Dur, dur d'être un dealer car même dans ce milieu quand t'es plus dans le coup les jeunes te font pas de cadeaux. Ce 3ème et dernier Pusher met en scène le personnage de Milo, déjà vu dans les 2 précédents et toujours incarné par Zlatko Buric plus vrai que nature en dealer serbe de la capitale danoise. Comme dans les autres films le personnage central va se retrouver dans la mouise. Alors que lui était un caïd important et respecté, il est maintenant en perte de vitesse. C'est un bon film dans son genre mais en le voyant à la suite des 2 autres, Winding Refn reprend la même recette et n'évite pas un côté répétitif. De plus Pusher III n'évite pas quelques longueurs, par moment le ton du rythme baisse cependant on rentre dans une spirale infernale qui monte crescendo vers des problèmes qui semblent insurmontables. Les dernières minutes virent dans le gore et sont presque une leçon, pour les apprentis voyous, pour savoir comment se débarrasser d'un cadavre.
Au fil de cette trilogie, les génériques du début se ressemblaient tous, on avait droit pratiquement aux même acteurs, il y avait une B.O excellente, entraînante. Seul le scénario nétait jamais le même et ne se suivait pas. Chaque épisode savait se démarquer des précédents, tout en gardant le même rythme avec des acteurs tous très convaincants. Dans ce troisième et dernier opus, on retrouve encore une fois et ce depuis le début de la saga, Milo, alias Zlatko Buric, dans le rôle du trafiquant Serbe. Le jour de lanniversaire de sa fille, il reçoit une cargaison, non pas dhéroïne mais decstasy. Qui savèreront être en faite des bonbons ! Sensuivent alors des représailles qui ne seront pas de tout repos pour Milo. Troisième épisode, radicalement plus trash, plus dégeu. Finit les bagarre à deux balles, cette fois-ci, on monte dun cran, et on a droit à une scène remarquable, pour le sifflet final. Un égorgement façon abattoir, et pour terminer le travail, cest à la scie électrique. Une trilogie qui ne suit aucun code, qui vous transporte complètement dans un autre monde, un excellent voyage ! Une saga hors-norme mais excellente, que ce soit du premier au dernier volet ! !
3ème opus de la trilogie... Le "héro" étant un des personnage du 1 et du 2 ; on s'aperçoit qu'il est le fil conducteur de la trilogie et que dans cet opus il prend la place inverse du premier opus, à savoir au lieu d'être le créancier il devient le débiteur... La vie est un cercle vicieux ! Le temps passe et la nouvelle génération est ambitieuse... Un final qui place cette trilogie dans les meilleures du cinéma.
Allez troisième et dernier volet qui est le meilleur pour moi... Là on est obligé de suivre un type qui dans les deux premiers films apparaissait comme une crapule puissante et détestable ; entretemps il a perdu beaucoup de sa superbe, est affaibli, on rentre dans sa vie privée et donc on ressent inévitablement de l'empathie et de l’attachement pour lui ; d'autant plus qu'il est joué par un Zlatko Buric excellent. Une séquence hyper-éprouvante avec une polonaise suivie d'une autre qui mériterait l'Oscar de la scène la plus sinistrement gore de tous les temps rendent le tout percutant et laissent dans l'impossibilité de rester indifférent. Après tant d'éclairs de violence contenue ou explosive, on n'en veut pas du tout à Winding Refn d'achever le tout sur une image apaisante.
Pour moi le moins bon des trois. Peut-être car je l'ai vu juste après le 2 qui était une véritable claque. Mais ça reste d'un niveau très élevé, où le quotidien des gangsters n'est pas rose. On se prend de pitié pour cet homme qui semble hors du coup que tout le monde fini par mépriser contrairement aux deux premiers volets où il semble être un leader respecté. Un cheminement très intéressant. Ici aucun personnage n'est à envier, tous en prennent pour leur grade. Vraiment une trilogie d'exception.
