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GabbaGabbaHey
205 abonnés
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3,0
Publiée le 9 mars 2012
Dernier épisode de la saga de Nicolas Winding Refn sur le milieu du crime organisé a Copenhague, on y voit ce que devient Milo, le trafiquant que l'on a pas vraiment eu l'occasion de connaitre beaucoup et encore moins dans des circonstances a son avantage... C'est une fin tres intéressante, une vraie fin qui termine la saga comme il se doit, si on ne peux pas abuser d'éloges pour ce film, ni pour cette saga, il faut reconnaitre qu'elle fait preuve d'une construction de grande qualité. "Pusher III" est un épisode tres violent, peut-être plus que les autres, surtout visuellement (le 2 étant assez dur surtout au sens moral), et relativement réussi malgré quelques imperfections communes aux trios films.
Dernier opus d'une saga à laquelle je n'ai pas completement adheré, en raison d'une attente trop grande et d'une réputation trop elevé ! Au final même si j'ai plutot bien aimé la trilogie PUSHER, le sentiment de déception prédomine !!!
Après le désastre financier de "Fear X" ("Inside Job" dans nos contrées), Nicolas Winding Refn s'est vu dans l'obligation de faire des suites à son premier long-métrage "Pusher". Si le premier suivait durant une semaine la vie et les emmerdes d'un malfrat, le second opus avait su se démarquer par une approche plus "familiale" du film noir tout en restant aussi réaliste, sombre et cruel. "Pusher III" suis à quelque différences près, le même chemin, tout en étant le plus pessimiste. On retrouve Milo (Zlatko Buric) déja vu dans "Pusher" ou il campait un second rôle plutôt conséquent, de même que dans "Pusher 2" pour une petite apparition. Alors qu'on l'avait quitté avec une image de lui forgée dans la domination et le pouvoir, on le retrouve affaibli et plutôt en déça envers les autres traffiquants de drogue. L'histoire est relativement simple, Milo tente de subvenir aux besoins de sa fille tout en évitant d'être "has-been" dans le business. Le fait est qu'il essaie de s'extirper de son addiction à la drogue en suivant une thérapie. Représentant toute la pessimisité du monde, Refn traite avec son éternel talent de metteur en scène, de la chute d'un homme. Il est intéressant d'observer les rapports humains qui officient dans le dernier opus de la trilogie. Devant sa fille et ses invités, Milo paraît heureux, chalereux, comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, alors qu'en réalité, le bonhomme sombre petit à petit dans le vide abyssal dû à ses problèmes de drogue. C'est un combat de tous les jours, Milo reste toujours en garde face à son ennemi le plus intime: lui-même. Cependant, à force d'encaisser les coups sans pouvoir rétorquer, il finit par abandonner et retourne goûter aux plaisirs apparents de la drogue. L'homme qui voulait se ranger retourne chez ce qu'il souhaitait à tout prix quitter. Un retour aux sources donc, mais pas de manière nostalgique ou avec un sentiment joyeux, plutôt par facilité. Il est plus facile d'abandonner et de se laisser ronger par le mal que de se battre jusqu'au bout. C'est ce que semble crier Refn tout au long du film, aussi bien dans son portrait des truands, que dans sa mise en scène. Une façon d'établir le parallèle entre lui et son principal protagoniste, Refn endeté à du faire ses sacrifices et se battre, à la différence de Milo qu'il n'a pas abandonné. "Pusher III" reste le "Pusher" le plus sombre, le plus négatif des trois, oeuvre au soupçon nihiliste mais non point dénué d'humanité et de sensibilité, oeuvre se déroulant tel un tragédie grecque, à la conculsion poignante et dramatique, reflet d'une vision mysanthrope.
Vu que "Pusher 2" m'a un peu plus plu que le premier car mieux écrit et maitrisé je m'attendais à à peu prêt la même chose pour le troisième mais non. Il se passe pas grand chose, surtout que l'on connait la fin avant de l'avoir vu. On sait d'avance que le vieux va replonger, qu'il est coincé dans ce milieu quoiqu'il fasse. Mas à noter la scène de boucherie à la fin ( au sens propre ) comique tellement c'est.......
