Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
LucasdeGrasse
84 abonnés
585 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 20 juin 2011
Ce troisième volet est marqué par une scène de torture, au réalisme cru, particulièrement choquante et dérangeante. Très viscéral, trop certainement, Pusher 3 marquera autant notre esprit que nos tripes complètement retournées. Dégoûtant plus que ragoutant, on est bien loin de l'aspect si irréprochable attribué à la trilogie aussi novateur soit-elle en terme de mise en abîme. La complaisance pour la violence et le style du réalisateur sont horripilants !
La trilogie Pusher s'achève dans le meme environnement : l'univers de la pegre, sombre et violent, prenant place cette fois-ci autour du personnage de Milo. Très bon film, à l'image de ses prédécesseurs.
Une trilogie vraiment exceptionnel. Le dernier opus est à l'image des deux autres même si je le situe un cran en dessous que les précédents. Celui-ci est néanmoins le plus travaillé au niveau du scénario. Le final est par contre moins emballent.
Cet opus est moins sombre que les deux premiers. On assiste néanmoins à la déchéance de quelqu'un. Certaines scènes prennent aux tripes (dont une littérallement d'ailleurs). Ce film permet de boucler la boucle : la situation de Milo rappellant celle de Frank.
Légèrement en dessous des deux premiers volets, sans doute dû au fait que le personnage de Milo soit moins attrayant que Franck ou Tony, ce troisième Pusher reste tout de même dans la lignée des précédents. Un univers toujours aussi malsain, d'excellents acteurs, une bande-son toujours juste et un scénario prenant bien qu'il soit à mon goût moins rythmé que lors des deux premiers volets. Cela reste malgré tout un bon film à voir si l'on a apprécié les deux autres. Chapeau en tout cas pour cette trilogie qui m'aura marqué à coup sûr!
Voilà, trilogie vue, mais pas digérée pour autant. A chaud, c'est sombre, déprimant, glauque, noir. Le plus dur étant d'admettre que l'être humain c'est aussi ça. Pour résumer, c'est un film sur les dégats causés par les drogues, leurs addictions et les conséquences et modifications opérées sur l'homme. D'ailleurs, à un seul moment, une pointe de lueur semble émaner dans la vie du protagoniste, irrémédiablement éradiquée par cette phrase "jamais je vais m'en sortir".
Réaliste et sombre, l'ambiance est opréssante, on est confronté au protagonistes et à leurs problèmes.On emphatie pour les personnages principal lorsque que l'on voit leur détresse. La musique sert vraiment aux films. Beaucoup d'intensité dans certaines scènes, car il y beaucoup de réalisme. Une grande Trilogie !
(...) La presse, ayant traité la trilogie d'une façon globale lors de sa sortie unique en 2006, en France comme aux USA, pointe assez souvent un troisième opus un ton en-dessous [surtout après le second généralement désigné comme le meilleur], estimant que ses excès justifient une telle annotation. Au contraire, c'est ce jusqu'au-boutisme, ce basculement irrévocable vers la dévastation qui contribuent au vertige obscène qu'engendre le film. Après le retour désenchanté de Tony, Winding Refn nous convie dans un voyage au bout de l'enfer, l'enfer nu de Milo, l'abject parrain qu'on se faisait une joie coupable de croiser.
Il faut dire que l'ogre pétrifié qui se mouvait sous nos yeux avait tout pour une conclusion assez parfaite, car portant en lui tous les stigmates, les maux et les épreuves qu'il distribuait. Milo est l'essence et la victime aliénée d'un milieu qu'il incarne comme personne. Dans Pusher III, c'est devenu un débris au cheminement intérieur contradictoire, avec cette nuance près avec Tony du précédent opus que celui-ci n'a jamais été estimé dans un environnement qu'il ne contrôlait pas, quand Milo est un maître en déclin sur ses terres. Son aura est largement discréditée par une nouvelle génération plus au courant des données du marché, qui le met en échec jusqu'à le réduire à l'état d'ouvrier. Cependant, le donneur de leçons, s'il a des manques, ne peut le parodier décemment.
Le film est assez démonstratif, par à-coups dans ses dialogues, pour signifier que Milo n'est plus en symbiose avec son époque. En fait, Pusher III s'approprie un humour noir acide réajusté par de féroces teintes jaunes. Film des excès, oui. Le style, l'esthétique du film sont davantage exorbitée, la bande-son est plus appuyée qu'auparavant. Mais rien n'est gratuit ni pléthorique ; le portrait n'est ni plus ni moins affecté que son sujet. Il est sec, résolu, assume le temps et les illusions qui ont défilées. Il assume, aussi, la profanation du désespoir. (...)
C'est avec ce film particulièrement violent et pessimiste que Refn clôt sa trilogie désormais culte. La mise en scène est plus fouillée et plus nerveuse que les précédents volets; l'acteur Zlatko Buric est quant à lui exceptionnel, il bouffe l'écran tellement sa composition est impressionnante. Une trilogie qui se termine en beauté et qui confirme le talent de l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération.
Celui que j'aime le moins. Et je le considère de loin comme le moins noir et terrifiant, car il est tout de même plus ponctué d'humour. L'atmosphère des deux premiers étaient nettement plus malsaine (surtout celle du 2), et ce n'est pas les scènes gore finales qui en font quelque chose de plus dur. Disons que le sentiment de malaise est plus accentué lorsqu'on assiste à la destruction physique et psychique de Tonny qu'aux frasques du vieux Milo, qui malgré tout, est largement le moins désespéré et désespérant des trois.
Ce n'est pas le fait d'être confronté à un film moins difficile que les autres qui me fait moins aimer cet opus, mais c'est simplement que j'ai trouvé la mise en scène un peu en-deça que dans les précédents, la bande son moins attrayante, et la vie de Milo (personnage que je n'aime pas vraiment) n'est pas aussi passionnante que celles de Frank et Tonny.
Conclusion finale...une fois de plus mise en scène avec caméra à l'épaule qui nous plonge directement dans le film, une fois de plus la bande son est génial, une fois de plus l'acteur principal est génial, une fois de plus le sujet est abordé de manière humaine. Et le réalisateur ne se répète toujours pas abordant des thèmes nouveau par rapport aux précédents films...trilogie culte, géniale...malgrès son coté malsain et choc. Si seulement tous les films pouvait être de cette classe là.
Troisième er dernier volet de la trilogie, Pusher III est aussi sûrement le meilleur. Centré cette fois sur Milo (le méchant du premier film qui fait une courte apparition dans le deuxième) toujours incarné par Zlatko Buric, le film est intéressant en ce sens qu'il casse l'image que le personnage renvoyait dans les deux précédents pour lui donner un visage plus humain. Milo cherche à se désintoxiquer, à ce que les 25 ans de sa fille soient une soirée inoubliable. Seul problème : le monde du crime ne laisse guère de répit surtout quand une jeune génération ambitieuse cherche à faire tomber les anciens à tout prix. Le film reprend les ingrédients du premier : une construction tragique du récit avec la règle des trois unités (lieu, temps, action), un filmage caméra à l'épaule fluide, des acteurs en grande forme, une violence malsaine allant crescendo. Pusher III conclut la trilogie en beauté et en fait une des plus passionnantes de ces dernières années. Nicolas Winding Refn est un grand.