Certainement le volet le plus mauvais de la trilogie Pusher. C'est lent, on s'ennui durant les 3/4 du film, seul la fin disons les 20 dernieres minutes sont intéressantes, ya de l'action, du gore et encore une fin qui se termine mal on sait meme pas ce qu'il va lui arriver ou quoi que ce soit... ce troisième épisode est tout simplement décevant
Sans aucun doutes le meilleur des 3 volets , suivi du 1er qui etait bon mais pas extra puis du 2eme volet qui etait sans plus . On sent qu'il y avait plus de moyen pour cet ultime "épisode" de la trilogie , dommage qu'à la fin du film , le réalisateur oublie de nous dire ce qui est finalement arrivé à Mohammed (mort ou vivant ??) qui avait certes un petit seconde rôle dans le film mais bon j'aurais quand même voulu savoir ...
S'il est bien un niveau au-dessous des 2 premiers films de la trilogie, ce Pusher 3 n'en est pas moins tripant. On se glisse toujours dans la peau du personnage principal, et on imagine ce qui peut se passer dans sa tête. Il y a toujours la même façon de filmer, les mêmes couleurs. Dans ce troisième opus, on trouve moins de violence, en tout cas au début... tout est concentré sur la fin et qui peut être difficile à supporter pour les âmes sensibles. Excellent trilogie, mais il faudrait peut-être passer à d'autres choses car je ne suis pas fana des suites de suites... sinon il y a les séries pour ça.
Tout simplement génial. La saga PUSHER semble si proche de la réalité. Le casting est excellent. Je regretterai simplement les mouvements de caméra omniprésents dans PUSHER 1 qui font parfois tourner un peu la tète. Hormis ça, Nicolas Winding Refn décortique le pourquoi du comment de chaque situation dans le moindre détail et les conséquences que cela entraine dans la tète des protagonistes. A Partir de cet instant, on entre dans la peau des personnages. A montrer dans toutes les académies de police. Pas de coup de feu inutile, pas de calibre dégainé ou exhibé gratuitement mais une violence qui donne toute sa mesure au gré des événements de cette trilogie envoutante. Je suis rentré dans ces histoires de dealers comme par magie et je dis : Milos, Frank, Tonny, Radovan, Kurt et les autres : REVENEZ POUR nous faire PUSHER IV !! Daprès ce linterview donnée par REFN à AlloCiné le 26/07/2006, ça pourrait se faire un jour. Alors oui pour de nouvelles aventures avec les PUSHER !
Au fil de cette trilogie, les génériques du début se ressemblaient tous, on avait droit pratiquement aux même acteurs, il y avait une B.O excellente, entraînante. Seul le scénario nétait jamais le même et ne se suivait pas. Chaque épisode savait se démarquer des précédents, tout en gardant le même rythme avec des acteurs tous très convaincants. Dans ce troisième et dernier opus, on retrouve encore une fois et ce depuis le début de la saga, Milo, alias Zlatko Buric, dans le rôle du trafiquant Serbe. Le jour de lanniversaire de sa fille, il reçoit une cargaison, non pas dhéroïne mais decstasy. Qui savèreront être en faite des bonbons ! Sensuivent alors des représailles qui ne seront pas de tout repos pour Milo. Troisième épisode, radicalement plus trash, plus dégeu. Finit les bagarre à deux balles, cette fois-ci, on monte dun cran, et on a droit à une scène remarquable, pour le sifflet final. Un égorgement façon abattoir, et pour terminer le travail, cest à la scie électrique. Une trilogie qui ne suit aucun code, qui vous transporte complètement dans un autre monde, un excellent voyage ! Une saga hors-norme mais excellente, que ce soit du premier au dernier volet ! !
Une triologie choc sur le milieu de la délinquance. Bien loin de limage policée et proprette que lon se fait du Danemark.... Le réalisateur y filme avec une grande maitrise la médiocrité et la violence de ce monde que lon cotoie sans le voir, peuplé de personnages hauts en couleur. Il montre aussi combien il est difficile de sen sortir quand on est accro à la drogue et à largent facile, lorsquon doit emprunter ou voler de largent à X pour rembourser Y, lorsquun vieil ami à qui on ne peut rien refuser vient demander un « petit service ». Le tout accompagné par une bande son rock très décapante. La sortie de ces films dans une unique salle en France est un vrai scandale. Dans ce dernier épisode, on suit Milo, le traficant de drogue, qui tente de devenir un bon père en arrêtant de sniffer de la coke et en organisant en grande pompe lanniversaire de sa fille. Mais les affaires continuent et vont mal. Un chargement dhéroïne se transforme en ecstasy, les amis de Milo sacharnent à le faire replonger dans la cocaïne, sa fille est une véritable peste, et le plat quil a cuisiné pour le banquet est avarié. Milo essaye en vain de jongler avec tous ces problèmes, et au total on assiste à une longue descente aux enfers, qui se termine en apothéose par une scène de boucherie écoeurante et jubilatoire. Milo est un peu le lien qui unit cette trilogie, puisque cest le seul personnage qui apparait dans tous les films. On le prenait jusque là pour une sorte de parrain de la drogue tout puissant, mais on le découvre ici aussi minable et pathétique que les petites frappes qui travaillent pour lui. Ce dernier opus est à mon avis un peu moins bon que les autres, car il démarre trop lentement, et semble un peu trainer en longueur, notamment lorsquil sattarde sur les preparatifs de la fete. Le personnage de la fille de Milo est plus agaçant quintéressant. Zlatko Buric est excellent. A voir quand même, on ne le regrettera pas.
Et de trois ! Toujours aussi effrayant que captivant, tant ce monde décrit avec la lente certitude des monstres est hallucinant. Joué à la perfection par des acteurs hors paires. Une bande-son excellentissime et un cadrage phénoménale. On ne sait plus s'il s'agit d'un reportage, d'un film ou si nous faisons partie intégrante de cette histoire, tant le réalisme est poussé jusqu'au paroxisme. Trop même ! La scène gore est carrément insoutenable de vérité. Le genre humain n'est pas bien beau. Douloureuses réflexions sur l'humanité au travers de ces trois portraits des bas fonds, représentatifs de toutes les guerres, de tous les temps, de toutes les sociétès, de tous les Hommes...