Le premier "Pusher" était frontal,le second était plus spleenesque. Quant à celui-ci,il est aussi mélancolique que radicalement violent. Cette fois,on suit le trafiquant serbe Milo,déjà vu auparavant. Il a pris de l'âge,et son pouvoir est contesté par les jeunes générations de Copenhague. Le renversement des rôles sera d'une rare cruauté pour ce personnage. Avec son style désormais très affirmé,entre saillies d'humour noir,attente insoutenable et éclairs glauques,Nicolas Winding Refn s'amuse à opérer des ruptures de ton inconfortables. Milo doit à la fois s'occuper de son restaurant,de la soirée d'anniversaire de sa fille,rembourser ses créanciers,retrouver ses pilules d'ecstasy et ne pas retomber dans la coke! Sacré programme pour une seule nuit qui ressemble à une virée en enfer. NWR montre toute sa fascination pour cet euro-banditisme aux méthodes structurées et expéditives. Cet épisode,moins immersif que les deux autres,a du mal à créer des personnages aussi intéressants qu'auparavant,et l'absence de caractérisation des personnages pose problème. Tout ceci est oublié à la vision d'un final gore et bestial qui rentre au panthéon des visions dégoûtantes du genre.
En abandonnant les préceptes du Dogme 95 ainsi que le rythme effréné qui donnaient leur charme atypique aux deux premiers opus de Pusher, identifiables à leurs images granuleuses et à ses conditions de tournage naturelles assimilables à des docu-fictions, Nicolas Winding Refn donne un important virage stylistique à sa plongée dans le crime organisé en lui donnant cette fois une photographie plus léchée et un usage d’une bande son agressive. Il se penche à présent sur le parcours, limité à une unité de temps de moins de 24 heures, de Milo, le dealer serbe aperçu dans les deux premiers épisodes, soumis à des pressions éprouvantes qui le feront plonger, malgré ses bonnes résolutions, dans une spirale meurtrière. Commençant gentiment par une confession quasi-religieuse dans une assemblée d’anciens toxicomanes pour s’achever dans une abominable scène d’éviscération de cadavre, cette lente et éprouvante montée de violence donne à ce film noir une dimension sociale et terriblement fataliste qui clôt intelligemment la trilogie.
4 703 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
0,5
Publiée le 30 novembre 2020
La suite finale de la série du pousseur tremblant est de loin le pire et le plus embarrassant des trois films. Tout tourne autour de Milo qui avait, devinez quoi un problème de drogue et devinez quoi quelqu'un pour le retirer de son propre territoire même de ses propres enfants. Il a organisé une fête pour sa fille et il baille je pense que le problème est que Milo est plus une caricature et que les acteurs qui l'entourent sont des découpages en carton. Ce qui m'a surpris c'est où est l'histoire où est le développement des personnages où est l'attrait pour le public. il n'y a aucun dans Pusher 3. La presse danoise qui est généralement très gentille avec Nicolas Winding Refn a donné de très mauvaises critiques à ce film. Je suis d'accord je pense en fait qu'ils ont été gentils avec le film car c'est un film qui craint...
Des trois, c'est carrément le plus trash. On assiste à des scènes de débarras des corps qui sont à vomir et semblent parfaitement naturelles pour le "boucher". L'histoire en elle-même est un vrai spaghetti. Le personnage principal, Milo, se charge d'organiser sur la même journée, un deal contrefait, l'anniversaire de sa fille et la refourgue du deal contrefait avec toutes les embrouilles qui vont avec, sans compter qu'il est "clean" depuis peu et toujours tenté de retomber dans la toxicomanie. Entouré de toxicos et de dealers membres de son quotidien, sa journée n'est pas prête de se terminer et on se demande comment il va se sortir de ce paquet de noeuds ! Le plus maîtrisé de la trilogie, pour moi.
