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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 janvier 2008
Ce troisième volet commence doucement et gentiment, avant de finir par la scène gerbante du "hachage" des deux ordures. J'ai adoré me vomir dessus en le regardant...
Moins dense que les deux premiers films de cette époustouflante trilogie; pusherIII réserve néammoins l'étude psychologique d'un personnage étonnant de ruptures et d'humanisme: Milo. Un grand acteur qui a une présence hors du commun. Ce très talentueux jeune metteur en scène Danois Nicolas Winding Refn nous emmène dans des fonds de survie noirs et arrachés. Je viens de voir les trois films et je suis KO par ce cinéma violent, sensible,disjoncté, réaliste et si vrai. Tous les acteurs sont géniaux, des personnages forts et dramatiques mais la poésie qui se dégage adresse une lueur d'espoir... Nicolas Winding est un très grand cinéaste. J'aime vraiment.
J'ai hésité entre 2 et 3 étoiles. Même si la saga est passionnante, ce dernier opus est pour ma part en-dessous des 2 premiers. Je n'avais pas compris la précision "interdit au moins de 16 ans" jusqu'à ce 3ème volet, c'est ok j'ai capté. Franchement même si l'immersion dans ce milieu mafieux danois-hollandais intransigeant (le terme est faible) est à nouveau totale, même si les acteurs sont impeccables (Milo très démonstratif, très juste, les autres tout simplement effrayants), même si l'on ressent le combat que livre Milo, tiraillé entre sa fille, sa dépendance à la coke et son business, même si aucune note d'espoir ne se fait sentir (sa fille sera mêlée aux affaires de son père malgré lui) témoignant d'une réalité sans fioritures et sans scrupules, ce pusher III-l'ange de la mort reste en dessous des 2 premiers. La faute à une lenteur inhabituelle-un manque de rythme et à une toute fin décevante. Egalement à cause de la scène insoutenable en fin de film. Que quelqu'un m'explique, ou me conforte dans mon avis (en m'écrivant un message), ils cherchent bien à faire disparaître les corps ? Sont-ils forcés de les vider comme des porcs, de réduire les viscères en bouillie de manière à ce qu'elles passent dans le syphon de l'évier, d'ensuite découper les membres à la scie à viande pour les mettre dans des sacs poubelles ? Il faut parler de cette scène atrocement choquante où cette fois-ci plus rien n'est suggéré, tout est montré, cru, et gratuit. Ne suffisait-il pas par exemple de brûler les corps ? Même si la méthode reste peu orthodoxe... Une petite déception, une faute de goût choquante. Les films précédents étaient dans les horeurs qu'ils montraient véritablement raffinés (cf la toute fin du 1er volet). Ce dernier est excessivement cru et angoissant. On était tendu par cette ambiance unique, cette immersion totale, cette expérience bouleversante, et cette scène nous achève, nous laisse suffoquant. Excessivement atroce, c'est l'impression inéluctable qu'il me reste.
Troisième opus de la trilogie Pusher.Une fois de plus Pusher se démarque par son réalisme et sa violence . J'ai eu l'impression que cette fois l'atmosphère est encore plus pesante et opresante . Personnelement je me suis beaucoup moins attaché au personnage principal , par rapport au deux premier opus .Au final les trois sont tous autant réussis mais si je devais les classer je dirais 2 , 1 , 3 .
On avais pas vu ça depuis Scorcese et ses "Affranchis". Un film exeptionel, noir, très noir. Mis à part la scène finale, j'ai trouvé que ce petit bijou ne méritait pas l'interdiction au moins de 16 ans qui lui à été attribué. Une plongée dans le milieu serbe du Danemark, extremement bien réalisée et bien ficelée. Un film qui traite avant tout de l'Homme et de ses démons. Magistral
Pour ce dernier volet, on retrouve Milo le trafiquant serbe du premier qui va vivre une nuit qui ne sera pas de tout repos. Ce qui frappe dans ce dernier volet, c'est l'attention porté sur les personnages et leurs rapport entre eux dans cette oeuvre stylisé à la violence brute non dénué d'humour. La trilogie se termine donc par cet excellent film qui se montre à la hauteur des deux autres.
D’une manière intelligente, efficace, parfois violente, ce film ne nous donne pas envie, une seule seconde, de faire parti de ce monde qu’il dépeint et c’est tant mieux.
Troisième et dernier opus de la trilogie Pusher réalisée par Nicolas Winding Refn, L'Ange De La Mort reste le moins bon des trois car cette fois-ci, le protagoniste principal est beaucoup moins attachant que Kim Bodnia et Mad Mikkelsen bien que certaines scènes soient aussi drôles que glauques et le final particulièrement fun (une jolie petite boucherie). Dommage que la trilogie termine ainsi mais dans l'absolu, le scénario et le savoir-faire de Nicolas Winding Refn font passer la pilule sans le moindre mal. Un bon film !
