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SYNEPHIL
47 abonnés
1 134 critiques
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2,0
Publiée le 3 février 2016
Sans vouloir remettre en cause le talent des comédiens ,je dois dire que l'histoire de cette future religieuse découvrant le monde extérieur ne m'a pas vraiment emballé ,c'est le moins que je puisse écrire. Déjà c'est d'une lenteur effarante ,il se passe franchement pas grand chose durant 1h30 et les multiples coïncidences et autres rencontres fortuites sonnent plutôt faux ,résultat ,difficile de croire a tout ça ni du même coup de s'y intéresser.
Une magnifique histoire servi par une belle actrice et une miou miou en grande forme. La découverte de l'attirance physique et de la sexualité par cette jeune femme des ordres est superbement filmé sans jamais rentré dans la provocation. La rencontre et la relation frère-soeur-mère nous tiens en haleine.
Un petit film simple, délicat et plein de tendresse qui malgré une image et une lumiére extraordinaire souffre d'un scénario faible aux coincidences faciles, qui n'evite pas les longueurs et scénes inutiles. Les acteurs, peu connus, font de véritables efforts mais l'émotion à du mal à passer comme les retrouvailles avec le frére ou l'avoeu de la mére. Miou MIouest impassible , froide et decevante et le final exagéré et mal mis en scéne. En résumé: un divertissement frais au théme interressant mais qui ne restera pas inoubliable
13 649 abonnés
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3,5
Publiée le 21 octobre 2010
L'histoire est belle et simple: Avril est une jeune novice èlevèe dans un couvent! Elle s'apprête à prononcer ses voeux perpètuels, lorsqu'on lui rèvèle l'existence d'un frère jumeau! Elle part à sa recherche et se retrouve dans les beaux paysages de la Camargue pour deux semaines de vacances avec trois garçons...Sophie Quinton est attachante en novice prisonnière d'un couvent, èprise d'une libertè qu'elle va devoir apprendre à apprivoiser! Cette magnifique comèdienne qui possède une grâce intemporelle a ce mèlange d'espièglerie et de puretè font merveille et donne au personnage toute sa complexitè avec ses moments dèconcertants de coquetterie plus ou moins volontaire! L'apprentissage de la vie, de l'amour et de l'amitiè dans un premier long-mètrage lumineux et poètique...
Ce premier film de Gérald Hustache-Mathieu est une jolie fable. Elle nous conte léveil à la vie dune jeune fille totalement immaculée des affres du monde extérieur puisque retranchée dans un couvent depuis sa naissance. Jusquau jour où elle découvre quailleurs il y a la vie, sa vie. La découverte dun frère jumeau va la pousser à quitter un temps lunivers aseptisé dans lequel elle a évolué depuis toujours. Commence alors un parcours initiatique très pudique qui viendra sublimer toutes les qualités quelle possède : pureté, naïveté et beauté. Elle ne connaît rien mais découvre tout, avidement sans porter de jugement. Tout est bon à prendre sans ambiguité, comme les fleurs quelle aime dessiner, elle souvre au soleil, à lair, à leau. Ce film est empli de douceur et de sérénité. Il sen dégage un charme intemporel et poétique qui va bien au-delà du simple récit, très simpliste. Certaines scènes sont inoubliables ; celle où elle découvre avec Pierre comment lon mélange les couleurs pour préparer un rouge parfait, ou bien encore celle où son frère, homosexuel, qui tel un disciple lui demande de lui apprendre à prier, sans oublier la scène de la restauration de la chapelle, toute symbolique de lamour innocent fusionnel qui lie nos quatre personnages. Et si lon peut contester la fin, qui fait basculer létat de grâce dans lequel nous étions plongés, cest justement pour mieux servir la fable dont on ne retient que la moralité : que celui qui possède une grande beauté intérieure perçoit toute la beauté du monde. On ne peut sempêcher de penser à Eric Rohmer à travers cette première uvre. Une certaine manière dexprimer une histoire simple mais enchanteresse, avec le même souci du dépouillement qui parle au cur bien plus quà la raison Les acteurs sont tous merveilleux. Sophie Quinton est radieuse, Miou Miou touchante, quant à notre trio de garçons (Nicolas Duvauchelle, Clément Sibony et Richaud Valls) ils sont à la fois épatants et désarmants de talent
Ici, lhistoire nous plonge dans un couvent où une jeune religieuse, abandonnée de ses parents et élevé par les autres religieuses, apprend quelle a un frère jumeau. Celle-ci part alors le retrouver et découvre un monde qui lui était jusque là absolument inconnu.
Ce film est très beau, très émouvant Chaque minute passée avec cette jeune Avril est un pincement au cur. Lactrice, Sophie Quiton, est dune fraicheur incroyable. Elle dégage un telle sensibilité Nicolas Duvauchelle, Clément Sibony et Richaud Valls sont eux aussi extraordinaires et touchants.
Cest un film qui mérite vraiment dêtre connu Un pur moment de bonheur !