Et voilà notre dealer de drogue préféré, Milo, pour clore la série en beauté. On le retrouve dans la même posture délicate que le personnage principal du 1 et encore une fois on s'émerveille devant la réalisation et les talents d'acteurs présentés. Les longueurs sont malheureusement de mise dans cet opus, proposant une réflexion sur ce personnage complètement perdu et rongé par la drogue. Encore un cran en dessous du 1 et encore en dessous du 2. Bef: à voir éventuellement après le 1 et le 2 (à la suite)
Nicolas Winding Refn conclut sa trilogie par un récit progressif qui aboutit à la scène la plus violente et gore de la série. Le personnage de Milo (Zlatko Buric impeccable) au départ cool et déterminé à changer, multiplie les coups durs pour finalement retomber dans tout les travers qu'il voulait fuir. On retrouve à la fin le personnage de Radovan aperçu dans Pusher et on comprend mieux pourquoi Frank (le héros du premier opus) cherchait à fuir avec une telle énergie du désespoir. Une conclusion sans concession, désenchantée et brutale comme chacun des 3 films. Une trilogie cohérente.
Fin de la trilogie Pusher, avec Pusher 3 : L'ange de la mort. Ce troisième opus se concentre sur le personnage de Milo qui, malgré les efforts qu'il fait, n'arrive pas à vaincre ses démons. Il finira par devenir une bombe à retardement qui, lorsqu'elle explose, fait très mal. Pusher 3 est celui que j'ai le moins apprécié mais attention, il n'en reste pas moins un très bon film. Nicolas Winding Refn conclut sa trilogie de façon remarquable avec, en prime, une scéne finale assez violente (la plus violente de la trilogie) et une interprétation sans faille de Zlatko Buric. Une trilogie à découvrir.
Un troisième épisode très sombre centré cette fois-ci sur Milo. La réalisation est toujours aussi efficace et rend certaine scènes encore plus réalistes qu'auparavant spoiler: (celle où ils vident le polonais notamment). Mais ce qui fait la force de ce troisième épisode, ce qu'on ne nous présente aucune échappatoire, aucune possibilité de rédemption. Milo ne pourra décrocher de la drogue, il y passe bien trop de temps pour ça, même si il parvient à s'arrêter pendant quelque temps, il replongera forcément. Au début du film, il est clean depuis 5 jours. Eh bien, il replonge dès que l'occasion se présente à lui. Ce troisième épisode conclu de manière magistrale la trilogie Pusher, véritable ovni dans le genre film de gangsters.
Nicolas Winding Refn, quel talent ! Superbe trilogie cultissime. Personnages ultra charismatiques, visuel de qualité, bons dialogues et déroulement des films sans temps mort . Une trilogie à voir et à revoir. Le Parrain Danois
Pusher 3 s'intéresse cette fois-ci au parrain du cartel de drogue derrière toutes les histoires dépuis le début. On y suit une journée complète de son quotidien, mouvementée et à fortes responsabilités. Malgré quelques lenteurs dans le récit, le tout est toujours très bien orchestré. Les acteurs, plutôt inspirés, livrent une bonne performance tandis que la musique joue encore une fois une importance capitale. La fin, d'une grande violence, affiche enfin les raisons d'une interdiction aux moins de 16 ans, ainsi que la détermination des principaux intéressés, par la même occasion.
De toute la série c'est celui que j'ai préférés bien qu'il soit plus dégueulasse, noir et violent.
La mise en scène est très bien maîtrisé, la réalisation est parfois lente et observatrice.
On suit la journée très remplie de Milo toxicomane et gros revendeur qui doit tout faire pour offrire une belle soirée d'anniversaire à sa fille et en même temps lutter contre lui même à cause de la drogue et il doit aussi en vendre, mais tout ne va pas se passer comme prévu!
