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Hotinhere
547 abonnés
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4,0
Publiée le 8 février 2014
Une journée dans la vie de Milo, le parrain mafieux tombé dans la dépendance jusqu'à perdre tout contrôle. Un troisième volet à l’ambiance noire et violente, presque insoutenable par moments.
Trilogie sur le thème de la drogue dont les épisodes sont à la fois indépendants et complémentaires les uns des autres, Pusher a remué le cinéma Danois en sommeil et si je m'en tiens à ce que j'ai vu dans ce seul épisode il y a de quoi. Nulle trace de héros dans ce film où le personnage principal est un père dévoué envers sa fille de 25 ans, un restaurateur dans une espèce de kebab et accessoirement un accro à l'héroïne (notamment) et bien entendu sa passion dévorante n'est pas sans incidence sur les autres aspects de sa vie. Nous le suivons donc se démener quasiment en temps réel pour organiser l'anniversaire de sa fille dans le resto tout en s'assurant du bon déroulement d'un deal où il se voit forcé d'envoyer un jeune en qui il n'a aucune confiance faire le business. C'est une soirée de folie et d'effroi que nous réserve ce film avec en point d'orgue un exposé horrifique rempli de sang froid pour dévoiler le meilleur moyen de se débarrasser de cadavres encombrants (Imaginez un cochon suspendu se vider de son sang sauf que là c'est un homme).
L'absence de condamnation envers les auteurs de forfaits peut choquer mais cela contribue à donner sa dimension d'O.V.N.I à ce film aussi étonnant que novateur.
Le dernier opus de la trilogie est de loin le plus violent, cette saga dantesque s'achève donc dans le sang. On y suit de plus près le business de Milo, boss de la mafia sur le déclin. Moins riche que le second épisode, on regrette la disparition du film de Tonny mais il laisse place à une autre performance que celle de Mads Mikkelsen, celle de Zlatko Buric, très convaincant.
La trilogie se termine sur le moins bon des 3. L'ambiance, le facon de fimer, les acteurs sont bons mais l'histoire se repete et personne ne vaut madd mickelsen mais tres bon film quand meme.
Cette trilogie ne s'essoufle à aucun moment, et c'est assez rare pour être signalé. Ce troisième volet est encore à la hauteur de nos espérance. Beaucoup de noirceur, de dureté, cette fois au travers du personnage à la fois exhubérant et énigmatique qu'est Milo, dealeur serbe du Copenhague de l'ombre. L'entrée dans son personnage complexe s'avère maitrisée de A à Z, une précision magistrale et pas de rédemption comme dans les deux premiers volets. On arrive à se projeter dans une oeuvre qui allie dureté sociale et humaine, avec un trait de violence final de la plus grande froideur. Notre coeur bat au rythme des avancées, des images savamment alternées, et des effets sonores. Un bel uppercut que ce 3e Pusher du nom. Une trilogie qui fera date pour le cinéma danois et pour le cinéma tout court, puisqu'il revisite totalement le genre.
Mon préféré de la trilogie, le plus décalé avec un humour noir très acide représenté par mon personnage préféré: Milo le trafiquant serbe qui prépare aussi mal l'anniversaire de sa fille qu'une affaire de stupéfiant le même jour tout en participant à des séances collectives de désintox! Une journée hallucinante conclue par un final grandiose à vous décrocher l'estomac!
"Pusher III" est à mon gout le moins bon de la trilogie et qui vaut surtout pour les scènes sous tension de la 2eme partie du film qui se déroulent dans le club et qui sont très réussites. Il s'agit aussi du moins mouvementé et du plus gore des 3 (là, l'interdiction aux moins de 16 est bien justifiée). La musique est par moment très énervante (particulièrement une qui ressort à 2/3 reprises, très agaçante !) mais d'autres morceaux sont très réussis et installent un climat de tension constante. Bref le moins bon des trois, l'histoire n'étant pas captivante, mais le casting est toujours bon et le temps passe plutôt vite.
On fini la trilogie Pusher par une journée au côté de ce bon vieux Milo. Entre réunion de AA, l'anniv de sa fille et le business, toujours. Sa journée s'annonce longue et mouvementée. Trois volets, trois périodes de la vie, la jeunesse, l'âge de "raison" et donc l'héritage pour ce dernier volet. Une belle œuvre cette trilogie Pusher.
La série Pusher se clôt avec un épisode peut-être dispensable mais d'une bonne qualité malgré tout. Maîtrisé stylistiquement, c'est dans son écriture qu'il m'a un peu lassé, de part la redondance que l'ensemble finit par imposer. Pourtant, il reste une superbe peinture sociale, encore plus sombre que ses deux prédécesseurs, bannissant toute possibilité de rédemption. Buric est très bon et l'ambiance sonore vaut le détour. Bref, sans étinceler de mille feux, le dernier épisode de cette trilogie culte - disons-le - n'a pas à pâlir devant la concurrence. Bien.
Le troisième et dernier opus de la trilogie est le plus dérangeant, le plus angoissant. Jamais l'ambiance glauque et malsaine qui a fait la force des deux derniers volets n'a eu autant d'impact. Le suspens également est plus intense, l'intrigue plus prenante, la violence plus crue. Comme dans les deux autres épisodes, l'anti-héros que l'on suit durant tout le film dans cette spirale de la criminalité danoise est happé inéluctablement vers son point central qu'est la déchéance. Après Frank et Tonny, on suit ici les ennuis de Milo, le charismatique et redoutable trafiquant de drogue. D’un côté il doit faire en sorte de revendre rapidement une cargaison d’ecstasy alors qu’il ne connaît pas ce marché, d’un autre il doit réaliser les préparatifs de l’anniversaire de sa fille capricieuse tout en luttant pour se défaire de sa toxicomanie. Le stress engendré par les responsabilités et la consommation d’héroïne l’enfoncera dans les déboires. La mise en scène plus stylisée, la bande son plus agressive en fait un nouveau petit bijou de film noir.
Que ce sois le 1, le 2 ou bien le 3. nous suivons a chaque fois l'histoire " le calvaire" d'un personnage... extrêmement bien mit en scène, un univers sombre et très réaliste, qui nous dégoute du milieu de la dogue... Une trilogie grandiose !!!
En abandonnant les préceptes du Dogme 95 ainsi que le rythme effréné qui donnaient leur charme atypique aux deux premiers opus de Pusher, identifiables à leurs images granuleuses et à ses conditions de tournage naturelles assimilables à des docu-fictions, Nicolas Winding Refn donne un important virage stylistique à sa plongée dans le crime organisé en lui donnant cette fois une photographie plus léchée et un usage d’une bande son agressive. Il se penche à présent sur le parcours, limité à une unité de temps de moins de 24 heures, de Milo, le dealer serbe aperçu dans les deux premiers épisodes, soumis à des pressions éprouvantes qui le feront plonger, malgré ses bonnes résolutions, dans une spirale meurtrière. Commençant gentiment par une confession quasi-religieuse dans une assemblée d’anciens toxicomanes pour s’achever dans une abominable scène d’éviscération de cadavre, cette lente et éprouvante montée de violence donne à ce film noir une dimension sociale et terriblement fataliste qui clôt intelligemment la trilogie.
Un dernier volet vraiment dur et violent, presque insoutenable par moments. Une mise en scène différente, plus longue à se mettre en place, plus posée pour atteindre des paroxysmes de noirceur. Une conclusion haletante pour une grande et ébouriffante trilogie et très bien documentée.
Des histoires de survies, de filiations et de pressions psychologiques terribles traités avec une intelligence humaine exemplaire et pour le moins déconcertante pour un si jeune réalisateur...