Pour moi le troisième volet de pusher est un peu en dessous des deux précédents. Un peu moins rythmé, un peu moins psychologique. Il est quand même bon, et l'on trouve toujours cette ambiance légerement glauque, acide et oppressante. J'ai trouvé le bain de sang final un tantinet exagéré, et un peu inutile. Pour l'ensemble de la saga, je met tout de même 3 étoiles a ce film qui la clôt.
Voilà le dernier volet d'une trilogie que je ne connaissais pas. Suprenante. On dirait du Tarantino à la sauce serbe. Il y a des morts, beaucoup, tués avec violence, toujours, le tout raconté avec humour, noir, bien sûr!!! C'est l'histoire simple d'un type simple mais qu'il ne faut pas chatouiller là ou ça ne le démange pas. Il essaye de se sortir de son addiction à la drogue. Avec courage, il se rend à sa réunion de drogués anonymes. Dans le même temps, il doit organiser l'anniversaire de sa fille de 25 ans, la vente des cachets d'ectasy qu'on lui a refilé, récupérer le fric pour un macro de la bande. Tout ça, calmement. La vie de ce type nous parait finalement assez banale. Sauf qu'elle est vraiment tout sauf commune, sa vie, justement! Ce décallage dans le ton est formidable. Et on passe un bon moment, le coeur bien accroché quand même. Il faut être prévenu. C'est tout!
Ce dernier volet se construit cette fois-ci autour de Milo, le gros caïd du premier épisode. Sauf que Milo se fait un peu vieux et n'est plus tout à fait à la page. Cette fois c'est lui qui se fait entuber, c'est lui la cible. Comme quoi, dans ce milieu, la roue tourne et tout le monde finit par se faire enfler un jour ou l'autre... Le réalisateur nous fait un portrait éloquent de son personnage. On l'a connu maître de tout et sûr de lui, 10 ans plus tard on le retrouve dans le désœuvrement le plus total, complètement désemparé et accroc à l'héroïne. Ce n'est cependant pas une raison pour accepter qu'on lui manque de respect. Même s'il ne met pas vraiment de cœur à l'ouvrage, il va se venger de manière plutôt sanglante. Bref, toute cette trilogie est d'un réalisme et d'une justesse incroyable. Difficile de détacher l'un des volets (peut-être le 2 a-t-il ma préférence )... De toute façon, voyez les trois !
On arrive donc à la conclusion de cette trilogie. Pour moi, "Pusher III" surpasse largement les deux premiers volets et on fini par comprendre qu'est-ce qui lie ces différents protagonistes. Le point commun de ces personnages est en partie le manque. D'argent, evidemment mais surtout d'amour, aussi bête que ça puisse paraître. Frank refuse toute affection proposée ; Tonny ne demande que ça ; Milo voudrait qu'on le prenne pour autre chose qu'un larbin. C'est sur ce dernier qu'on se concentre dans ce troisième opus. Refn nous offre un point de vue surprenant sur le dealer à la fois amicale mais en même temps salaud qu'est Milo. On se retrouve nous-même à apprécier ce personnage qu'on trouvait plus ou moins abominable dans les deux premiers "Pusher". La facette "insubmersible" de Milo est totalement effacée et laisse place à un être humain fatigué. On peut se demander à partir de quoi peut-on juger quelqu'un d'être monstrueux ? A partir de quoi peut-on juger quelqu'un d'être bien ? A la fin, le film devient gore et nous résume à un simple bout de viande. Bref, en conclusion ou pourrait se dire qu'avec tous les masques que tu auras beau porter, aucun ne te priviligera, et surtout pas dans le monde de la drogue. Comme disait Tom Fontana : "Tu n'arrêteras pas la drogue si tu ne soignes pas la souffrance". "Pusher" est une putain de claque.
Pusher III clos en beauté cette belle saga venu du froid. Nicolas Winding Refn est égal à lui même avec sa réalisation toujours aussi réaliste et réussie. Zlatko Buric est le personnage principal de cet épisode. Fatigué par sa vie, il donne le ton au film, désabusé, triste, perdu. Le début du film est assez lent, mais tout cela pour arrivé à un final qui vous en mettra plein la gueule. Pour faire un bilan, on peut efffectivement faire une comparaison avec cette trilogie et certain films de Scorsese, comme Mean Streets et Les Affranchis. Mais je trouve que les films de Refn sont beaucoups plus sombres. Sincèrement, vivre cette vie ne nous intéresse pas, alors que devant Les Afrranchis ont est limite en extase. Donc, même si certains sujets sont " Scorsésien ", Refn ne se contente pas de faire du copier coller comme tant de réalisateur, il fait son propre cinéma, qui est excellent. Pusher est une sacrée trilogie, mon préféré est peut être le second, mais les trois se valent et sont des chefs d'oeuvres. A voir absolument.