Du bon et du moins bon pour un résultat mitigé. Le monde éccliastique fait l'objet de nombreuses critiques, et d'un traitement artisitque à charge important depuis au moins le XVII°. Cet "Avril" n'échappe pas à la régle même s'il cherche à aller plus loin, à creuser derrière cette none figure à la fois de la solitude, du dévouement et de la pureté. La découverte d'un frère jumeau est le point de déséquilibre de l'un de ces "piliers", et à l'origine d'une vérité révolution intérieure, plus ou moins subtile, pour la découverte à la fois de la rébellion et de la liberté, avant de s'achever par une forme de folie. On a envie de dire "pourquoi pas", sauf que ce joli thème du parcours initiatique et de la découverte du bonheur ont un brin de naiveté, auquel s'ajoute ici les connotations religieuses qui politisent le discours.
Avril est un joli petit film et une bonne surprise. On n'attendait pas grand chose du premier long métrache de Gérald Hustache-Mathieu. Or, ce film nous surprend agréablement, nous proposant un sujet très rarement abordé au cinéma: celui d'une jeune novice qui s'ouvre au monde extérieur. Le réalisateur évite tous les pièges et les clichés qu'on aurait pu attendre sur un sujet pareil: les religieuses ne sont dans Avril pas toutes dans le couvent parce qu'elles ont choisi de dédier leurs vies à Dieu. Cette soeur là est d'ailleurs brillamment interprétée par Miou-Miou, qui arrive à nous faire partager le chagrin de son personnage. La première moitié du film est d'ailleurs très réussie. Gérald Hustache-Mathieu use habilement de moment de silence, qui en disent plus que certaines paroles. Et Sophie Quinton campe brillamment cette novice, partagée entre la promesse qu'elle a faite à Dieu et son envie de goûter à la vie. Le film rend d'ailleurs très bien, ses hésitations: elle n'ose pas et puis finalement elle cède. La seconde moitié n'est pas ratée, mais elle est nettement moins intéressante. Les retrouvailles entre Avril et son frère ne sont malheureusement pas suffisamment développées, alors que c'est quand même le fil conducteur du film. A l'inverse, le film s'attarde davantage sur la relation entre Sophie Quinton et Nicolas Duvauchelle (dont le personnage n'est pas très crédible: il croise par hasard la route d'Avril et, bien gentiement, propose de l'accompagner passer deux semaines en Camargue alors qu'il ne la connaît pas... Difficile à croire que c'est possible mais enfin bon!): Avril offre d'ailleurs une très belle scène entre les deux acteurs, préparant une couleur pour peindre. Enfin le réalisateur, avec cette histoire assez ciblée et peu commune, ouvre son film sur le thème plus général de l'adoption et de l'abandon de son enfant à la naissance. Avril est donc un premier film qui ne nous ennuie pas et parvient à nous émouvoir.
Ce film est magnifique ! D'une sensibilité et d'une simplicité déroutantes, l'histoire de cette jeune novice partant à la recherche de son jumeau et qui découvre la vie hors des murs du couvent est très émouvante, drôle et réaliste. Je me suis beaucoup attachée aux personnages magistralement interprêtés et dont chacune des présence apporte une dimension différente et une réelle profondeur au déroulement de l'histoire. L'esprit du film peut paraître facile et naïf, mais il est avant tout poétique et optimiste, aucun personnage n'est rancunier ni déplaisant. Ce film c'est le naturel, la bonté, la beauté, la douceur et la sérénité réunis. A voir (et à revoir).
Bonne intention, et beaucoup d'ambition dans ce film frais et pourtant si lourd dans son thème. Une vraie poésie, avec des acteurs beaux et vrais. Une justesse dans la mise en scène et une grande émotion qui ne peuvent laisser indifférent, malgré la fin un peu décalée mais tout aussi appréciée.
Sympathique petite histoire, bien jouée, bien menée, sans prétention mais qui reste quelque peu fleur blue pas loin d'être à l'eau de rose. Sans trop réfléchir ça passe bien quand même. Difficile d'imaginer 1988 de cette manière pour crédibiliser cette histoire. Je l'aurais situé en 1950, mais bon..."
Une merveille de finesse, de délicatesse, de sensualité et de poésie. Une direction d'acteurs remarquable, Un sujet fort, admirablement bien traité. Ce film m'a marquée. Un petit joyau;
Le titre est beau et il apparaît d'une si jolie façon au début qu'on se dit que le film qui va suivre aura quelque chose de magique. Gros coup de cur pour cette histoire pas banale, traitée avec respect, pudeur et délicatesse et pourtant avec énormément de conviction. C'est d'un éveil à la vie qu'il s'agit, une deuxième naissance pour une jeune fille élevée dans un couvent, qui à la suite de révélations sur ses origines, fait la découverte de la vie extérieure. Sorte de récit initiatique au féminin, ou une histoire d'enfant sauvage qui ne connaîtrait rien des plaisirs, tout cela pourrait être lourd et convenu, il n'en est rien, tout est montré d'une façon extraordinairement sensible, et qu'importe les quelques invraisemblances du scénario, un certain angélisme concernant les trois personnages masculins et une dramatisation excessive un peu malvenue à la toute fin, le film est émouvant, drôle, surprenant, joué à la perfection par Sophie Quinton, lumineuse, habitée, qui passe de bien jolie façon des scènes du début, très écrites, à celles où elle s'ouvre à la vie, qui paraissent improvisées. Avril, encore !