Cette fois si le héros ne fuit pas la seul solution à ses ennuis c'est d'éliminer ses adversaires.
Très nerveux ce troisième film avec des images chocs et surtout dégueulasses
Le moins réussis de la trilogie. Il n'en reste pas moins un film à voir. Ici, on s'interesse au boss local de la drogue, partagé entre sa vie familiale et sa vie "professionelle", entre son addiction qu'il combat et sa vie pleine de drogue. Les pushers ont le mérite de laisser voir des situations, des questions, sans jamais les expliciter, sans en donner les réponses. Film anti-moral, mais pleinement humaniste.
Un troisième opus qui clôt la saga en beauté (même s'il est légèrement en deçà..). Après s'être intéresser à deux petites frappes dans les deux premiers épisodes, le film se focalise cette fois sur un baron de la drogue, déjà croisé dans les précédents Pusher, et montre que les problèmes et la pression obtenus par un tel job ne sont pas différents pour autant. Nicolas Winding Refn signe une nouvelle fois une mise en scène impeccable, toujours en harmonie parfaite avec la musique, les acteurs sont parfaits, et le scénario aux scènes parfois très brutales et saignantes (la fin est particulièrement dégueux sans être toutefois insoutenable car finalement assez pudique) est très captivant. Ici s'achève une des plus grandes trilogies de l'histoire du cinéma, rien de moins !
Dans "Pusher 3", c'est au tour de Milo de nous faire partager les soucis de sa vie... Lui qui était un personnage important dans les deux premier films, le big boss du trafic d'héroïne, se retrouve quelque peu fatigué et dépassé par les événements dans ce dernier opus. Difficile de rester dans le coup avec tous ces jeunes qui s'approprient le marché ! Difficile également de gérer à la fois sa vie de famille et son activité de mafieux ! Le pauvre Milo doit vraiment se couper en quatre pour s'en sortir... "Pusher 3" offre un nouveau point de vue intéressant sur ce personnage autrefois perçu de manière plutôt antipathique (surtout dans le premier film). Milo cherche à s'extirper d'un cycle de dépendance et de violence qui semble lui coller comme une seconde peau. Finalement, le triptyque "Pusher" nous aura démontré que chacun doit apprendre à composer avec son lot d'emmerdes et ce que la vie lui donne pour se défendre... Avec ce troisième film, cette saga noire trouve une bonne conclusion.
Ha ! Ha ! Pour conclure sa “trilogie” sur le grand banditisme de Copenhague, NWR vient s’intéresser au personnage latent porté par Zlatko Burik. Un gangster d’un professionnalisme à toute épreuve, grande figure déjà terrifiante dans le premier opus, génialement cynique dans sa courte apparition du second opus (« T’as des nouvelles de Frank, Tony ? »), qui se voit cette fois menacé par la jeune génération et l’irruption de nouvelles marchandises dont il ignore tout. Mais NWR ne décrit pas un type pommé comme les autres, seulement un type vieillissant, un peu blasé, mais qui finira par prendre les choses en main pour régler ses comptes. Longtemps humilié par cette relève prête à tout pour régner sur la ville, il nous fait la démonstration, avec son ancien acolyte qu’on a plaisir à retrouver d’ailleurs, de tout son savoir-faire. La scène où ils se débarrassent des corps est absolument géniale et constitue indéniablement la grosse plus-value du 3e opus, qui vous restera longtemps en mémoire ! Une scène explicitement gore, nauséabonde, bien sûr ironique car elle met le spectateur très mal à l’aise tant elle dépasse l’imagination. Les gangsters de NWR ne sont pas des enfants de cœur, on l’aura compris (rien à voir avec les petites frappes des deux premiers opus, dans lesquels le dégoût de la violence était systématisé dans la mise en scène). Pusher 3, tout réjouissant qu’il est par moments, reste néanmoins bien inférieur aux 2 précédents, le film trainant parfois un peu trop en longueur (on risque à plusieurs reprises de tomber dans la répétition du premier film). Hautement recommandable tout de même, et franchement drôle aussi.