Troisième et dernier volet de la trilogie de Nicolas Winding Refn... Peut-être un poil en dessous du premier volume mais bien plus intéressant que le deuxième, Pusher III met cette fois-ci en scène le personnage de Milo ( le parrain qui tentait de piéger Frank au début de la trilogie ), peut être la figure la plus fascinante de la saga. En effet, Pusher III L'Ange de la Mort repose davantage sur la description d'un déclin générationnel que sur l'action pure et dure : le film montre que le marché de la drogue s'annonce impitoyable pour le clan des anciens pontes auquel appartient Milo. Les temps changent, les stupéfiants et les dealers également... Dure réalité que cette évidence, surtout si nous l'ajoutons aux valeurs familiales de notre protagoniste, décidément mauvais cuisinier ( ceux qui ont vu le premier volet savent de quoi je parle ). En définitive, Pusher III boucle avec élégance la trilogie culte de Nicolas Winding Refn, riche en violence et en psychologie. Le cinéma danois possède encore de beaux jours devant lui...
Pusher 3 termine la trilogie avec brio. Jamais les images n'auront été aussi crues, et le choix de suivre Milo, personnage déjà important des deux premiers opus, est judicieux. L'acteur qui l'interprète excelle et parvient à faire passer toute la complexité de la personnalité du parrain.
En 2005, Nicolas Winding Refn profite de la sortie de Pusher II, sorti l'année précédente, pour tourner un troisième et dernier opus à sa saga, un opus plus noir encore, se resserrant cette fois-ci sur Milo, le trafiquant de drogue serbe. Toujours interprété par Zlatko Burić, le personnage a grandement évolué depuis le premier film : devenu à son tour un loser, un vieux gangster sans panache ni respect, littéralement bouffé par la nouvelle génération. Le réalisateur nous fait donc retrouver les mêmes thèmes que les deux précédents films, soit la lose attitude, la drogue et cet espace temps réduit... Cet ultime volet, encore une fois différent dans son scénario, reste ainsi dans la continuité des deux premiers en demeurant une fresque des grands pontes du deal danois, mais aussi une peinture de l'échec sous toutes ses formes, échec personnifié en Milo, autrefois terreur des jeunes dealers de Copenhague ici devenu un caïd déchu, un cocaïnomane obligé de se présenter à des réunions de désintoxication mais aussi un père raté qui peine organiser le mariage imminent de sa fille. En l'espace d'une journée, Milo va se retrouver face à plusieurs situations délicates qui vont peu à peu lui renvoyer sa propre image, celle d'un moins que rien seul, qui ne peut heureusement compter que sur son ancien fidèle bras-droit Radovan (à nouveau incarné par Slavko Labović), devenu un simple pizzaïolo mais toujours prêt à accomplir de sales besognes pour son ancien patron et ami. Ce dernier va d'ailleurs l'aider à se débarrasser d'un corps encombrant à travers une séquence finale d'un réalisme saisissant à faire passer Hostel pour un dessin animé. Pusher III est ainsi une œuvre encore plus sombre, plus désespérée et plus réaliste que jamais, nous plongeant à nouveau dans les méandres du trafic danois tout en s'attardant sur la fin d'un règne et le face-à-face avec soi-même d'un raté incapable de voir la réalité en face. Ce troisième long-métrage utilise les mêmes codes que les précédents tout en s'en éloignant avec malice, le tout servi par une interprétation époustouflante et une mise en scène on ne peut plus maîtrisée. Bouclant ainsi la boucle amorcée avec le premier film, Nicolas Winding Refn réussit à achever une trilogie aussi diversifiée que glauque, aussi malsaine et réaliste que visuellement captivante.
C’est sans aucun doute celui des trois que j’ai préféré. Il était plus profond psychologiquement, plus sombre, plus viscéral. Ca n’a strictement rien avoir avec le premier que j’ai trouvé un peu trop terre à terre. Ce dernier volet de la trilogie m’a semblé plus simple que les autres au niveau de la trame principale, on avait qu’une seule personne principale avec un seul et même problème mais ça reste tout de même le volet le plus dérangeant. On fini en apothéose avec le découpage de macchabé presque mort. On ne voit rien donc on s’imagine tout ce qui est encore mieux.
Dernier volet de la trilogie et légère déception. L'histoire est plus sauvage que les deux premiers films mais le rythme est tombé dans une atmosphère série B allemande. C'est vraiment dommage. Mais attention, la trilogie reste cependant excellente. A regarder à la chaîne !
Toujours la présentation des protagonistes principales a moitié cacher dans l'ombre. Le troisième opus de la trilogie nous plonge dans la vie de Milo personnage vue surtout dans le 1 et entraperçue dans le 2.Toujours une histoire d'un homme dans le milieu de la drogue à Copenhague. Sa vie se partage entre réunion de toxicomane anonyme, fille capricieuse et faiblesse de l'âge. Toujours le même ton, une certaine continuité dans la saga. La fin nous laisse comme d'habitude dans l'incertain. On regrettera la non présence de Tonny. On retrouve Kurt le con et Radovan.
3ème opus de la trilogie... Le "héro" étant un des personnage du 1 et du 2 ; on s'aperçoit qu'il est le fil conducteur de la trilogie et que dans cet opus il prend la place inverse du premier opus, à savoir au lieu d'être le créancier il devient le débiteur... La vie est un cercle vicieux ! Le temps passe et la nouvelle génération est ambitieuse... Un final qui place cette trilogie dans les meilleures du cinéma.
Toujours la même ambiance avec un peu plus de gore cette fois-ci qui corrobore l'interdiction au moins de 16 ans. Un peu moins bon tout de même que les 2 premiers volets géniaux alors 2 étoiles 1/2. La trilogie est malheureusement finie.....
Le meilleur volet des pusher en terme de mise en scéne et d'interprétation.En effet,l'acteur qui joue Milo est impressionnant voire hallucinant, et l'oeuvre du danois déborde de réalisme et d'authenticité. Meme si certains choix de scénario sont assez discutables ils sont malsains et sortent de l'ordinaire malgré quelques longueurs.En tout cas, un sentiment de frustration nait à la fin du film en se disant qu'on aurait aimé avoir plus.
Peut-être le moins bon des trois. On assiste cependant à un bon film, violent et réaliste, avec en prime une scène vers la fin qui fait partie, pour moi, d'un des moments les plus horrible et sale jamais vu dans un film . Peut-être un peu lent, mais c'est le prix à payer pour créer cette ambiance gangster réaliste si particulière à cette trilogie.
Dans la droite ligne des 2 précédents. C'est toujours aussi sombre, aussi violent. Le personnage principal se trouve encore une fois pris dans un engrenage infernal. Ce cinéaste danois redonne du sang neuf à un genre très codifié par le cinéma américain.