko Burić dépeint tout en charisme et talent ce personnage de Milo à la psychologie au bord du gouffre, vraiment une thématique redondante mais efficace dans chaque film, Refn nous replonge dans cette ambiance glauque et violente qu'il affectionne et nous on reste cloué à notre siège et on passe un excellent moment. Le final est un poil décevant (dans le sens où je m'attendais à une sorte d'apothéose) mais permet de clore la trilogie sobrement en restant tout de même intéressante dans son traitement, celui du vide symbolisé par cette piscine, ça m'a quelque peu rappelé la fin de "No Country for Old Men".
"Pusher III" conclue donc une trilogie de très bonne qualité, ne contenant que très peu de défauts, Refn nous démontre une certaine classe et est resté fidèle à ses principes, c'est à dire nous plonger dans une univers singulier, profond et remarquable.
Le volet final de la trilogie Pusher se concentre sur la vie de Milo, un baron de la drogue vieillissant déjà aperçu dans les deux premiers opus. Si le long-métrage commence comme un film de gangster faisant la part belle à la psychologie des personnages, il tend vers un final extrêmement gore, à la limite de la parodie. Je dois dire que cette conclusion m'a surpris et m'a un peu laissé sur ma faim. Moins surprenant que le premier film et moins profond que le second, Pusher III est selon moi le volet le plus faible de cette trilogie même s'il reste une expérience cinématographique assez "remuante".
La série Pusher se clôt avec un épisode peut-être dispensable mais d'une bonne qualité malgré tout. Maîtrisé stylistiquement, c'est dans son écriture qu'il m'a un peu lassé, de part la redondance que l'ensemble finit par imposer. Pourtant, il reste une superbe peinture sociale, encore plus sombre que ses deux prédécesseurs, bannissant toute possibilité de rédemption. Buric est très bon et l'ambiance sonore vaut le détour. Bref, sans étinceler de mille feux, le dernier épisode de cette trilogie culte - disons-le - n'a pas à pâlir devant la concurrence. Bien.
Au fil de cette trilogie, les génériques du début se ressemblaient tous, on avait droit pratiquement aux même acteurs, il y avait une B.O excellente, entraînante. Seul le scénario nétait jamais le même et ne se suivait pas. Chaque épisode savait se démarquer des précédents, tout en gardant le même rythme avec des acteurs tous très convaincants. Dans ce troisième et dernier opus, on retrouve encore une fois et ce depuis le début de la saga, Milo, alias Zlatko Buric, dans le rôle du trafiquant Serbe. Le jour de lanniversaire de sa fille, il reçoit une cargaison, non pas dhéroïne mais decstasy. Qui savèreront être en faite des bonbons ! Sensuivent alors des représailles qui ne seront pas de tout repos pour Milo. Troisième épisode, radicalement plus trash, plus dégeu. Finit les bagarre à deux balles, cette fois-ci, on monte dun cran, et on a droit à une scène remarquable, pour le sifflet final. Un égorgement façon abattoir, et pour terminer le travail, cest à la scie électrique. Une trilogie qui ne suit aucun code, qui vous transporte complètement dans un autre monde, un excellent voyage ! Une saga hors-norme mais excellente, que ce soit du premier au dernier volet ! !
Avec "Pusher III" Nicolas Winding Refn clôt sa trilogie. Cette fois-ci exit le personnage joué par Mads Mikkelsen qui est absent du film, ici le héros (ou plutôt anti-héros) c'est le seul personnage commun aux trois volets : Milo, le trafiquant de drogue d'origine Serbe. Si dans les deux premiers volets ce dernier était tout puissant, quoique bonhomme dans ces rapports avec les autres, il est ici vieillissant et alors que sa fille fête ces 25 ans, il est gêné (comme dans tous les épisodes de la trilogie) par un deal de drogue qui tourne mal. Le film se concentre, c'est la règle de la trilogie, sur les rapports entre criminels plus que sur l'action et il ne rend pas romantique une activité qui semble de ce fait plus glauque et tristounette que les activités juteuses et hautes en couleurs telles que le cinéma américain nous les présente souvent. En témoigne le découpage des corps par Milo et Radovan qui ressemble plus à un docu sur la boucherie qu'un épisode de "Dexter". Le personnage de Milo, avec ce dernier volet, demeure de ce fait le plus intéressant de la trilogie et il acquière dans ce film une dimension humaine plus grande que le héros des deux premiers, on le voit vieillissant essayant de garder son aura de parrain du trafic de poudre alors que d'autres drogues arrivent et qu'une nouvelle génération voudrait le pousser (a minima) à la retraite, que sa fille le mène par le bout du nez et qu'il lutte désespérément avec son addiction aux stupéfiants. Le film n'est pas aussi intéressant que le premier dont la dimension course-contre-la-montre offrait une vraie tension au film, mais il est bien meilleur que le second qui n'avait pas réussi à donner de la nervosité à l'action malgré quelques bonnes idées de mise en scène. Une trilogie sur les acteurs de la criminalité à Copenhague qui se clôt de façon moyenne, mais pas inintéressante. À voir pour les fans du réalisateur et/ou de la trilogie.
Une journée en enfer dans la vie de Milo, personnage déjà présent dans le tout premier. Ce film conclue magistralement la trilogie, un magnifique crescendo tout en humour noir avec un final choc. Mon préféré des trois. (Bien)