En 2005, Nicolas Winding Refn profite de la sortie de Pusher II, sorti l'année précédente, pour tourner un troisième et dernier opus à sa saga, un opus plus noir encore, se resserrant cette fois-ci sur Milo, le trafiquant de drogue serbe. Toujours interprété par Zlatko Burić, le personnage a grandement évolué depuis le premier film : devenu à son tour un loser, un vieux gangster sans panache ni respect, littéralement bouffé par la nouvelle génération. Le réalisateur nous fait donc retrouver les mêmes thèmes que les deux précédents films, soit la lose attitude, la drogue et cet espace temps réduit... Cet ultime volet, encore une fois différent dans son scénario, reste ainsi dans la continuité des deux premiers en demeurant une fresque des grands pontes du deal danois, mais aussi une peinture de l'échec sous toutes ses formes, échec personnifié en Milo, autrefois terreur des jeunes dealers de Copenhague ici devenu un caïd déchu, un cocaïnomane obligé de se présenter à des réunions de désintoxication mais aussi un père raté qui peine organiser le mariage imminent de sa fille. En l'espace d'une journée, Milo va se retrouver face à plusieurs situations délicates qui vont peu à peu lui renvoyer sa propre image, celle d'un moins que rien seul, qui ne peut heureusement compter que sur son ancien fidèle bras-droit Radovan (à nouveau incarné par Slavko Labović), devenu un simple pizzaïolo mais toujours prêt à accomplir de sales besognes pour son ancien patron et ami. Ce dernier va d'ailleurs l'aider à se débarrasser d'un corps encombrant à travers une séquence finale d'un réalisme saisissant à faire passer Hostel pour un dessin animé. Pusher III est ainsi une œuvre encore plus sombre, plus désespérée et plus réaliste que jamais, nous plongeant à nouveau dans les méandres du trafic danois tout en s'attardant sur la fin d'un règne et le face-à-face avec soi-même d'un raté incapable de voir la réalité en face. Ce troisième long-métrage utilise les mêmes codes que les précédents tout en s'en éloignant avec malice, le tout servi par une interprétation époustouflante et une mise en scène on ne peut plus maîtrisée. Bouclant ainsi la boucle amorcée avec le premier film, Nicolas Winding Refn réussit à achever une trilogie aussi diversifiée que glauque, aussi malsaine et réaliste que visuellement captivante.
Alors que "Pusher" tentait d'élaborer une trame scénaristique "classique", "Pusher 2" s'orientait déjà plus vers un cinéma de situations. "Pusher III" continue de resserrer une action qui se passe sur un jour et deux ou trois lieux tout au plus. Si la progression spatio-temporelle est une marque de la cohérence de la mise en scène, elle n'efface pas les changements opérés dans la réalisation, à savoir notamment une caméra qui abandonne sa position fixe derrière le protagoniste mais qui, au contraire, bouge de manière très dynamique autour de lui, comme une façon de représenter son état d'angoisse permanent et croissant. Par ailleurs, le film est très bien dialogué et met en scène une esthétique de la violence originale et frappante (le final aussi effrayant que jubilatoire). Quelques baisses de rythme font de ce dernier volet un film moins abouti que son prédécesseur, mais l'ensemble reste convaincant et prouve que Nicolas Winding Refn est un des cinéastes les plus passionnants à suivre à l'heure actuelle.
Dernière plongée dans le crime de Copenhague en s'intéressant cette fois-ci à Milo, le principal antagoniste du premier film. Le vrai exploit du film est d'arriver à nous faire grandement apprécier un personnage qui n'est pas du tout sympathique dans les 2 premiers films ! Zlatko Buric joue son personnage avec un vrai talent. L'intrigue nous permet d'explorer un personnage qui tente de se ranger, d'être un bon gendre et un bon père tandis qu'il est victime de chantages. Refn nous gratifie donc d'un film au réalisme à couper au couteau, d'une bonne mise en scène et d'une efficacité redoutable ! Pour conclure, Pusher 3 signe la fin d'une excellente trilogie culte, à ne pas mettre entre toutes les mains !
Voilà, avec ce film, N. W. Refn boucle sa trilogie criminelle et nous offre le portrait crépusculaire de Milo, le personnage le plus inquiétant de la saga. Parrain charismatique dans les précédents volets, on découvre ici un homme perdu et dépassé, qui va tout faire pour satisfaire sa fille lors de sa soirée d'anniversaire tout en réglant plusieurs problèmes "professionnels". Parrain dépassé par une nouvelle génération qui ne respecte plus aucune valeur, méprisé par sa fille, toujours aussi paternel avec ses hommes, il va s'enfoncer dans une succession de soucis avant de devoir tendre demander l'aide d'un de ses anciens hommes de main. Formellement plus abouti que les autres, écrit de main de maître et toujours avec des acteurs au cordeau, ce film s'impose comme une conclusion grandiose d'une trilogie riche qui renouvelle notre regard sur les criminels, présentés comme des pauvres types certes dangereux et imprévisible mais à la vie bien triste et ennuyeuse. Indispensable. D'autres critiques sur